Les Français passent en moyenne 4 h 49 leurs écrans et les cadres 7 h 13*. L’hyperconnexion a de nombreux effets négatifs : l’attention s’épuise, le stress se fait plus intense, le temps semble filer entre nos doigts collés aux écrans… ToutRoule vous partage ses conseils pour limiter le risque d’hyperconnexion.
L’hyperconnexion peut être définie par un trop plein d’informations, de sollicitations, d’interactions en lien avec les connexions numériques. À cela s’ajoute une très grande complexité et une inquiétude réelle à l’idée de se déconnecter.
L’hyperconnexion n’est pas pour autant encore reconnue de nos jours comme une addiction.
Elle ne concerne pas uniquement l’utilisation du smartphone, de la télévision ou de la tablette mais aussi les réseaux sociaux, la réalité virtuelle, l’e-shopping, les plateformes de musique et de vidéos en streaming, les email, les fils d’actualité, etc.
On parle d’hyperconnexion dès lors qu’il pas possible de s’empêcher de consulter son téléphone, smartphone ou son ordinateur pendant plus de dix minutes. Une dépendance alimentée par les nombreuses notifications reçues au cours de la journée pouvant générer un stress constant.
Les conséquences chez l’adulte
L’hyperconnexion perturbe notre état mental, agit sur notre capacité de concentration et notre niveau de stress. Mais pas seulement. La sédentarité induite par le travail sur écran expose à des douleurs articulaires et à un risque de prise de poids. Happés par nos écrans, nous rognons parfois sur les temps de préparation des repas au profit de plats préparés rapides à consommer et très caloriques. Enfin, une exposition prolongée trouble les cycles de sommeil et favorise l’isolement. Enfin, trop de temps passé sur écran génère également une fatigue oculaire qui peut donner lieu à des maux de tête et impacter la vision de près.
Les conséquences chez l’enfant
Une surexposition des enfants aux écrans peut provoquer un retard dans le développement du langage de l’enfant, si ce dernier a été exposé très tôt aux écrans. Un retard qui peut avoir un impact sur son apprentissage général à l’école. Autre conséquence d’une surconsommation d’écrans par les plus jeunes : un mal-être plus présent (anxiété, dépression, isolement, baisse de l’estime de soi, etc.). Enfin, sur le plan physique, l’addiction aux écrans favorise la prise de poids en raison d’un manque d’exercice et d’une tendance au grignotage plus importante.
Nos conseils pour déconnecter :
- faire un point sur son temps passé : combien de temps vous ou vos enfants passez devant les écrans est une indication intéressante à prendre en compte. Pour les jeunes, il est conseillé de ne pas dépasser 2 heures d’écrans par jour ;
- limiter les notifications : en désactivant les notifications des applications. Sans le petit indicatif sonore ou visuel des notifications, vous serez naturellement moins tenté de regarder l’écran toutes les 5 minutes ;
- définir une heure de fin : il est conseillé d’éteindre tout écran bien avant le coucher (environ 2 heures) pour avoir un sommeil de meilleure qualité ;
- sortir et se dépenser : pour se détacher de leur emprise et prévenir l’addiction, sortir et/ou faire de l’exercice physique peut permettre à son cerveau de se déconnecter des écrans et de s’aérer l’esprit.
Comment se faire aider ?
Le médecin traitant tout d’abord, pourra éventuellement orienter vers un psychologue ou un psychiatre. Il est également possible de se rapprocher d’un Centre de soin, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) : composé d’équipes pluridisciplinaires, ces professionnels sont formés pour prendre en charge la personne souffrant d’addiction, mais aussi ses proches. Enfin, en milieu hospitalier, vous avez la possibilité de prendre rendez-vous au sein d’une unité d’addictologie.
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* Enquête sur l’hyperconnexion BVA pour la Fondation April