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#TOUTROULE, l'espace prévention et solidarité pour les professionnels de l'automobile.

Qu’est-ce qu’un référent handicap ?

Depuis la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, toute entreprise employant au moins 250 salariés doit désigner un référent handicap. Comment le désigner ? Quelles sont ses missions ? Qu’en est-il pour les entreprises de moins de 250 salariés ? ToutRoule vous dit tout !

La loi rend obligatoire la désignation d’un référent handicap dans les entreprises de plus de 250 salariés. Même si votre entreprise n’est pas concernée par l’obligation, désigner un référent handicap peut apporter beaucoup à l’entreprise.

Le référent handicap a une mission clé au sein de l’entreprise. Son rôle est de :

  • définir et mettre en œuvre la politique handicap (emploi et formation) de l’entreprise ;
  • informer et accompagner les salariés handicapés au quotidien mais aussi les salariés menacés par un risque de désinsertion professionnelle (maladie, handicap, etc.).

Son rôle est important en termes de prévention.

Le référent handicap peut exercer sa mission à temps plein ou à temps partiel en plus de son activité, qui est liée ou non au sujet du handicap (ressources humaines, service de santé et de prévention, etc.).

Quatre missions principales du référent handicap ont été identifiées par l’Agefiph*. Le référent handicap est :

Missions_referent_handicap

Les compétences requises pour remplir cette mission dépendent du type d’entreprise, de sa taille, du contexte, etc. La réglementation n’impose aucun processus de désignation du référent handicap. Chaque entreprise définit donc sa propre façon de procéder mais il est recommandé que cela se fasse sur la base du volontariat.

En ce qui concerne la formation du référent handicap, elle n’est pas obligatoire. Il est cependant indispensable qu’il se forme pour acquérir les fondamentaux sur le sujet, ainsi que les compétences transversales qui peuvent se révéler nécessaires dans l’exercice de cette fonction (prise de parole en public, gestion de projet, etc.).

Bon à savoir :

L’Agefiph propose des modules de professionnalisation spécifiques aux référents handicap. Elle pilote et anime également le Réseau des référents handicap pour les soutenir dans leurs missions et encourager le partage d’expérience.

Vous souhaitez en savoir plus ? N’hésitez pas à consulter notre guide handicap ICI.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

* Agefiph : Association nationale de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées.

Audition : couvrez-vous les oreilles !

Nous sommes tous exposés quotidiennement au bruit. Son intensité et sa durée peuvent avoir des effets sur la santé, parfois irrémédiables. Il est donc très important de penser à se protéger…

Que ce soit au travail ou dans notre vie quotidienne, nous sommes constamment exposés au bruit :

En écoutant de la musique ou en étant à proximité d’une clé à chocs, l’oreille peut être exposée à des niveaux sonores importants comme le montre l’image ci-dessus. Or, un risque pour l’audition apparaît à partir de 85 décibels.

Comment préserver son audition ?

  • réduisez le niveau sonore lorsque vous écoutez de la musique. Pour un usage dans les lieux ouverts et bruyants, type transports, optez plutôt pour des casques fermés et isolants, ou pour des écouteurs intra auriculaires : vous serez moins tenté de monter le son !
  • portez systématiquement et correctement vos équipements de protection auditive sur votre lieu de travail (bouchons à usage unique, casques antibruit, bouchons moulés, etc.), et ce, pendant toute la durée de l’exposition au bruit ;
  • aménagez-vous des périodes de repos auditif : au moins une pause de 30 minutes toutes les 2 heures.

Dans les entreprises des services de l’automobile il n’est pas toujours facile de trouver les aménagements pour réduire le niveau sonore c’est pourquoi IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet.

Retrouvez le témoignage de l’entreprise Valréas Automobiles qui a testé (et adopté !) l’intervention « prédiagnostic bruit » : CLIQUEZ ICI.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet. Retrouvez toutes les actions (e-learning, supports, etc.) à votre disposition en vous connectant compte.

Mars bleu : l’importance du dépistage

Comme chaque année, le mois de mars est consacré à la promotion du dépistage du cancer colorectal : c’est « mars bleu ». L’occasion pour chacun de s’informer sur cette pathologie qui concerne aussi bien les hommes que les femmes. ToutRoule fait le point sur le sujet et vous explique comment fonctionne le dépistage.

Le cancer colorectal est une maladie des cellules qui tapissent l’intérieur du côlon ou du rectum. Il reste le deuxième cancer le plus meurtrier en France, derrière le cancer du poumon.

Le dépistage du cancer colorectal est indispensable. En effet, détecté à un stade précoce, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10.

Quand faire ce dépistage ?

  • à partir de 50 ans : tous les deux ans. Près de 95 % des cas de cancer colorectal concernent les plus de 50 ans ;
  • en cas d’antécédents familiaux : un suivi médical régulier est recommandé, quel que soit l’âge.

Comment ?

Le dépistage, se réalise à l’aide d’un test immunologique à réaliser soi-même, à la maison. Ce test est remis gratuitement par votre médecin. Il est rapide, efficace et indolore. Il consiste à rechercher du sang dans les selles à l’occasion d’un seul prélèvement, que vous envoyez ensuite au laboratoire d’analyses grâce à une enveloppe T fournie dans le kit. Les résultats vous sont communiqués rapidement.

Si le résultat du test est négatif, aucune démarche supplémentaire n’est à effectuer.

Si le résultat du test est positif, cela ne signifie pas que vous avez un cancer. À titre de contrôle, votre médecin vous invitera à consulter un gastro-entérologue en vue de réaliser une coloscopie. Cet examen peut permettre de diagnostiquer un cancer colorectal à un stade peu évolué, voire d’éviter un cancer en détectant des polypes avant qu’ils ne dégénèrent en lésions cancéreuses.

Bon à savoir :

Avec le programme de nationale de dépistage du cancer colorectal, il est possible de commander son kit de dépistage directement ici : https://monkit.depistage-colorectal.fr/#/accueil

S’équiper d’aides auditives

S’équiper de prothèses auditives sans trop tarder aide à conserver les capacités du cerveau à bien percevoir les sons et à préserver la vie sociale. Comment s’appareiller ? Vers qui se tourner ? ToutRoule vous dit tout !

Quand la perte d’audition devient gênante au quotidien pour suivre des conversations ou pour vivre normalement, les personnes touchées commencent à s’interroger sur le bon moment pour porter une aide auditive. La presbyacousie, phénomène de vieillissement naturel de l’oreille en est une des principales causes.

L’appareillage est recommandé à partir d’une perte auditive de 30 décibels (dB), en cas de perte importante dans le registre des aigus, ou encore si la compréhension est manifestement affectée.

La prescription

Pour bénéficier d’une prise en charge, l’appareillage doit être prescrit par un médecin, qui s’appuiera sur un examen initial d’audition, appelé audiogramme. Il s’agit dans la très grande majorité des cas d’un otorhinolaryngologiste (ORL), mais un généraliste peut le faire également

L’appareillage

Pour s’équiper, il est conseillé de choisir un audioprothésiste proche de chez soi car la phase d’adaptation peut nécessiter plusieurs rendez-vous.

Lors du rendez-vous, le professionnel :

  • doit réaliser quelques examens et tests de l’audition ;
  • doit fournir à l’assuré un devis détaillé qui précise notamment le prix de l’appareil, des accessoires et le prix des prestations d’adaptation ;
  • doit proposer à l’assuré un test de l’appareil pendant 30 jours.

Le remboursement des aides auditives

Les aides auditives peuvent être remboursées par l’Assurance Maladie et la complémentaire santé (mutuelle) sur prescription médicale.

Il existe une offre 100 % Santé : il s’agit d’un équipement de qualité entièrement remboursé. L’audioprothésiste doit systématiquement proposer au moins un appareil de l’offre 100 % Santé.

Bon à savoir !

Lors de l’appareillage, vous avez droit à des rendez-vous de contrôle. Ces contrôles sont inclus dans le prix d’achat initial et doivent être indiqués dans le devis. Voici les dates :

Source des dates : ameli.fr

Comment prévenir la myopie ?

La myopie est un défaut de vision « de loin », dû à une anomalie de la longueur ou de la courbure de l’œil. S’il est difficile voire impossible de la stopper une fois apparue, prendre de bons réflexes peut aider à prévenir la myopie s’ils sont appliqués dès le plus jeune âge.

Les myopes sont de plus en plus nombreux, et la myopie apparaît de plus en plus tôt chez les enfants.

Si l’on ne peut agir sur les facteurs génétiques de la myopie comme l’hérédité, il est en revanche possible de réduire ses risques de devenir myope en limitant l’impact de certains facteurs environnementaux. La myopie peut donc être anticipée, voire évitée, à condition de prendre de bons réflexes :

  • Chez les enfants, limiter le temps passé devant les écrans

Une exposition prématurée aux écrans et à leur lumière favorise la myopie, avant 3 ans le « zéro écrans » est recommandé. À partir de trois ans, l’exposition aux écrans doit donc être évitée au maximum ou limitée à quelques minutes pour les plus jeunes.

  • Faire régulièrement des pauses de lecture et d’écran

La lecture sur ordinateur ou tablette, ou même sur smartphone, nécessite d’utiliser sa vision de près sur des surfaces lumineuses, ce qui favorise l’apparition de la myopie.

L’effet néfaste est d’autant plus renforcé lorsque l’éclairage dans la pièce au moment de la lecture (même sur papier) est insuffisant. Il est donc recommandé d’effectuer de vraies pauses, le Professeur Sauer cite la « règle de 20 » établie aux États-Unis : « Toutes les 20 minutes, durant 20 secondes, regarder à 20 pieds (environ 5 mètres) ».

  • S’exposer à la lumière naturelle et privilégier les activités en plein air

Si la lumière du jour joue un rôle protecteur à partir de 40 minutes d’exposition quotidienne, il est recommandé de passer 2h en extérieur chaque jour idéalement pour réduire significativement ses risques de myopie.

Le manque d’exposition à la lumière subi par les tout-petits peut provoquer des retards de croissance de leurs yeux. Dès le plus jeune âge, s’exposer à la lumière extérieure est donc le meilleur moyen de protéger sa vision.

Prendre l’air, permet d’éviter de fatiguer les yeux avec la lumière artificielle et de solliciter la vision de loin.

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Prévenir les risques liés à la manutention manuelle

Très présentes dans les métiers de l’automobile, les manutentions manuelles comportent de nombreux risques pour la santé et la sécurité des salariés. Quelles sont les situations dangereuses ? Comment les prévenir ? ToutRoule vous dit tout !

La manutention manuelle est définie par le Code du travail comme « toute opération de transport ou de soutien d’une charge, dont le levage, la pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement exige l’effort physique d’un ou de plusieurs travailleurs ».

La manutention sollicite les articulations, les tendons, les os ou encore les muscles, et comporte de nombreux risques pour le travailleur. Les troubles musculo-squelettiques (TMS), première cause de maladie professionnelle, en constituent la conséquence majeure.

Ces troubles se traduisent principalement par des douleurs et une gêne fonctionnelle souvent quotidienne. Les risques les plus fréquents sont :

  • le claquage, voire une déchirure musculaire, dû à un traumatisme du muscle ;
  • la lombalgie, avec une douleur vive au bas de la colonne vertébrale, si les lombaires ont été trop sollicités ;
  • la hernie discale, qui apparaît lors de répétitions d’efforts ;
  • une fatigue musculaire localisée : courbature, contraction, crampe.

C’est pourquoi, si possible, il est préférable d’avoir recours à des équipements mécaniques et d’éviter le recours manuel.

Les moyens de prévention en fonction du risque :

Manutention manuelle : risques et moyens de prévention

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Zoom sur un outil : l’extracteur de gaz d’échappement

Certains métiers des services de l’automobile sont particulièrement touchés par le risque d’inhalation de gaz d’échappement. Quels sont ces métiers ? Comment utiliser l’extracteur de gaz d’échappement dans un garage automobile pour réduire le risque ? ToutRoule vous dit tout !

Les extracteurs de gaz d’échappement sont des dispositifs d’aspiration qui permettent d’évacuer les fumées et les gaz toxiques produits par les moteurs, en les captant au plus près de leur émission. Les gaz d’échappement contiennent du monoxyde de carbone, du monoxyde et du dioxyde d’azote, ainsi que des particules fines riches en HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques), qui sont cancérogènes.

Une exposition à ces substances peut entraîner :

  • des irritations des yeux et des voies respiratoires ;
  • une intoxication aiguë au monoxyde de carbone (fatigue, nausées, maux de tête, etc.) ;
  • des intoxications chroniques ;
  • des cancers.

Parmi les métiers les plus exposés figurent les réparateurs automobiles, les spécialistes du contrôle technique et les employés de parking (moteurs en test dans les ateliers de réparation, lieux parfois confinés ou insuffisamment ventilés). Pour se protéger, il faut réduire au maximum le risque d’exposition et diminuer le niveau des émissions polluantes. L’utilisation d’un extracteur s’inscrit ainsi dans le cadre d’une démarche de prévention collective.

L’extracteur fixe : pour l’utiliser, il faut installer un système de rail au plafond ou un enrouleur muni d’un flexible.

L’extracteur mobile : muni de roulettes, il suffit de le déplacer au niveau du pot d’échappement.

En termes d’installation, il est nécessaire de vérifier que les gaz aspirés sont bien conduits et rejetés à l’extérieur du local et de prévoir en complément une bonne ventilation. Il convient d’effectuer si possible les opérations qui émettent le plus de gaz d’échappement en extérieur (essai moteur, par exemple) !

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Zoom sur les lunettes de sécurité adaptées à la vue

De nos jours, 7 personnes sur 10 portent des lunettes, toute corrections confondues. Dans les services de l’automobile et notamment dans les ateliers, protéger sa vue grâce aux EPI est essentiel. Or, pour les porteurs de lunettes, l’utilisation de lunettes de protection peut se révéler inconfortable. Une solution qui peut alors être proposée est d’investir dans une paire de lunettes de protection adaptées à la vue du salarié. ToutRoule fait le point…

Les lunettes de sécurité sont indispensables pour protéger les yeux des risques de projections de poussières et de particules notamment lors des opérations de meulage et de martelage, des risques liés aux coups d’arc et de projections de particules incandescentes lors des opérations de soudure, et des risques de projections de gouttelettes de produits lors de la manipulation de produits chimiques dangereux. Il s’agit d’un élément essentiel de protection individuelle.

Pour les porteurs de lunettes de vue, les lunettes de protection adaptées à la vue peuvent apparaître comme une solution très pratique au quotidien sur le lieu de travail. Aussi résistante et pratique qu’une paire de lunette de sécurité classique, cela permet d’avoir juste une paire de lunette de sécurité adaptée et non plus une paire de lunette à sa vue et par-dessus une paire de lunettes EPI.

Il existe différentes catégories de lunettes :

  • Les lunettes à branche : il s’agit de lunettes de sécurité « classiques »
  • Les lunettes-masques : elles sont équipées de clips de correction qui s’adaptent à l’intérieur des lunettes
  • Les sur-lunettes : Elles permettent à un opérateur possédant déjà une paire de lunettes adaptées à sa vue, de se protéger des différents risques sans être obligé de retirer ses lunettes de vue.

De quel type de risque protège-t-elle ? :

Des verres en polycarbonate seront utilisés pour se protéger des risques de chocs. À noter toutefois que les opérations délicates de coupe, disquage ou meulage doivent être réalisées avec des oculaires portant un marquage B a minima (choc à 120m/s).

Comment s’en procurer ?

Pour acquérir des lunettes de protection adaptées à la vue, il convient tout d’abord de prendre rendez-vous chez un ophtalmologiste afin d’obtenir une ordonnance médicale qui permettra de faire fabriquer les lunettes chez un opticien spécialisé.  L’opticien pourra ensuite vérifier avec le porteur de lunettes que les corrections portées sont suffisantes. En cas de doute, une nouvelle consultation chez l’ophtalmologue s’impose.

L’employeur a-t-il l’obligation d’équiper ses salariés ?

Dès lors que le poste de travail nécessite le port d’EPI, l’employeur a l’obligation d’équiper ses salariés.

Attention, l’employeur n’a pas d’obligation à équiper ses salariés en lunettes de protection à la vue.

Quels sont les coûts ?

Si les lunettes avec corrections représentent un coût à l’achat de 100 à 300 € (en fonction des corrections), elles ont une durée moyenne d’utilisation de 3 ans, supérieure à celle des lunettes de protection classiques.

Travailler par temps froid : les bons réflexes à adopter

De nombreuses activités de la branche des services de l’automobile, tels les dépanneurs automobiles, les mécaniciens garage s’exercent en extérieur ou dans des ateliers peu chauffés. Il est essentiel de bien se préparer si on travaille par temps froid. Retrouvez les bons réflexes à adopter…

Hypothermie, glissades, gelures, fatigue accrue, assoupissements, etc. Les risques liés aux activités par temps froid sont nombreux.

En milieu extérieur, ces effets sont accentués par le vent. Lorsque celui-ci est fort et que l’exposition est longue, un risque d’hypothermie apparaît : la température interne de notre corps n’arrive plus à se réguler à 37 degrés et diminue. À 35 degrés, il s’agit du premier stade de l’hypothermie. Lorsque la température de notre corps atteint 28 degrés, les fonctions vitales sont sévèrement touchées.

Le froid peut donc avoir d’importantes répercussions, à la fois sur la santé (crispation, engourdissement, maladie, etc.) et sur la qualité du travail (accidents dus à des glissades, pertes de dextérité, etc.).

Voici des réflexes de prévention à adopter pour lutter contre le froid :

  • Veillez à votre alimentation et, en complément, n’hésitez pas à opter pour des soupes, ainsi que pour des aliments qui font monter la sensation de chaleur (champignons, potirons, carottes, pommes de terre, riz, sarrasin, lentilles, haricots secs, noix, épices, aromates, oignons, ail, moutarde, etc.) ;
  • Hydratez-vous, puisqu’il est conseillé de boire 1,5 litre d’eau par jour et de privilégier les boissons chaudes ;
  • Couvrez-vous bien la tête, les pieds et les mains ; en effet les extrémités sont les premières parties à se refroidir quand la température baisse.

Bon à savoir !

Avant la prise de poste, IRP AUTO Solidarité- Prévention vous propose un programme d’échauffement afin de mettre votre corps en mouvement et de prévenir le risque d’accident.

Parlez-en à votre responsable.

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Le risque d’écrasement : conséquences et moyens de prévention

Entre 23 et 33 % des accidents du travail dans le secteur automobile et métallurgie sont des accidents liés aux machines. Le risque d’écrasement fait partie du risque mécanique. ToutRoule vous informe sur les risques et les moyens de prévention pour le réduire.

L’écrasement fait partie de la famille des risques mécaniques, avec notamment les coupures, les cisaillements ou encore les chocs. Il peut survenir à la suite de l’utilisation de machines (démonte-pneus, presse hydraulique, courroies, etc.), de la mobilité des équipements (engins de manutention) ou bien du levage de charges.

La gravité des dommages causés par un accident dû à un écrasement est conditionnée par plusieurs facteurs :

  • la forme des éléments mobiles ou immobiles (éléments coupants, arêtes vives…) ;
  • la disposition des éléments qui peuvent créer ou non des zones d’écrasement ;
  • la masse et la stabilité des éléments, ainsi que la vitesse si ceux-ci sont en mouvement.

Dans les services de l’automobile, le risque d’écrasement peut arriver sur les travaux :

  • d’engrenages ;
  • de roue à chaîne ;
  • de poulie et courroie ;
  • de véhicule sur cric.

Les facteurs de risques et les moyens de prévention :

Risque écrasement - Risques et moyens de prévention

Les conséquences pour l’entreprise et les salariés

Même si certains écrasements engendrent des « petites blessures », elles doivent être traitées. En effet, non traitées, elles peuvent avoir des conséquences plus graves telles qu’une perte de motricité.

Dans les cas les plus graves, l’écrasement peut aussi entraîner l’invalidité voire davantage. Il ne faut pas sous-estimer son impact sur l’entreprise (indemnités, désorganisation des équipes, image de marque, etc.) et surtout sur les salariés (conséquences psychologiques, baisse de moral, etc.).

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Harcèlement sexuel au travail : l’identifier et réagir

Le harcèlement peut prendre différentes formes et est puni par la loi. Comment reconnaitre des faits de harcèlement sexuel au travail ? Que faire si vous êtes concerné ou témoin ? ToutRoule fait le point.

Le harcèlement sexuel entraîne des conséquences sur la santé physique mais aussi mentale des salariés et impactent le fonctionnement ainsi que l’image de l’entreprise. Il est donc important de le prévenir et réagir pour protéger l’ensemble des salariés.

Dans le Code du travail, il existe deux types de harcèlement sexuel :

1°) La pression grave dans le but d’obtenir un acte de nature sexuel (dit « harcèlement sexuel assimilé »)

C’est un abus d’autorité, concrétisé par des menaces sur les conditions de travail, des actes de chantage à la promotion ou au licenciement, pour obtenir des actes sexuels.

L’auteur tente d’imposer un acte de nature sexuel à une personne en contrepartie soit d’un avantage (obtention d’un emploi, d’une augmentation) soit de l’assurance qu’elle évitera une situation dommageable (licenciement, mutation dans un emploi non désiré…) : c’est le chantage sexuel.

Il peut s’agir de toute demande destinée à assouvir un fantasme d’ordre sexuel, voire à accentuer ou provoquer le désir sexuel : les demandes de caresses, de baisers, exiger d’une personne qu’elle dévoile, touche, évoque certaines parties intimes de son corps ou qu’elle prenne des positions suggestives.

2°) Les propos ou comportements à connotation sexuelle non désirés et répétés

Moins facile à identifier, cette seconde catégorie de harcèlement sexuel, aux effets tout aussi pernicieux, regroupe un ensemble de propos ou comportements qui, du fait de leur caractère répété (au moins deux, mais la loi ne fixe pas de délai minimal ou maximal entre deux agissements), insistant et non désiré, créent un climat intimidant, outrageant, ceci même sans l’expression de menaces évidentes.

Cela peut se caractériser par des propos, plaisanteries obscènes, grivoises ; propos familiers à connotation sexuelle ou sexiste (« tu m’excites », « une si jolie fille comme vous »…) ; mise en évidence de textes, images, vidéos, objets à caractère sexuel ou pornographique ; regards insistants, sifflements ; actes sexuels mimés, jeux de langue.

Victime ou témoin : qui solliciter* ?

Harcèlement sexuel : qui solliciter ?

Le saviez-vous ?

1 femme sur 40 en emploi a été confrontée au travail à une situation de harcèlement sexuel et 1 sur 100 à des « contacts imposés ». Cela concerne également 1 homme sur 80**.

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* Source : www.inrs.fr.

* Source : www.interieur.gouv.fr.

Angine virale ou liée à une bactérie : comment faire la différence ?

L’angine est une inflammation des amygdales d’origine infectieuse. Il existe deux types d’angine, les angines virales et les angines bactériennes. Comment les différencie-t-on ? Pourquoi est-il important de le faire ?

Chaque année en France, environ 9 millions d’angines sont diagnostiquées*.

L’angine est une maladie le plus souvent sans gravité. Elle se, se manifeste par un mal de gorge entraînant une difficulté à avaler et par de la fièvre (entre 38 °C et 39 °C). D’autres symptômes (toux, rhume, troubles digestifs, etc.) peuvent également être présents.

Il existe deux types d’angines. Les distinguer est important pour plusieurs raisons :

  • une angine virale est souvent bénigne, alors qu’une angine bactérienne peut devenir grave dans certaines circonstances ;
  • seule l’angine bactérienne nécessite un traitement antibiotique.

Le recours aux antibiotiques dans le cas d’une angine virale constitue un mésusage des antibiotiques, concourant au développement de résistances.

L’auscultation confirme le diagnostic de l’angine, mais il faut attendre le résultat du TROD** angine, pour déterminer si l’angine est d’origine virale ou bactérienne. Le TROD angine doit être pratiqué à chaque fois que le médecin suspecte une angine bactérienne. En revanche, il n’est pas pratiqué avant l’âge de 3 ans, car les angines bactériennes sont très rares chez le jeune enfant.

Le saviez-vous ?

Le pharmacien peut également réaliser ce test chez les enfants à partir de 10 ans et chez les adultes lorsque les symptômes présentés par la personne justifient de réaliser le test. En cas de résultat positif du test, le pharmacien oriente le patient vers son médecin.

Et n’oubliez-pas…

Mal de gorge rime souvent avec angine, mais attention ces douleurs peuvent aussi être un signe d’un Covid-19. Un mal de gorge, en particulier s’il est associé à d’autres signes de l’infection ou s’il persiste, doit inciter à se faire dépister rapidement.

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* source : ameli.fr

** Test Rapide d’Orientation Diagnostique