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L’hyperconnexion : comment limiter ce risque ?

Les Français passent en moyenne 4 h 49 leurs écrans et les cadres 7 h 13*. L’hyperconnexion a de nombreux effets négatifs : l’attention s’épuise, le stress se fait plus intense, le temps semble filer entre nos doigts collés aux écrans… ToutRoule vous partage ses conseils pour limiter le risque d’hyperconnexion.

L’hyperconnexion peut être définie par un trop plein d’informations, de sollicitations, d’interactions en lien avec les connexions numériques. À cela s’ajoute une très grande complexité et une inquiétude réelle à l’idée de se déconnecter.

L’hyperconnexion n’est pas pour autant encore reconnue de nos jours comme une addiction.

Elle ne concerne pas uniquement l’utilisation du smartphone, de la télévision ou de la tablette mais aussi les réseaux sociaux, la réalité virtuelle, l’e-shopping, les plateformes de musique et de vidéos en streaming, les email, les fils d’actualité, etc.

On parle d’hyperconnexion dès lors qu’il pas possible de s’empêcher de consulter son téléphone, smartphone ou son ordinateur pendant plus de dix minutes. Une dépendance alimentée par les nombreuses notifications reçues au cours de la journée pouvant générer un stress constant.

Les conséquences chez l’adulte

L’hyperconnexion perturbe notre état mental, agit sur notre capacité de concentration et notre niveau de stress. Mais pas seulement. La sédentarité induite par le travail sur écran expose à des douleurs articulaires et à un risque de prise de poids. Happés par nos écrans, nous rognons parfois sur les temps de préparation des repas au profit de plats préparés rapides à consommer et très caloriques. Enfin, une exposition prolongée trouble les cycles de sommeil et favorise l’isolement. Enfin, trop de temps passé sur écran génère également une fatigue oculaire qui peut donner lieu à des maux de tête et impacter la vision de près.

Les conséquences chez l’enfant

Une surexposition des enfants aux écrans peut provoquer un retard dans le développement du langage de l’enfant, si ce dernier a été exposé très tôt aux écrans. Un retard qui peut avoir un impact sur son apprentissage général à l’école. Autre conséquence d’une surconsommation d’écrans par les plus jeunes : un mal-être plus présent (anxiété, dépression, isolement, baisse de l’estime de soi, etc.). Enfin, sur le plan physique, l’addiction aux écrans favorise la prise de poids en raison d’un manque d’exercice et d’une tendance au grignotage plus importante.

Nos conseils pour déconnecter :

  • faire un point sur son temps passé : combien de temps vous ou vos enfants passez devant les écrans est une indication intéressante à prendre en compte. Pour les jeunes, il est conseillé de ne pas dépasser 2 heures d’écrans par jour ;
  • limiter les notifications : en désactivant les notifications des applications. Sans le petit indicatif sonore ou visuel des notifications, vous serez naturellement moins tenté de regarder l’écran toutes les 5 minutes ;
  • définir une heure de fin : il est conseillé d’éteindre tout écran bien avant le coucher (environ 2 heures) pour avoir un sommeil de meilleure qualité ;
  • sortir et se dépenser : pour se détacher de leur emprise et prévenir l’addiction, sortir et/ou faire de l’exercice physique peut permettre à son cerveau de se déconnecter des écrans et de s’aérer l’esprit.

Comment se faire aider ?

Le médecin traitant tout d’abord, pourra éventuellement orienter vers un psychologue ou un psychiatre. Il est également possible de se rapprocher d’un Centre de soin, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) : composé d’équipes pluridisciplinaires, ces professionnels sont formés pour prendre en charge la personne souffrant d’addiction, mais aussi ses proches. Enfin, en milieu hospitalier, vous avez la possibilité de prendre rendez-vous au sein d’une unité d’addictologie.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

* Enquête sur l’hyperconnexion BVA pour la Fondation April

Zoom sur un outil : le marteau débosselage pneumatique

Le marteau de débosselage pneumatique est une technique efficace pour réparer les bosses sur les carrosseries sans endommager la peinture. Envie de limiter vos risques et de vous protéger en utilisant cet outil ? ToutRoule vous fournit toutes les clés.

Le marteau de débosselage pneumatique comprend un pistolet pneumatique, une ventouse et une baguette de différentes tailles pour s’adapter à n’importe quelle surface.

Les fabricants mettent tout en œuvre pour réduire les risques de vibrations, c’est pourquoi ils ont développé cet outil en réponse à la demande.

Lors de l’utilisation de l’outil, il est important de se protéger et de :

  • porter des gants ;
  • tenir l’outil avec la poignée sans effort excessif mais fermement (1kg) ;
  • utiliser des protections auditives (bruit du débossage pouvant aller à 100dB) ;
  • bien se positionner ;
  • maintenir la zone de circulation dégagée.

Cet outil fonctionne avec un effet ventouse, offrant une excellente force de traction, et l’alliage d’acier assure une durabilité à long terme. Il peut être utilisé aussi bien pour les voitures que pour les motos. Le manche et la poignée extra-longues offrent une excellente adhérence et assurent un transfert de puissance optimal. Le poids variant de 1 à 2 kg réduit le risque de maladies de type musculo-squelettiques.

Le débossage permet également aux professionnels de travailler avec un impact minimal sur leur santé, puisque cette méthode est efficace, rapide et économique. En effet, aucun produit dangereux ou irritant n’est utilisé dans ce procédé.

Ce procédé implique qu’aucun vernis ou peintures ne soient utilisées et permet également de gagner du temps sur les réparations. Le débosselage sans peinture est une technique qui demande méthode et précision. Les bosses et les impacts ne nécessitent pas de ponçage ou de peinture de la zone, ce qui entraîne une réduction des émissions de polluants.

Bien composer sa trousse de secours

À la maison, en entreprise ou en vacances, la trousse de secours est un élément indispensable pour prodiguer les premiers soins en cas d’accident ou de blessure (coupure, fracture, brûlure, etc.). Encore faut-il qu’elle contienne tous les éléments essentiels…

Avant de composer votre trousse de premiers secours vous devez penser au lieu de stockage. En effet, celui-ci doit être facilement et rapidement accessible, il faut donc éviter tout endroit pouvant être verrouillé.

Votre trousse de premiers secours peut contenir de nombreux accessoires, qui sont à définir selon les risques identifiés sur le lieu de travail, à la maison ou même en vacances :

Contre les plaies et les blessures :

  • sparadrap ou pansements pour les petites coupures ;
  • pansements pour brûlures (grandes compresses imprégnées de gel) ;
  • compresses stériles pour la désinfection des plaies et leur protection ;
  • antiseptique non coloré (Hexomedine, Chlorhexidine ou produit équivalent) pour la désinfection de plaies.

Contre les douleurs :

  • bande de gaze pour le maintien des compresses ou les entorses et en prévention des ampoules ;
  • paracétamol et aspirine contre les douleurs ou maux de tête (attention, à ne donner qu’après avis médical). Attention en entreprise, la présence de médicaments doit être autorisé par le médecin du travail.

Outils et accessoires :

  • gants à usage unique, gel hydroalcoolique et masque de protection, afin de prévenir tout risque de contamination ;
  • ciseaux et pince à épiler ;
  • couverture de survie.

Produits du quotidien :

  • savon (préférer un savon neutre, sans parfum ni colorant) ;
  • sucre (en prévention des malaises vagaux).

Lors d’un départ en voyage, pensez à adapter votre trousse de secours en fonction de votre destination et des activités prévues. Pour cela, pensez à demander conseil auprès de votre médecin ou de votre pharmacien.

BON À SAVOIR

Pensez à vérifier régulièrement la date de péremption des éléments de votre trousse. En effet, la plupart des éléments sont périssables, même les pansements ! En entreprise, la médecine du travail conseille sur le contenu de la trousse en fonction des risques et des antécédents de chaque travailleurs (allergie à certains médicament, etc.)

La bonne conduite en voiture pour les vacances

Vous attendiez ce moment avec impatience, ça y est les vacances approchent ! Avant le départ, il est important de bien préparer sa voiture, mais aussi de garder en tête des règles de bonne conduite, car en vacances j’oublie tout, mais… pas la sécurité !

Les vacances approchent, vous avez bien préparé votre voiture avant le départ et connaissez sur le bout des doigts notre article dédié sur le sujet : il ne vous reste plus qu’à garder en tête nos conseils pour une bonne conduite pour les vacances…

La veille du départ, faites une bonne nuit de sommeil (au moins 8 heures).

Pensez également aux bons réglages (siège, rétroviseurs et volant) pour éviter les mauvaises postures car bien s’installer au volant vous permet de limiter la fatigue.

Il est recommandé de s’arrêter au moins 15 minutes toutes les deux heures pour réduire la sensation de fatigue, et détendre son dos et ses jambes.

N’hésitez pas à faire une pause et à : bouger, marcher d’un bon pas, et faire quelques étirements avant de reprendre la route.

Si vous devez prendre le volant de nuit il est recommandé de :

  • nettoyer les vitres et phares avant et arrière du véhicule. Des trainées laissées sur les phares pourraient en effet réduire leur efficacité de l’ordre de 90 % dans certains cas ;
  • régler le rétroviseur intérieur en position de nuit de façon à réduire l’éblouissement des autres véhicules. De même, adapter l’éclairage de l’habitacle en diminuant l’intensité de la lumière ;
  • s’assurer que les feux arrière et phares avant du véhicule sont en bon état de fonctionnement*.

Pensez à être bien chaussé. La conduite en tongs n’est pas prohibée par le Code de la route, mais les tongs ne sont pas considérées comme des chaussures « réglementaires ».

Ne tenant pas la cheville, elles peuvent en effet être identifiées comme une source de gêne pour le conducteur (elles peuvent notamment se coincer dans les pédales et provoquer un accident) et donc constituer un motif de verbalisation : les forces de l’ordre peuvent dresser une amende forfaitaire de 35€ au conducteur.

Le passager a un rôle à tenir également en voiture. Il doit se montrer discret durant le trajet et jouer un rôle préventif en ce qui concerne les éventuels dangers pouvant surgir.

Certains passagers prennent l’habitude d’étendre leurs pieds sur le tableau de bord. Outre la sensation d’avoir des fourmis, cette posture n’apporte décidément rien de bon…

Si elle est autorisée (le Code de la route ne prévoit aucune disposition à ce sujet), cette position reste très dangereuse, notamment en cas de choc. Au déclenchement de l’airbag, les jambes peuvent en effet être projetées vers le pare-brise et les genoux vers le visage, provoquant de multiples traumatismes chez le passager (fractures, blessures à la cage thoracique, etc.).

Un coffre organisé c’est un espace réparti pour garantir la sécurité. Veillez donc à bien répartir vos bagages dans le coffre (les plus lourds au fond), en évitant de poser des objets sur la plage arrière : au premier gros freinage, ils pourraient se transformer en projectiles dangereux.

* Les feux de croisement doivent normalement éclairer la route sur une distance de 45 à 75 mètres et les feux de route une distance de 90 à 150 mètres. Il est donc indispensable d’avoir des phares bien réglés pour disposer d’un large éclairage.

La Nuit du handicap

Créer la rencontre, briser les clichés et révéler les talents voici le challenge de la Nuit du handicap prévue partout en France. Découvrez plus d’infos et comment participer…

La Nuit du handicap est organisée chaque année au mois de juin par l’association portant le même nom. Cet événement annuel gratuit permet de valoriser les personnes en situation de handicap, leurs talents et aller à la rencontre de diverses associations. C’est l’occasion pour les habitants des villes participantes de contribuer à une soirée festive et engagée, de rencontrer et d’échanger avec des personnes.

La Nuit du Handicap vise à construire une société plus inclusive en changeant le regard sur le handicap et en permettant de dépasser les préjugés sur celui-ci pour :

  • faciliter la rencontre entre les personnes en situation de handicap et celles qui ne le sont pas ;
  • faire évoluer le regard porté sur le handicap ;
  • créer des liens durables dans chaque ville.

Vous souhaitez en savoir plus ?

N’hésitez pas à cliquer ICI pour voir un résumé de la précédente édition et à vous rendre sur le site de la Nuit du handicap pour connaître les villes et les actions prévues.

Prendre soin de ses pieds

Élément central de la station debout et de la marche, le pied est soumis, tout au long de la vie, à d’importantes contraintes. Il est donc indispensable d’en prendre soin tout au long de sa vie ! Retrouvez nos conseils pour ne pas perdre pied

Le pied étant l’appui au sol du corps, il peut avoir des répercussions sur les autres parties du squelette, et notamment sur les chevilles, les genoux, les hanches et le dos.

Le pied étant l’appui principal du corps sur le sol, son altération peut engendrer un impact sur d’autres autres parties du squelette, et notamment sur les chevilles, les genoux, les hanches et le dos.

Ainsi, les lombalgies et les pathologies du genou sont parfois dues aux pieds. C’est pourquoi, lorsqu’on a mal au dos à répétition, il faut penser à aller voir un podologue !

Que faire au quotidien pour prendre soin de ses pieds :

  • être vigilant lorsqu’on se coupe les ongles, notamment ne pas laisser une petite pointe sur le bord de l’ongle (esquille). Cela risquerait de former un ongle incarné ;
  • ne jamais choisir des chaussures trop petites ou trop grandes ! En cas d’hallux valgus (oignons), les chaussures doivent par ailleurs être souples. C’est la chaussure qui s’adapte au pied et non l’inverse.

Toujours au travail, pour prévenir ou bien guérir, pensez aux semelles car elles permettent :

  • l’absorption des chocs grâce à l’amorti ;
  • la stabilité du pied qui, bien tenu, voit le risque de frottements se limiter ;
  • le soutien de la voûte plantaire pour réduire sa fatigue et donc les tendinites.

Bon à savoir :

Pensez à modifier votre position au travail, pour reposer vos pieds et plus globalement votre corps. Si vous êtes assis à un bureau, profitez des pauses pour bouger un maximum. À l’inverse, si vous êtes en mouvement perpétuel, mettez à profit vos temps de répit pour… vous asseoir.

En cas de douleur, il est important de consulter immédiatement pour traiter le problème.

Numéros d’urgences : qui appeler ?

Le 15, le 17, le 18, le 112… ces numéros permettent d’alerter les secours mais parfois nous hésitons sur le numéro à composer en cas de danger. Retrouvez nos conseils pour vous aider à identifier le bon service à contacter.

Le Samu : 15

Le Service d’aide médicale urgente (SAMU) peut être appelé pour obtenir l’intervention d’une équipe médicale en cas de situation de détresse vitale, ainsi que pour être redirigé vers un organisme de permanence de soins (médecine générale, ambulance, etc.)

J’appelle le 15 par exemples en cas de : besoin médical urgent, malaise, coma, d’hémorragie, douleur thoracique, difficultés respiratoires ou si une personne ne respire plus ou d’intoxication.

Les sapeurs-pompiers : 18

Les sapeurs-pompiers peuvent être appelés pour signaler une situation de péril ou un accident concernant des biens ou des personnes et obtenir leur intervention rapide.

J’appelle le 18 par exemples en cas de : incendie, fuite de gaz, brûlure, électrocution ou accident de la route.

La Police/Gendarmerie : 17

J’appelle le 17 lorsque je suis en danger ou que je constate que quelqu’un est en danger comme par exemples en cas de : violences, d’agression, vol à l’arraché ou cambriolage.

Le numéro européen d’appel d’urgence : 112

Gratuit et accessible partout en Europe et dans 80 pays, le 112, permet de joindre les services d’urgence de tout type (sapeurs-pompiers, police, SAMU). Ce numéro fonctionne même depuis un téléphone verrouillé ou ne disposant pas d’une carte SIM. Il peut être composé sur un fixe comme sur un téléphone portable, 24h/24 et 7J/7.

Et le 114 !

C’est le numéro d’urgence national unique pour les personnes sourdes et malentendantes victimes ou témoins d’une situation d’urgence qui nécessite l’intervention des services de secours.

Le 114 est un numéro gratuit, ouvert 24h/24 et 7J/7 qui est joignable par visiophonie, tchat, voix / retour texte via l’application. Les appels sont traités par le centre relais national implanté au Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble. Les professionnels sourds et entendants spécifiquement formés traitent ensuite ces messages et contactent les services d’urgence compétents (police, SAMU, sapeurs-pompiers), si la situation nécessite leur intervention.

Vous pouvez trouver plus d’information sur le 114 ici

Arrivée des beaux jours : les essentiels pour rouler à moto ou scooter

La météo plus clémente avec l’arrivée du soleil a pour conséquence d’augmenter les déplacements en deux roues motorisées. Les beaux jours ne doivent pas effacer les bons gestes pour garantir sa sécurité. ToutRoule partage avec vous ses conseils pour rester vigilant et prudent en deux roues.

Si les motards ne représentent que 2 % des usagers de la route, ils sont souvent, du fait de leur vulnérabilité, très gravement blessés lors d’une simple chute sans rencontrer d’obstacles.

À l’arrivée des beaux jours, il peut être tentant de reprendre sa moto ou son scooter mais avant cela, il est nécessaire de :

  • recharger la batterie ;
  • vérifier :
    • les niveaux ;
    • la pression et l’état des pneus ;
    • la bonne tension de la chaîne et des commandes ;
  • réaliser un parcours de quelques kilomètres pour vérifier l’état des freins, des plaquettes, de l’éclairage et être attentif à des éventuels bruits anormaux qui pourraient traduire un dysfonctionnement.

Au moment de prendre la route, il faut veiller à porter ses équipements individuels obligatoires :

  • casque homologué ECE ou norme NF ;
  • gants certifiés CE ;
  • gilet de haute visibilité (à revêtir en cas d’accident ou de panne) ;
  • plaque d’immatriculation lisible :
  • éclairage fonctionnel.

Ils permettent de diminuer lésions, fractures, brûlures et abrasions cutanées ou musculaire. Le non-port de ces équipements est sanctionné par le Code de la route d’une amende allant de 38€ à 750€.

Il est toute fois recommander de porter des protections corporelles conçues pour protéger des chocs (certifiés CE) et complètent une tenue adaptée à la conduite d’un deux-roues:

  • un blouson renforcé aux coudes et aux épaules et idéalement muni d’une protection dorsale ;
  • un gilet ou blouson airbag moto équipé d’un coussin gonflable, d’une cartouche de gaz sous pression et d’un déclencheur, permettant d’absorber les chocs au niveau du thorax, de l’abdomen et de la colonne vertébrale ;
  • un pantalon conçu pour absorber les chocs ;
  • des chaussures qui protègent tout le pied, la cheville, et le bas du tibia tout en étant étanches, souples, équipées de coques sur la pointe et renforcées au niveau de la protection de la malléole et munies de semelles antidérapantes.

Bon à savoir :

Qui dit « rouler aux beaux jours » dit « attention aux pollens » ! Penser à regarder le site www.pollens.fr et rouler la visière baissée.

Vidange : comment la faire en toute sécurité ?

La vidange, c’est le premier pas dans la mécanique et l’entretien de son véhicule. Pour la réaliser il est nécessaire de veiller à sa sécurité et d’identifier les situations à risque afin de mettre en places des moyens de prévention.

La vidange consiste à retirer l’ancienne huile moteur, aussi appelée « huile noire », ayant perdu certaines de ses propriétés au fil des années et des kilomètres parcourus, et à la remplacer par une huile neuve.

Il est recommandé de faire vérifier au moins 1 fois par an ou tous les 10 à 15 000 Km, l’état de l’huile moteur de sa voiture. La vidange permet :

  • d’assurer le bon fonctionnement des pièces du moteur ;
  • d’accroître la durée de vie du moteur ;
  • réduire la corrosion.

Même si la vidange peut sembler être un acte de mécanique anodin, cette activité expose l’opérateur à plusieurs situations dangereuses :

Vidange
  • Manipulation d’huiles usagées et neuves qui contiennent des substances allergènes irritantes et cancérogènes (risque chimique);
  • Dévissage en posture contraignante, les bras au-dessus de la ligne de cœur et le cou en extension (risque de trouble musculosquelettique) ;
  • Travail dans un environnement encombré et/ou glissant, notamment en cas de déversement accidentel d’huile au sol (risque de chute) ;
  • Stockage des déchets issus de la vidange (risque d’incendie)

C’est pourquoi il est important de respecter les mesures de prévention suivantes afin de limiter les risques pour les salariés :

Il faut également veiller à respecter les règles d’hygiène dans l’atelier (ne pas boire, manger, fumer au poste de travail ; ne pas essuyer ses mains sur son bleu de travail mais sur un chiffon ou du papier absorbant ; se laver régulièrement les mains).

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La fontaine biologique un atout pour réduire le risque chimique

Le dégraissage de pièces se fait généralement manuellement à l’aide d’un solvant dans une fontaine de dégraissage. Pour limiter le risque chimique et protéger sa santé, lors de cette opération, la fontaine biologique peut être LA solution. En quoi consiste cet équipement ? Quels sont ses avantages ? ToutRoule vous dit tout !

Le dégraissage de pièces métalliques consiste à nettoyer la surface des pièces afin d’enlever les diverses substances présentes en surface (huile, graisse, fluide, etc.) en vue, notamment, de leur réparation ou de l’application de traitement.

Cette manipulation expose à des contacts cutanés avec le solvant et à l’inhalation des vapeurs émises, ce qui peut avoir des effets sur la santé des opérateurs. Ces effets dépendent des caractéristiques du solvant utilisé. Ils peuvent apparaître :

  • à la suite d’une exposition unique à une forte dose de solvant (on parle d’intoxications aiguës : irritations, brûlures, vertiges, etc.) ;
  • à la suite d’une exposition répétée, même à faible dose (on parle d’intoxications chroniques : atteintes du système nerveux [paralysie], du sang [anémie], du foie [hépatite], des reins, cancers ou baisse de la fertilité).

Certains solvants peuvent présenter un risque d’incendie et d’explosion, selon les conditions de leur mise en œuvre et de leur stockage sur le lieu de travail.

La fontaine biologique (ou sans solvant) : présentation et avantages

Dans une fontaine de dégraissage, les graisses issues du nettoyage de la pièce par brossage sont biodégradées par les micro-organismes présentent dans la solution. Elle ne produit aucun déchet à détruire : la solution nettoyante peut être réutilisée de nombreuses fois sans avoir à jeter quoi que ce soit, contrairement à la fontaine classique qui émet des déchets polluants, ce qui oblige à traiter et jeter ces résidus de manière spécifiques.

Les fontaines sans solvant ne nécessitent pas bac de rétention ou de hotte aspirante, contrairement aux équipements avec solution solvantée.

D’autre part, les produits utilisés pour constituer les solutions nettoyantes des fontaines de nettoyage sont des produits au PH neutre qui ne contiennent aucun produit caustique. Ces produits sont plus respectueux de la santé, de la peau des opérateurs mais aussi de l’environnement.

Attention néanmoins, pour une bonne utilisation de cet équipement il convient de respecter les règles d’entretien prévues par le fournisseur. Le port des EPI (tenues de travail et gants adaptés) et le respect des règles d’hygiène doivent également être observés.

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Comment prévenir l’asthme professionnel ?

En France, 10 à 15 % des asthmes ont une origine professionnelle*. Plus ils sont détectés précocement, meilleur est leur pronostic. Qu’est-ce que l’asthme professionnel et comment le prévenir ? ToutRoule fait le point avec vous !

Qu’est-ce que l’asthme professionnel ?

On parle d’asthme professionnel quand le ou les facteurs qui déclenchent ou aggravent l’asthme sont présents sur le lieu de travail. Il est le plus souvent d’origine allergique, induit par une exposition à des substances d’origine végétale ou animale, des produits chimiques ou des métaux.

Certaines personnes développent un asthme pour la première fois sur leur lieu de travail. Selon le mécanisme à l’origine du déclenchement de l’asthme, la maladie peut se développer très lentement ou bien plus rapidement.

Comment prévenir l’asthme professionnel ?

Dans un premier temps, il est nécessaire d’identifier les agents sensibilisants et des irritants des voies respiratoires dans l’environnement de travail.

Ces produits peuvent être repérés à l’aide du pictogramme suivant, accompagné de la phrase de risque H334 « Peut provoquer des symptômes allergiques ou d’asthme ou des difficultés respiratoires par inhalation. ».

Dans les services de l’automobile, on retrouve notamment les peintures, mastics et les produits de nettoyage.

Certains procédés émettant des substances irritantes sous forme de gaz, poussières, fumées peuvent également entraîner de l’asthme. Dans les services de l’automobile, il s’agit notamment des activités exposant les salariés aux gaz d’échappement (lors des essais ou des réglages moteurs par exemple), aux poussières métalliques (ponçage), aux fibres céramiques réfractaires (nettoyage et remplacement des freins) et aux fumées de soudage.

La substitution du produit ou du procédé dangereux, quand elle est possible, ou la réduction des expositions, s’impose pour prévenir les allergies ou une hypersensibilité bronchique, qui risquerait d’évoluer vers un asthme

Par exemple, pour les opérations de nettoyage de pièces, on peut privilégier l’utilisation de fontaines de dégraissage biologique.

Pour les activités exposant les salariés à des fumées, poussières ou vapeurs, il convient de privilégier un captage à la source des émissions et de travailler dans un environnement disposant d’une ventilation adaptée.

Il est également important de toujours porter ses EPI (gants, masque et lunettes) lors des manipulations.

En prévention secondaire, le médecin du travail joue un rôle essentiel en dépistant la maladie dès ses prémices. La gravité de l’asthme est liée au temps de latence entre le début des symptômes et la prise en charge. L’arrêt de l’exposition à l’allergène est la mesure thérapeutique déterminante à prendre en cas d’asthme professionnel allergique. Pour les asthmes provoqués par des expositions fortes aux irritants.

Enfin, chez un salarié souffrant d’un asthme non professionnel aggravé par son travail, ces mesures d’éviction sont également importantes. Un aménagement du poste pourra être préconisé pour éviter les cofacteurs favorisants (travail au froid, efforts importants…).

* Source : ameli.fr

Les actions pour réduire les émissions de poussières

Au travail ou à la maison, certaines activités peuvent générer de la poussière dans l’air. C’est le cas notamment du ponçage ou du meulage. Ces émissions de poussière peuvent s’avérer dangereuse pour la santé et il est donc important de réduire l’exposition à ces particules.

Plusieurs actions simples peuvent être mises en œuvre :

  • isoler les activités produisant de la poussière ;
  • capter la poussière au plus proche de la source. Pour cela, utilisez une ponceuse aspirante et ; si possible, placez-vous dans une zone ventilée ;
  • utiliser systématiquement un masque anti-poussière jetable (type FFP2 ou FFP3) ;
  • privilégier l’aspiration et/ou le nettoyage par voie humide à celle par soufflage.

Il est également important de vérifier régulièrement l’efficacité et la conformité de l’ensemble des équipements. Par exemple, les systèmes de captage à la source doivent être vérifiés chaque année.

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