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Choix et installation d’un siège auto

Le Code de la route (art. R. 412-1 et suivants) oblige le conducteur et ses passagers à être attachés dans les voitures de moins de 3,5 tonnes, à l’avant comme à l’arrière du véhicule. Un système de retenue spécifique est impératif et obligatoire pour les enfants de 0 à 10 ans (ou jusqu’à ce qu’ils aient la taille de 1,35 m). Comment bien choisir son siège auto et comment bien l’installer ?

Les premiers éléments à prendre en compte lors de l’achat d’un siège auto sont la taille et le poids de l’enfant. En effet, cet équipement est classé selon plusieurs catégories, basées sur le poids des tout-petits. Cinq groupes sont prévus par la règlementation R44/04 :

• Groupe 0 de 0 à 10 kg : réservé aux nacelles et à quelques coques, dès la naissance jusqu’à 6 mois.

• Groupe 0+ de 0 à 13 kg : siège auto utilisé à partir de la naissance jusqu’à 12 mois.

• Groupe 1 de 9 à 18 kg : siège 2ème âge avec bouclier ou harnais, dos ou face route, de 12 mois à 4 ans.

• Groupe 2 de 15 à 25 kg : réservé aux rehausseurs avec dossier obligatoire ainsi qu’aux sièges dos route, de 12 mois à 12 ans.

• Groupe 3 de 22 à 36 kg : les rehausseurs avec ou sans dossier, de 3 à 12 ans.

Les enfants de moins de 10 ans doivent être installés dans un dispositif de sécurité à l’arrière du véhicule. Il est toutefois permis d’installer à l’avant un enfant de moins de 10 ans, dans l’un des cas suivants :

  • si l’enfant est installé dans un siège auto dos à la route, peu importe l’âge (à condition de pouvoir désactiver l’airbag et que le siège soit adapté à l’enfant en poids et en taille) ;
  • si le véhicule ne comporte pas de siège arrière ou de ceinture de sécurité à l’arrière ;
  • si les sièges arrière du véhicule sont momentanément inutilisables ou déjà occupés par des enfants de moins de 10 ans correctement attachés.

Le non-respect de ces obligations est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 750 €.

Pour diminuer la gravité en cas d’accident, il est recommandé de l’installer au milieu de la banquette arrière du véhicule. La place arrière droite derrière le passager est également plus sûre que celle de gauche.

Il est primordial de tenir compte du confort de l’enfant lorsqu’il est installé dans le siège auto puisqu’il va y passer de longs moments. Il est, par exemple, important qu’il puisse voir à l’extérieur de la voiture. Pour ce faire, il convient de bien sélectionner la fixation du siège dans la voiture qui se fait soit avec la ceinture de sécurité adulte soit avec le système Isofix.

• Le siège auto à fixation ceinture de sécurité :

Ce type de siège est adapté à tous les modèles de voiture. Ils peuvent être ainsi facilement transférés d’un véhicule à un autre et offrent plus de sécurité qu’un siège auto à système isofix. Son seul inconvénient réside dans son installation qui est beaucoup plus compliquée.

Pour l’installation :

  • lire attentivement la notice (les constructeurs mettent à disposition des instructions en version vidéo sur Internet) ;
  • passer la ceinture dans tous les passages prévus à cet effet ;
  • bien tendre la ceinture.

• Le siège auto à système d’installation isofix :

Ce genre de siège auto pour bébé s’installe facilement grâce à des fixations spécialement étudiées et dédiées. Toutefois, seuls les véhicules sortis d’usine depuis 2011 sont équipés de ce système de fixation. Ils sont également plus chers que les sièges autos à fixation ceinture de sécurité. Par ailleurs, ils restent très fiables, et offrent des performances de sécurité excellentes en maintenant notamment le bébé bien en place. De plus, ils sont plus faciles à installer que les modèles à fixation ceinture de sécurité.

Pour l’installation :

  • avec une sangle top tether : bien vérifier que le véhicule dispose d’un crochet pour l’installer ;
  • avec une jambe de force : éviter de le placer au-dessus du compartiment de stockage aux pieds des sièges arrière. Néanmoins, elle peut être installée derrière la trappe compartiment ou à l’intérieur ;
  • les voyants de bras isofix deviennent verts quand le siège auto est bien installé.

Vacances d’été : attention aux écrans…

Les vacances d’été sont l’occasion pour les enfants et les adolescents de prendre le temps de se ressourcer avant le début d’une nouvelle année scolaire. Mais la tentation est grande, à l’heure de l’hyperconnexion, de passer ce temps devant les écrans : ToutRoule vous guide pour accompagner au mieux vos enfants dans leur utilisation.

Les nouvelles générations sont hyperconnectées et grandissent désormais avec les écrans et leurs multiples applications : jeux-vidéo, réseaux sociaux, streaming, etc.

D’après l’enquête « Junior Connect » d’IPSOS 2022, les 13-19 ans possèdent en moyenne 3 écrans personnels, contre 1,6 en moyenne chez les 7-12 ans.

Ils privilégient l’utilisation de smartphone (90% des 12-17 ans déclarent en posséder un*) et l’utilisation d’internet pour regarder des vidéos, échanger avec les proches, écouter de la musique, ou jouer aux jeux-vidéo :

  • 6 heures par semaine pour les moins de 6 ans ;
  • 9 heures par semaine pour les 7-12 ans;
  • Près de 18 heures par semaine pour les 13 ans et plus.

Une utilisation excessive des écrans peut avoir un impact sur le développement du cerveau des enfants, leur apprentissage des compétences fondamentales et leur capacité d’attention, mais également sur leur santé physique et mentale. Au-delà de ces impacts, il existe également un risque de développement d’une addiction aux écrans, ou cyberdépendance.

Voici quelques pistes pour prévenir une utilisation excessive des écrans :

1. Pour les plus grands, il est intéressant de faire prendre conscience du temps passé sur l’écran : la plupart des smartphones recensent le temps d’utilisation dans leur paramètre.

    2. Respecter la règle dite « 3-6-9-12 » :

    • pas d’écran avant 3 ans ;
    • pas de console de jeu avant 6 ans ;
    • pas d’Internet avant 9 ans ;
    • pas d’Internet seul avant 12 ans.

    3. Instaurer des règles et des temps d’écran : convenez d’horaires à respecter et fixez des temps d’écran adaptés à l’âge des enfants.

    4. Instaurer et planifier des défis pour diminuer son temps d’écran : « qui passera le moins de temps sur son smartphone aujourd’hui ? », instaurer un jour sans écran, proposer à toute la famille de désactiver les notifications pendant les vacances, etc.

    5. Encourager les jeunes à faire des activités sans écran : 

    6. Laisser du matériel visible et accessible pour des activités ludiques, créatives, culturelles, ou sportives dans la maison. C’est toujours plus facile de faire d’autres activités quand ce qu’il nous faut est à portée de main. 

    7. Organiser des activités en lien avec leur centre d’intérêt. Vous pouvez par exemple établir avec eux une liste d’activités à faire pendant leur temps libre et faire un planning. Les activités programmées à l’avance sont souvent plus faciles à respecterVous pouvez également vous renseigner sur l’offre culturelle de votre ville et des alentours. Pour les plus grands (15-18 ans), le Pass Culture peut permettre de financer des sorties culturelles.

    * Source : Baromètre du numérique, 2019, ARCEP.

    Sommeil et fortes chaleurs : comment bien dormir…

    Lorsqu’il fait trop chaud notre sommeil est perturbé et nous sommes plus sujets à des réveils nocturnes. 7 astuces permettent de mieux dormir malgré la canicule et de profiter d’un sommeil réparateur.

    1. Dîner léger

    Plus le repas est copieux, plus la digestion est longue. Alors, surtout l’été, il est recommandé d’éviter les aliments trop lourds (fritures, pâtisseries, plats à base de fromage, etc.) au repas du soir et de privilégier les salades et les fruits d’été.

    2. Rester hydraté

    Assurez-vous d’être bien hydraté avant d’aller vous coucher et gardez une bouteille ou un verre d’eau près de votre lit afin de réduire au minimum le besoin de vous lever.

    N’oubliez pas que l’eau est votre meilleur allié. Il est déconseillé de boire des sodas sucrés ou des jus de fruits industriels.

    3. Faire descendre sa température corporelle avant de se coucher

    Prendre une douche ni trop froide, ni trop chaude pour éviter que notre corps fasse des efforts pour réguler sa température à 37 C. Une douche tiède avant d’aller se coucher favorise l’endormissement car elle permet de réduire la température de son corps.

    4. Ouvrir les fenêtres uniquement s’il fait plus frais dehors que dedans

    Garder fenêtres et volets clos la journée, surtout pour les pièces qui reçoivent du soleil. Les ouvrir la nuit, uniquement si l’air extérieur est plus frais que l’air intérieur.

    5. Humidifier la chambre

    2 astuces :

    • vaporiser de l’eau sur les rideaux. À chaque courant d’air, la chambre ne sera que plus fraîche.
    • suspendre une serviette mouillée et essorée à la fenêtre. En s’évaporant à l’air, l’eau atténuera la chaleur.

    6. Débrancher tous les appareils qui rejettent de la chaleur dans la chambre

    7. Porter des vêtements de nuit légers et amples

    Les vêtements en fibres naturelles comme le coton ou le lin, absorbent la sueur et permettent à la peau de respirer. Il faut éviter les tissus synthétiques qui absorbent moins bien la sueur. Supprimer les couettes et couvertures pendant cette période pour ne garder qu’un drap pour se couvrir.

    Les risques psychosociaux (RPS)

    Nous entendons souvent parler des risques psychosociaux ou de RPS. En quoi cela consiste-t-il ? Qui peut être touché ? Quelles en sont les conséquences ? ToutRoule fait le point.

    On qualifie de « risques psychosociaux » (ou RPS) les éléments qui portent atteinte à l’intégrité physique et à la santé mentale des salariés au sein de leur environnement professionnel.

    Indépendamment de leurs effets sur la santé des individus, les risques psychosociaux ont un impact sur le fonctionnement des entreprises (absentéisme, turnover, ambiance de travail, etc.) et peuvent concerner toutes les entreprises quel que soient leur taille et leur secteur d’activité.

    Les risques psychosociaux peuvent être induits par l’activité elle-même ou générés par l’organisation et les relations de travail. Les RPS se définissent généralement par :

    • le stress au travail (surcharge de travail, manque de moyens, manque d’autonomie, etc.) ;
    • les violences internes à l’entreprise (harcèlement, conflit, etc.) ;
    • les violences externes à l’entreprise (insultes, menaces, agressions, etc.).

    L’exposition à ces risques de travail peut avoir des conséquences sur la santé des salariés, notamment en termes de maladies cardio-vasculaires, d’affections psychiques, d’épuisement professionnel (burn-out), voire de suicide.

    Source : inrs

    Une obligation générale de sécurité incombe à l’employeur (article L. 4121-1 du Code du travail). Il lui revient d’évaluer les risques, y compris psychosociaux, et de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés.

    À côté de cette obligation de prévention, d’autres pratiques se développent dans les entreprises qui cherchent à développer le bien-être ou la qualité de vie au travail (QVT).

    IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ces sujets. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

    Panne de voiture : comment réagir ?

    Pneu crevé, panne d’essence, batterie déchargée, fumée suspecte, etc. Savoir réagir en cas de panne est primordial pour se mettre en sécurité, assurer celle de vos passagers et des autres usagers. Voici quelques conseils pour éviter la panique et avoir les bons réflexes en cas de panne de voiture.

    Les indispensables en voiture

    Pour rouler l’esprit tranquille, il y a des outils indispensables à avoir toujours dans sa voiture :

    • un triangle de signalisation et un gilet réfléchissant ;
    • un cric et une manivelle en cas de crevaison ;
    • une roue de secours en bon état (ou à défaut galette ou bombe anti-crevaison + compresseur) ;
    • des pinces de batterie ;
    • une lampe torche si vous tombez en panne la nuit ;
    • des ampoules de rechange.

    En cas de panne, voici quelques règles à respecter, pour votre propre sécurité et celle des autres automobilistes :

    • dès que votre voiture présente des anomalies ou problèmes d’ordre mécaniques, garez-vous sur le côté de la route. Au besoin, demandez l’aide d’autres personnes afin de manœuvrer correctement ou afin de pousser votre véhicule à un endroit sûr. Si vous êtes sur autoroute, dirigez-vous au plus vite sur la bande d’urgence ;
    • signalez votre présence en actionnant vos feux de détresse (ou warning) ;
    • mettez votre gilet de sécurité réfléchissant ;
    • placez un triangle de signalisation à +/- 30 mètres derrière votre véhicule si la panne de voiture survient sur route normale ;
    • appelez les urgences (si vous avez souscrit à une assistance, prenez contact avec eux). Signalez-leur aussi précisément que possible l’endroit où vous vous trouvez (pays, commune, rue, numéro, autoroute, borne kilométrique ou tout autre élément permettant de vous retrouver facilement), la nature de votre problème (type de panne ou d’accident, nombre de véhicule impliqués, nombres de passagers) et s’il y a des blessés. Suivez leurs instructions et attendez l’arrivée des secours.

    Que faire en cas de panne de voiture sur autoroute ?

    • quittez votre véhicule et réfugiez-vous derrière le rail de sécurité (tous les occupants du véhicule doivent quitter le véhicule, par mesure de sécurité) ;
    • n’essayez pas d’arrêter d’autres véhicules ;
    • ne tentez pas de réparation (danger d’être heurté par d’autres véhicules roulant à vive allure) ;
    • ne tentez jamais de traverser l’autoroute ;
    • composez le 112 pour les urgences. Si vous n’avez pas de téléphone portable, rendez-vous à la borne d’appel d’urgence la plus proche (en marchant toujours derrière le rail de sécurité).

    Comment bien mettre sa ceinture de sécurité ?

    Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire et indispensable car il protège le conducteur et les passagers en cas de collision. Alors comment bien la positionner ?

    LES BONNES PRATIQUES EN IMAGE :

    Le saviez-vous ?

    • dès 20 km/h, un choc subi sans ceinture peut être mortel ;
    • le poids d’un corps humain peut être multiplié par 10 en cas de projection dans un accident.

    + Information réglementation :

    En cas de contrôle de police, le défaut de port de la ceinture de sécurité expose le conducteur à payer une amende de 135 € et à un retrait de 3 points sur son permis de conduire. Il doit également s’assurer que les passagers mineurs qu’il transporte portent leur ceinture sous peine de sanction.

    + Bon à savoir :

    Si vous êtes arrêté en train de conduire en doudoune, vous risquez une amende de 135 euros et le retrait de points de votre permis de conduire

    Protéger sa vue du soleil

    Tout comme la peau, les yeux ont besoin d’être protégés lorsque les rayons UV sont importants. Comment protéger ses yeux pour profiter des beaux jours en toute sécurité ?

    Le danger du soleil pour notre corps est provoqué par les rayonnements ultraviolets (UV) qui émanent de celui-ci.

    Ces deux types d’UV sont invisibles pour l’homme et parviennent aux yeux de trois manières :

    • de façon directe : l’intensité de la lumière varie selon la saison, le lieu géographique et l’altitude ;
    • par diffusion : l’intensité de la lumière dépend notamment de la présence de nuages ou non ;
    • par réflexion : l’intensité des rayons UV est augmentée par la réverbération au sol (ex. l’herbe, l’eau, la neige, le sable, etc.).

    Le meilleur équipement de protection contre les rayons UV reste les lunettes de soleil.

    Il est important de bien les choisir, avec des verres filtrant les UVA et les UVB.

    De plus, les lunettes de soleil doivent porter le sigle CE et la catégorie de protection (de 1 à 4). Plus la catégorie est élevée, plus les verres filtreront la luminosité solaire.

    Bon à savoir :

    La catégorie 3 est conseillée pour la plupart des situations d’ensoleillement.

    Les yeux des enfants sont plus sensibles encore aux rayons du soleil. Protégez-les avec un chapeau ou une casquette, ou avec des lunettes adaptées à la forme de leur visage, qui resteront bien en place.

    Lors d’activités physiques et sportives, n’oubliez pas également de protéger vos yeux avec :

    • une visière
    • des lunettes de natation, ou des lunettes de protection pour le vélo ou la moto.

    Elles agissent contre le soleil, bien sûr, mais aussi contre le vent, les poussières et les brindilles.

    Travail sous fortes chaleurs en atelier : nos conseils

    Les activités au sein des ateliers peuvent être soumises à des variations de température importantes tout au long de l’année. Pour prévenir les éventuels coups de chaleur et la déshydratation, il est important d’adopter les bons réflexes.

    En cas de forte chaleur, quelques principes essentiels doivent être suivis :

    1°) Prendre de bonnes habitudes :

    boire de l’eau régulièrement, sans attendre la sensation de soif, qui est un signe de déshydratation (un verre d’eau toutes les 15 ou 20 minutes) ;

    • prendre des repas adaptés à la situation de travail, et éviter les repas trop gras et trop copieux ;
    • limiter les sorties et l’exposition au soleil, notamment aux heures les plus chaudes ;
    • privilégier les activités en zone ombragée et faire des pauses régulièrement ;
    • éviter les efforts importants et privilégier l’utilisation des aides mécaniques à la manutention (chariot, diable, etc.).

    2°) Comment réagir ?

    En cas de fortes chaleurs, il est possible d’être victime de déshydratation et de coup de chaleur. Les signaux tels que la fièvre, le pouls qui s’accélère et la respiration rapide, les maux de tête, etc. ne doivent pas être pris à la légère, que ce soit au travail ou à la maison.

    Que faire si une personne souffre d’un coup de chaleur ? Alerter les secours en contactant le 15 (SAMU) ou le numéro d’appel européen des services de secours : 112.

    Que faire en attendant les secours ?

    • boire de l’eau ;
    • se mouiller la tête ;
    • se mettre à l’ombre ou dans une pièce fraîche.

    Zoom sur un outil : le démonte-pneu semi-automatique

    L’utilisation du démonte-pneu semi-automatique est efficace dans la réalisation de son activité mais permet également de prendre soin de son corps. Faisons le point sur les atouts de cet outil.

    L’élévateur peut également être mobile : il s’agit d’un lève-roue mobile électrique.

    Le démonte-pneu semi-automatique permet :

    • de diminuer les postures contraignantes durant le montage et le démontage de pneumatiques, ainsi que les efforts associés ;
    • pour son usage, le salarié doit manipuler une pédale qui permet le positionnement du pneu à hauteur et le desserrage de la jante du pneu. Ainsi, la rotation de la table tournante déchausse le talon supérieur et inférieur du pneu sans solliciter d’effort de la part du salarié.

    Le démonte-pneu semi-automatique est équipé de deux options :

    1) un bras d’assistance complémentaire intégré, appelé 3e bras ;

    2) un élévateur latéral électrique ou pneumatique, appelé élévateur fixe, et intégré directement au bâti de l’équipement.

    Le risque d’hydrocution

    Le refroidissement brutal appelé choc thermique ou hydrocution est un phénomène qui entraîne une syncope avec ou sans perte de connaissance voire un arrêt cardiaque. Retrouvez nos conseils pour l’éviter et avoir les clés pour bien réagir.

    L’hydrocution est un accident fréquent qui survient l’été et qui est causé par une entrée trop rapide dans l’eau froide, et par une trop grande différence de température entre le corps et l’eau.

    Tout le monde peut être victime d’une hydrocution, néanmoins les personnes les plus fragiles sont plus à risque et doivent être davantage surveillées c’est le cas notamment : des enfants, des personnes âgées et des personnes atteintes de maladie cardiaque.

    Voici nos conseils pour éviter l’hydrocution :

    • éviter les expositions au soleil trop prolongées et aux heures les plus chaudes (entre 12 h et 16 h) ;
    • entrer de manière progressive dans l’eau tout en mouillant la nuque, la tête, les bras puis le torse. ;
    • si possible, prendre une douche pas trop froide avant d’entrer dans l’eau ;
    • éviter de vous baigner dans une eau trop froide (inférieur à 18 degrés pour les adultes et inférieur à 20 degrés pour les enfants);
    • après le repas, attendre 1 h 30 à 2 h avant de vous baigner ;
    • ne pas se baigner :
      • si vous avez bu de l’alcool en excès ou avez mangé un repas trop copieux ;
      • dans des zones non surveillés si vous êtes seul ;
    • dans les piscines, entrer dans l’eau à l’aide d’une échelle plutôt que de sauter ou plonger.

    Les symptômes d’une hydrocution sont : des démangeaisons, des frissons, des crampes, des troubles auditifs ou visuels, des maux de têtes qui apparaissent brutalement, un état de fatigue soudain ou une pâleur sur le visage.

    Comment réagir en cas d’hydrocution ?

    Pour venir en aide à une personne frappée d’hydrocution, il faut bien entendu la ramener aussitôt sur la terre ferme et alerter les secours : les maîtres-nageurs sauveteurs, le 112, le Samu (15) ou les pompiers 18.

    Prévenir les chutes d’objets

    La chute d’objets peut engendrer un risque de blessure et de dommages corporels (lumbagos, entorse, etc.). Elle peut provenir : du stockage, d’un étage supérieur ou même de l’effondrement de matériaux. Il est donc nécessaire de prévenir ce risque, notamment en aménageant les postes de travail.

    Voici des moyens de prévention qui concernent :

    Les locaux :

    • S’assurer que les allées de circulations soient
      libres et banalisées

    L’entretien :

    • Ne rien stocker sur les zones de passage

    L’organisation :

    • Éviter le stockage de matériel lourd en hauteur ( (prendre en compte le poids des objets pour organiser le stockage : les plus lourds en bas et les plus légers en haut)
    • Limiter la hauteur des stockage comme indiqué dans le visuel ci-dessous :

    Les moyens humains :

    • Porter ses Equipements de Protection
      Individuelle – EPI (chaussures de sécurité, lunettes de protection, etc.)

    Bon à savoir : il est important de prendre en compte la fréquence d’utilisation d’un matériel stocké pour le ranger de manière accessible et pratique.

    IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

    Coup de soleil : le prévenir et réagir

    La survenue d’un coup de soleil est une brûlure induite par les rayons ultraviolets (UV). La peau devient rouge, douloureuse, et quelques plaques peuvent apparaître. Retrouvez les bons réflexes à adopter pour éviter le coup de soleil et y réagir !

    La gravité du coup de soleil varie en fonction du type de peau, de la durée et de l’intensité d’exposition ainsi que de sa localisation.

    Il faut environ une semaine pour que survienne la cicatrisation avec une phase de desquamation (peau qui pèle).

    Lorsque la blessure engendre des cloques et que de nombreux vaisseaux sanguins ont été détruits, la disparition est plus longue. Cela peut prendre entre deux semaines à un mois pouvant engendrer sur la peau des tâches ou cicatrices.

    Comment éviter le coup de soleil ?

    • nourrir sa peau au quotidien, car une peau bien hydratée se défend mieux et bronze sans se dessécher ;
    • appliquer de la crème solaire en choisissant un indice adapté à son type de peau . Faire attention aux premières expositions : indice 30 ou 50 pour les peaux les plus fragiles et les enfants. Il faut continuer à mettre de la crème solaire même lorsque nous sommes bronzés car cela permet d’avoir un bronzage progressif et moins nocif pour la peau ;
    • mettre sa crème avant l’exposition et l’appliquer généreusement. Il faut renouveler l’application toutes les 2 heures et après les baignades ;
    • ne pas s’exposer entre 12 h et 16 h ;
    • limiter la durée de l’exposition ;
    • mettre en plus un t-shirt et un chapeau aux enfants et ne pas exposer les bébés ;

    Que faire en cas de coup de soleil ?

    En cas de brûlure simple, certains gestes apaisent la peau :

    • ne plus s’exposer, se mettre bien à l’ombre ;
    • boire en abondance afin de combattre la déshydratation ;
    • appliquer des crèmes apaisantes « après-solaire » ou des émulsions spécifiques pour les brûlures, (Cicalfate, Cicabio, Biafine ou encore un gel à l’aloe vera si vous n’avez pas d’allergie à ces produits) ;
    • en cas de cloques, il ne faut pas les percer mais les recouvrir d’un pansement stérile ; surveiller sa température ;
    • en cas de maux de tête ou fièvre, prendre un paracétamol.

    Si le coup de soleil a provoqué des brûlures cutanées importantes il est nécessaire de consulter son médecin traitant qui pourra prescrire un traitement médical (pansement avec ou sans antibactérien, antalgiques, réhydratation, etc.).