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#TOUTROULE, l'espace prévention et solidarité pour les professionnels de l'automobile.

Augmentation des IST* : dépistage et protection pour se protéger

Après 20 ans de recul, les Infections sexuellement transmissibles (IST) sont reparties à la hausse avec une augmentation significative ces deux dernières années. Comment expliquer cette hausse ? Comment se protéger ? ToutRoule vous dit tout.

Les infections sexuellement transmissibles bactériennes à la chlamydia, aux gonococcies et à la syphilis ont fortement augmentées : pour la syphilis, l’augmentation est de 110 %** ! Ces infections, loin d’être anodines, représentant un problème majeur de santé publique.

Selon les autorités sanitaires, cette hausse provient d’une baisse de la vigilance, marquée par une diminution de la protection lors des rapports sexuels, notamment avec les préservatifs.

Globalement, les professionnels constatent avec inquiétude que les jeunes ne se protègent pas assez contre les IST.

Les jeunes n’ont pas conscience de la gravité potentielle de ces maladies. Très souvent les IST sont asymptomatiques et les personnes infectées ne s’en rendent pas compte. Cela peut avoir des graves conséquences sur la circulation du virus ou des bactéries lorsqu’elles (IST) ne sont pas traitées.

Douleurs pelviennes chroniques, infections génitales hautes, infertilité, cancers, etc. comptent parmi les nombreux risques encourus par les personnes infectées.

Quand se faire dépister ?

Si vous avez :

  • eu des rapports sexuels non protégés ;
  • plusieurs partenaires sexuels ;
  • déjà été soigné pour une IST.

À retenir :

Le meilleur moyen de se protéger des IST est :

  • d’utiliser un préservatif à chaque relation sexuelle. Attention, les autres moyens de contraception ne protègent pas des IST ;
  • se faire vacciner contre le papillomavirus et l’hépatite B.

Bon à savoir :

Consultez la bande dessinée de santebd.org ICI qui explique les IST, comment s’en protéger et que faire en cas d’infection (BD non adaptée aux enfants de moins de 13 ans).

* Infections sexuellement transmissibles.

* Source : Doctissimo.

Les allergies respiratoires du printemps

Nez qui coule, nez bouché, éternuements, yeux qui pleurent, gorge qui gratte… pas de doute, la saison des allergies saisonnières a démarré ! ToutRoule fait le point sur le sujet et partage ses conseils pour anticiper les symptômes.

Les allergies respiratoires, peuvent être provoquées par des acariens, des moisissures ou, beaucoup plus fréquemment, par des pollens.

Les allergies respiratoires dues aux pollens surviennent majoritairement au printemps, car c’est à cette saison que les plantes produisent du pollen pour se reproduire ! On parle alors de rhume de foins, ou de rhinite allergique saisonnière.

Parmi les pollens, les plus allergisants on compte ceux des graminées, des herbacées, des bouleaux, des frênes et des cyprès. Les conditions climatiques peuvent aussi avoir une influence : un hiver particulièrement doux favorisera une pollinisation précoce, et donc des allergies plus tôt dans l’année ; soleil, temps sec et vent modéré favoriseront aussi la dispersion des pollens.

Que faire ?

Dans un premier temps, il est nécessaire de consulter son médecin généraliste pour dépister une éventuelle allergie saisonnière et bénéficier d’une prise en charge adaptée. Il indiquera également les bons gestes de prévention à adopter.

S’il le juge utile, il peut adresser à un médecin allergologue afin de dépister une éventuelle allergie. Ce dernier pourra diagnostiquer une allergie après avoir réalisé un questionnaire médical poussé et pratiqué des tests cutanés ou sanguins. Il pourra détecter un éventuel asthme allergique.

Comment se protéger au quotidien des allergies saisonnières ?

  • éviter au maximum d’aller à l’extérieur entre 7 h et 13 h par temps chaud ou sec ou quand il y a du vent (moments où la concentration du pollen est la plus élevée) ;
  • aérer au minimum 10 minutes par jour en fin de journée pour éviter que les graminées ne rentrent durant la journée ;
  • garder si possible les fenêtres fermées ;
  • rouler avec les vitres de voiture fermées et installer des filtres sur le système de ventilation de son véhicule ;
  • à l’extérieur, porter des lunettes de soleil et une casquette ;
  • de retour à son domicile : changer de vêtements, nettoyer son nez avec du sérum physiologique et rincer ses cheveux

Bon à savoir :

Pour connaître le risque d’allergie : faible, moyen ou élevé, une carte de France des risques d’allergie est publiée sur le site du RNSA**, ICI.

Pensez également à tondre votre jardin avant la floraison des graminées et étendez votre linge à l’intérieur de votre habitation. Enfin, évitez les animaux domestiques à l’intérieur, surtout dans votre chambre, ainsi que le tabac, les produits d’entretien irritants, les encens et les bougies.

* Source : rapport de l’Anses de janvier 2014.

** Réseau national de surveillance aérobiologique.

Risques électriques : les bons réflexes

S’ils diminuent régulièrement depuis 30 ans, les accidents dus à l’électricité demeurent particulièrement graves lorsqu’ils surviennent. Plusieurs mesures peuvent être prises au quotidien pour les éviter, ToutRoule fait la lumière sur les bons réflexes à apporter.

Le choc électrique peut se produire par contact direct (avec une pièce normalement sous tension) ou indirect (avec une pièce conductrice mise accidentellement sous tension).

Voici quelques bons réflexes pour prévenir les accidents à la maison ou au travail :

  • un appareil électrique ne doit pas rester branché après utilisation ;
  • ne jamais intervenir sur une installation électrique sans avoir au préalable coupé le courant au disjoncteur général (même pour changer une ampoule) ;
  • ne pas utiliser une prise multiple en surpuissance (par exemple : en branchant une multiprise à une autre multiprise) ;
  • faire entretenir régulièrement les installations électriques ;
  • ne pas utiliser un appareil électrique lorsque vous avez les mains mouillées ou les pieds dans l’eau ;
  • faire changer immédiatement les appareils ou matériels électriques endommagés (prise de courant, interrupteur, fil dénudé) ;
  • ne jamais débrancher un appareil d’une prise électrique en tirant sur le fil.

–> Les premières minutes qui suivent l’accident sont très importantes pour les chances de survie de la personne. Il faut donc agir très vite :

  1. en coupant le courant sans toucher au corps de la victime;
  2. en prévenant immédiatement les secours.

Bon à savoir :

Les accidents d’origine électrique sont 15 fois plus souvent mortels que les « accidents ordinaires ».

25 % des incendies seraient d’origine électrique.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

Travail en position statique : les risques et les moyens de prévention

La station debout statique prolongée présente des risques pour la santé, elle peut notamment causer des troubles musculo-squelettiques (TMS) et de nombreuses autres affections. ToutRoule vous partage ses conseils pour limiter les risques !

Certaines activités de la branche des services de l’automobile engendrent des postures contraignantes (accroupi, à genoux, allongé, etc.).

Le risque est d’autant plus important qu’il s’agit souvent de tâches statiques et longues.

Or, le corps humain supporte très mal l’immobilité prolongée, qui entraîne douleur, fatigue et blessures.

Une position statique prolongée ne permet pas une bonne circulation du sang, et donc une bonne oxygénation des muscles.

C’est pourquoi, à court terme, une telle posture peut engendrer :

  • une fatigue musculaire ;
  • des crampes ;
  • des courbatures.

Sur le long terme, une posture statique récurrente peut également être source de troubles musculo-squelettiques (TMS) en ce qui concerne les articulations, les muscles et les tendons les plus sollicités.

Retrouvez des exemples de situations à risques avec les moyens de prévention associés :

Bon à savoir :

Vous souhaitez réaliser des exercices d’étirements ? Retrouvez notre vidéo dédiée.

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Nos conseils pour dormir sur vos deux oreilles

Le sommeil représente plus d’un tiers de notre vie mais ça n’est pas du temps perdu ! Dormir est essentiel pour restaurer notre organisme mais aussi développer et préserver le bon fonctionnement de notre cerveau et ce à tout âge. Retrouvez tous nos conseils pour ne pas rater le train du sommeil.

Il est important de bien dormir afin de :

  • protéger notre santé à long terme ;
  • récupérer au quotidien ;
  • d’être de bonne humeur, en forme, attentif et vigilant !

La réduction du temps de sommeil ou l’altération de sa qualité favorisent certaines maladies chroniques comme le surpoids ou l’obésité.

Comment bien dormir ?

• exposez-vous à la lumière du jour au moins 30 minutes par jour ;

• bougez suffisamment dans la journée, mais évitez de pratiquer un sport intense dans les 3 heures précédant le coucher ;

• réduisez la consommation de produits excitants, comme le café, le thé ou l’alcool dans la journée, et dînez léger ;

• réduisez le temps passé devant les écrans le soir et éteignez tout au moins 1 h 30 avant de vous coucher ;

• maintenez la température de votre chambre autour de 18 °C ;

• essayez de trouver votre heure de coucher idéale en prêtant attention aux signaux envoyés par votre corps (bâillements répétés, paupières lourdes, faible concentration, etc.).

Bon à savoir :

Le soir, ne prenez pas de bains chauds qui peuvent être stimulants. Avant de vous coucher, préférez une douche tiède pour que la nuit vous porte conseil.

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Santé bucco-dentaire : croquez la vie à pleine dents !

Une bonne hygiène bucco-dentaire permet de garder une bouche propre, saine et en bonne santé. Les pathologies dentaires peuvent avoir de nombreux impacts sur la santé, il est donc important de les anticiper. ToutRoule vous dit comment faire pour ne pas être sur les dents 😉

Tous les jours, notre bouche est envahie de bactéries. En transformant le sucre (ou les restes alimentaires) en acidité, celles-là provoquent de la plaque dentaire qui attaque nos dents et favorise l’apparition de maladies bucco-dentaires telles que les caries, les gingivites* et les parodontites**. Outre les nombreux problèmes qu’elles engendrent au niveau local (douleurs, destruction des dents, saignement des gencives, déchaussement des dents, etc.), ces maladies peuvent également avoir de nombreuses répercussions sur notre santé en général. C’est pourquoi, il est important de les prévenir en adoptant une bonne hygiène bucco-dentaire.

Les études scientifiques ont établi des liens entre les maladies bucco-dentaires et l’aggravation des pathologies générales. Les bactéries orales sont de plus en plus impliquées dans l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires, de diabète, de polyarthrite rhumatoïde, d’accidents vasculaires cérébraux et de pathologies respiratoires. Les répercussions peuvent être également des douleurs, de la fatigue et une diminution de la condition physique.

Nos conseils pour des dents en pleine santé :

  • Se brosser les dents au moins 2 fois par jour (matin et soir) pendant 3 minutes avec une brosse à dents souple ;
  • Utiliser des aides au brossage (fil dentaire, jet ou brossette interdentaires) pour enlever les aliments dans les espaces que la brosse à dents n’atteint pas. Il faut les utiliser si possible après chaque brossage, ou au moins le soir du fil dentaire ;
  • Aller au moins une fois par an chez le dentiste ;
  • Préférer l’eau aux boissons sucrées (sodas, café, thé, etc.) ;
  • Éviter le grignotage entre les repas (pâtisseries, bonbons, sucres, etc.).

Bon à savoir :

S’il n’est pas possible de se brosser les dents après un repas, mâcher un chewing-gum sans sucre peut aider au nettoyage, tout comme se rincer avec un peu d’eau. Finir avec un fruit dur (comme une pomme) contribue également à enlever les aliments mous collant sur les dents.

Vous voilà armez jusqu’aux dents de bons conseils pour préserver votre hygiène bucco-dentaire !

* Inflammation des gencives.

** Inflammation du parodonte, c’est-à-dire l’ensemble des éléments (os, ligaments et gencives) qui assurent le logement, le soutien et la fixation des dents.

Semaine de la courtoisie au volant : tous concernés !

Appels de phare, bras d’honneur, queues de poisson, insultes, voici un exemple d’incivilités que de nombreux automobilistes ont déjà subis, créés ou été témoins. Pour favoriser durablement la cohabitation entre les usagers de l’espace public, la semaine de la courtoisie au volant existe depuis 2001 et elle a bien évoluée… ToutRoule vous éclaire sur le sujet !

C’est l’AFPC (Association française de prévention des comportements au volant), une association engagée dans la lutte contre les incivilités routières, qui est à l’initiative de la semaine de la courtoisie au volant. À l’origine, il s’agissait d’une seule journée mais à partir de 2008 l’événement s’est transformé en semaine.

Avant de parler des objectifs : plein phare sur les chiffres qui donnent à réfléchir* :

  • 9 Français sur 10 ont déjà eu peur du comportement agressif d’un autre conducteur ;
  • 68 % d’entre eux reconnaissent qu’ils leur arrivent d’injurier les autres automobilistes ;
  • 37 % collent délibérément les conducteurs qui les énervent ;
  • 27 % doublent à droite sur autoroute ;
  • Plus d’1 automobiliste sur 2 utilisent de façon intempestive le klaxon.

Face à ce constat, les usagers de la route doivent prendre conscience que ces comportements incivils peuvent être dangereux et engendrer des accidents de la route graves.

Conduire, ne consiste pas seulement à se déplacer, mais c’est aussi partager un espace de circulation avec d’autres conducteurs.

Les objectifs de cette semaine :

1°) Lutter contre l’incivilité au volant

L’objectif premier est de sensibiliser les conducteurs en mettant l’accent sur la prévention et l’éducation routière. Ainsi des opérations de sensibilisation et des actions pédagogiques sont menées dans les entreprises, les communes et les établissements scolaires afin de réduire les comportements dangereux et ainsi améliorer la sécurité routière.

2°) Modifier le comportement au volant de certains conducteurs

Chaque année de nombreux acteurs (police, gendarmerie, collectivités, professionnels de la route, assureurs, écoles de conduite, etc.) s’associent à la semaine de la courtoisie au volant pour faire évoluer certains comportements sur la route afin de diminuer le nombre d’accidents et la mortalité routière.

Cette semaine spéciale montre donc aux conducteurs qu’en fournissant un effort de partage et de courtoisie, ils se sentiront plus détendus. La sensibilisation face à ces comportements incivils doit permettre une prise de conscience collective afin de rendre les routes de France bien plus sécuritaires.

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* Source : enquête Ipsos 2017

Qu’est-ce qu’un référent handicap ?

Depuis la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, toute entreprise employant au moins 250 salariés doit désigner un référent handicap. Comment le désigner ? Quelles sont ses missions ? Qu’en est-il pour les entreprises de moins de 250 salariés ? ToutRoule vous dit tout !

La loi rend obligatoire la désignation d’un référent handicap dans les entreprises de plus de 250 salariés. Même si votre entreprise n’est pas concernée par l’obligation, désigner un référent handicap peut apporter beaucoup à l’entreprise.

Le référent handicap a une mission clé au sein de l’entreprise. Son rôle est de :

  • définir et mettre en œuvre la politique handicap (emploi et formation) de l’entreprise ;
  • informer et accompagner les salariés handicapés au quotidien mais aussi les salariés menacés par un risque de désinsertion professionnelle (maladie, handicap, etc.).

Son rôle est important en termes de prévention.

Le référent handicap peut exercer sa mission à temps plein ou à temps partiel en plus de son activité, qui est liée ou non au sujet du handicap (ressources humaines, service de santé et de prévention, etc.).

Quatre missions principales du référent handicap ont été identifiées par l’Agefiph*. Le référent handicap est :

Missions_referent_handicap

Les compétences requises pour remplir cette mission dépendent du type d’entreprise, de sa taille, du contexte, etc. La réglementation n’impose aucun processus de désignation du référent handicap. Chaque entreprise définit donc sa propre façon de procéder mais il est recommandé que cela se fasse sur la base du volontariat.

En ce qui concerne la formation du référent handicap, elle n’est pas obligatoire. Il est cependant indispensable qu’il se forme pour acquérir les fondamentaux sur le sujet, ainsi que les compétences transversales qui peuvent se révéler nécessaires dans l’exercice de cette fonction (prise de parole en public, gestion de projet, etc.).

Bon à savoir :

L’Agefiph propose des modules de professionnalisation spécifiques aux référents handicap. Elle pilote et anime également le Réseau des référents handicap pour les soutenir dans leurs missions et encourager le partage d’expérience.

Vous souhaitez en savoir plus ? N’hésitez pas à consulter notre guide handicap ICI.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

* Agefiph : Association nationale de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées.

Audition : couvrez-vous les oreilles !

Nous sommes tous exposés quotidiennement au bruit. Son intensité et sa durée peuvent avoir des effets sur la santé, parfois irrémédiables. Il est donc très important de penser à se protéger…

Que ce soit au travail ou dans notre vie quotidienne, nous sommes constamment exposés au bruit :

En écoutant de la musique ou en étant à proximité d’une clé à chocs, l’oreille peut être exposée à des niveaux sonores importants comme le montre l’image ci-dessus. Or, un risque pour l’audition apparaît à partir de 85 décibels.

Comment préserver son audition ?

  • réduisez le niveau sonore lorsque vous écoutez de la musique. Pour un usage dans les lieux ouverts et bruyants, type transports, optez plutôt pour des casques fermés et isolants, ou pour des écouteurs intra auriculaires : vous serez moins tenté de monter le son !
  • portez systématiquement et correctement vos équipements de protection auditive sur votre lieu de travail (bouchons à usage unique, casques antibruit, bouchons moulés, etc.), et ce, pendant toute la durée de l’exposition au bruit ;
  • aménagez-vous des périodes de repos auditif : au moins une pause de 30 minutes toutes les 2 heures.

Dans les entreprises des services de l’automobile il n’est pas toujours facile de trouver les aménagements pour réduire le niveau sonore c’est pourquoi IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet.

Retrouvez le témoignage de l’entreprise Valréas Automobiles qui a testé (et adopté !) l’intervention « prédiagnostic bruit » : CLIQUEZ ICI.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet. Retrouvez toutes les actions (e-learning, supports, etc.) à votre disposition en vous connectant compte.

Mars bleu : l’importance du dépistage

Comme chaque année, le mois de mars est consacré à la promotion du dépistage du cancer colorectal : c’est « mars bleu ». L’occasion pour chacun de s’informer sur cette pathologie qui concerne aussi bien les hommes que les femmes. ToutRoule fait le point sur le sujet et vous explique comment fonctionne le dépistage.

Le cancer colorectal est une maladie des cellules qui tapissent l’intérieur du côlon ou du rectum. Il reste le deuxième cancer le plus meurtrier en France, derrière le cancer du poumon.

Le dépistage du cancer colorectal est indispensable. En effet, détecté à un stade précoce, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10.

Quand faire ce dépistage ?

  • à partir de 50 ans : tous les deux ans. Près de 95 % des cas de cancer colorectal concernent les plus de 50 ans ;
  • en cas d’antécédents familiaux : un suivi médical régulier est recommandé, quel que soit l’âge.

Comment ?

Le dépistage, se réalise à l’aide d’un test immunologique à réaliser soi-même, à la maison. Ce test est remis gratuitement par votre médecin. Il est rapide, efficace et indolore. Il consiste à rechercher du sang dans les selles à l’occasion d’un seul prélèvement, que vous envoyez ensuite au laboratoire d’analyses grâce à une enveloppe T fournie dans le kit. Les résultats vous sont communiqués rapidement.

Si le résultat du test est négatif, aucune démarche supplémentaire n’est à effectuer.

Si le résultat du test est positif, cela ne signifie pas que vous avez un cancer. À titre de contrôle, votre médecin vous invitera à consulter un gastro-entérologue en vue de réaliser une coloscopie. Cet examen peut permettre de diagnostiquer un cancer colorectal à un stade peu évolué, voire d’éviter un cancer en détectant des polypes avant qu’ils ne dégénèrent en lésions cancéreuses.

Bon à savoir :

Avec le programme de nationale de dépistage du cancer colorectal, il est possible de commander son kit de dépistage directement ici : https://monkit.depistage-colorectal.fr/#/accueil

S’équiper d’aides auditives

S’équiper de prothèses auditives sans trop tarder aide à conserver les capacités du cerveau à bien percevoir les sons et à préserver la vie sociale. Comment s’appareiller ? Vers qui se tourner ? ToutRoule vous dit tout !

Quand la perte d’audition devient gênante au quotidien pour suivre des conversations ou pour vivre normalement, les personnes touchées commencent à s’interroger sur le bon moment pour porter une aide auditive. La presbyacousie, phénomène de vieillissement naturel de l’oreille en est une des principales causes.

L’appareillage est recommandé à partir d’une perte auditive de 30 décibels (dB), en cas de perte importante dans le registre des aigus, ou encore si la compréhension est manifestement affectée.

La prescription

Pour bénéficier d’une prise en charge, l’appareillage doit être prescrit par un médecin, qui s’appuiera sur un examen initial d’audition, appelé audiogramme. Il s’agit dans la très grande majorité des cas d’un otorhinolaryngologiste (ORL), mais un généraliste peut le faire également

L’appareillage

Pour s’équiper, il est conseillé de choisir un audioprothésiste proche de chez soi car la phase d’adaptation peut nécessiter plusieurs rendez-vous.

Lors du rendez-vous, le professionnel :

  • doit réaliser quelques examens et tests de l’audition ;
  • doit fournir à l’assuré un devis détaillé qui précise notamment le prix de l’appareil, des accessoires et le prix des prestations d’adaptation ;
  • doit proposer à l’assuré un test de l’appareil pendant 30 jours.

Le remboursement des aides auditives

Les aides auditives peuvent être remboursées par l’Assurance Maladie et la complémentaire santé (mutuelle) sur prescription médicale.

Il existe une offre 100 % Santé : il s’agit d’un équipement de qualité entièrement remboursé. L’audioprothésiste doit systématiquement proposer au moins un appareil de l’offre 100 % Santé.

Bon à savoir !

Lors de l’appareillage, vous avez droit à des rendez-vous de contrôle. Ces contrôles sont inclus dans le prix d’achat initial et doivent être indiqués dans le devis. Voici les dates :

Source des dates : ameli.fr

Comment prévenir la myopie ?

La myopie est un défaut de vision « de loin », dû à une anomalie de la longueur ou de la courbure de l’œil. S’il est difficile voire impossible de la stopper une fois apparue, prendre de bons réflexes peut aider à prévenir la myopie s’ils sont appliqués dès le plus jeune âge.

Les myopes sont de plus en plus nombreux, et la myopie apparaît de plus en plus tôt chez les enfants.

Si l’on ne peut agir sur les facteurs génétiques de la myopie comme l’hérédité, il est en revanche possible de réduire ses risques de devenir myope en limitant l’impact de certains facteurs environnementaux. La myopie peut donc être anticipée, voire évitée, à condition de prendre de bons réflexes :

  • Chez les enfants, limiter le temps passé devant les écrans

Une exposition prématurée aux écrans et à leur lumière favorise la myopie, avant 3 ans le « zéro écrans » est recommandé. À partir de trois ans, l’exposition aux écrans doit donc être évitée au maximum ou limitée à quelques minutes pour les plus jeunes.

  • Faire régulièrement des pauses de lecture et d’écran

La lecture sur ordinateur ou tablette, ou même sur smartphone, nécessite d’utiliser sa vision de près sur des surfaces lumineuses, ce qui favorise l’apparition de la myopie.

L’effet néfaste est d’autant plus renforcé lorsque l’éclairage dans la pièce au moment de la lecture (même sur papier) est insuffisant. Il est donc recommandé d’effectuer de vraies pauses, le Professeur Sauer cite la « règle de 20 » établie aux États-Unis : « Toutes les 20 minutes, durant 20 secondes, regarder à 20 pieds (environ 5 mètres) ».

  • S’exposer à la lumière naturelle et privilégier les activités en plein air

Si la lumière du jour joue un rôle protecteur à partir de 40 minutes d’exposition quotidienne, il est recommandé de passer 2h en extérieur chaque jour idéalement pour réduire significativement ses risques de myopie.

Le manque d’exposition à la lumière subi par les tout-petits peut provoquer des retards de croissance de leurs yeux. Dès le plus jeune âge, s’exposer à la lumière extérieure est donc le meilleur moyen de protéger sa vision.

Prendre l’air, permet d’éviter de fatiguer les yeux avec la lumière artificielle et de solliciter la vision de loin.

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