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#TOUTROULE, l'espace prévention et solidarité pour les professionnels de l'automobile.

Prévenir les risques liés aux vibrations

L’exposition aux vibrations se produit lorsque nous entrons en contact avec des outils, des sièges ou des planchers vibrants. Sur le long terme, l’utilisation régulière de machines vibrantes expose les personnes à des secousses, des chocs et des vibrations transmises à l’ensemble du corps. ToutRoule vous partage ses conseils pour se protéger.

Dans le domaine de l’automobile, les vibrations peuvent être transmises à toute la partie supérieure du corps (surtout les bras, les épaules ou les mains) lors de l’utilisation de la clé à chocs, de la boulonneuse, de la meuleuse d’angle (disqueuse), du pistolet à aiguilles, ou encore de la ponceuse vibrante.

La conduite de véhicules utilitaires, ou de voitures en général, engendre aussi des vibrations, cette fois-ci transmises à l’ensemble du corps.

Quelques conseils pour prévenir les risques liés aux vibrations :

  • veiller à bien porter les vêtements de protection (ceinture dorsale, protèges-poignets, harnais de force, etc.) ;
  • prendre des temps de repos pour permettre une meilleure récupération ;
  • penser à pratiquer une bonne relaxation musculaire régulière ;
  • garder les mains au chaud à l’abri de l’humidité en portant des gants (l’exposition au froid peut-être un facteur aggravant) ;
  • prendre en compte la détection de symptômes précoces grâce à un examen médical (parlez-en au médecin du travail).

Prendre soin de sa vue au quotidien

La vision joue un rôle primordial dans nos relations de tous les jours. Il est important de préserver sa vue et se faire dépister quel que soit son âge. ToutRoule vous partage ses conseils pour avoir 10/10 à chaque œil !

La vision est une fonction essentielle pour apprendre, travailler, se déplacer ainsi que pour développer et tisser des liens sociaux dans notre quotidien. Il est donc essentiel de protéger notre capital visuel en fonction de son âge, de son mode de vie et de ses activités.

Le manque de dépistage précoce justifie l’augmentation des déficiences visuelles dans le monde, puisque de nombreuses personnes n’ont pas accès aux soins et aux examens de prévention.

Chez les adultes, une déficience visuelle a des répercussions sur la vie de tous les jours comme l’inclusion sur le marché du travail, et peut entrainer un isolement social, une hausse d’anxiété et de dépression.

D’après le Ministère de la Santé et de la Prévention, en France, 75 % des plus de 20 ans et 97 % des plus de 60 ans sont concernés par des troubles de la vision (myopie, hypermétropie, astigmatisme, presbytie, etc.).

La journée mondiale de la vue, qui se tient au mois d’octobre, et qui est portée par l’IAPB*, a pour objectif d’attirer l’attention sur la cécité et la déficience visuelle mais aussi de mettre en avant les moyens de prévention pour protéger sa vue.

Pour prendre soin de vos yeux au quotidien, il est recommandé de :

  • faire des contrôles médicaux réguliers chez son ophtalmologue. Pour les adultes porteurs de lunettes ou de lentilles de contact, une visite tous les deux ans. Pour les personnes de plus de 45 ans, une consultation annuelle est conseillée pour surveiller tout développement de pathologies oculaires. Pour les enfants, une consultation dès la première année de vie de l’enfant, puis à l’âge de 3 ans, 6 ans et 12 ans ;
  • bien hydrater ses yeux. Buvez régulièrement de l’eau pour rester aussi hydraté que possible et n’hésitez pas à cligner des yeux car cela entraîne une petite sécrétion lacrymale. Il est possible d’utiliser du sérum physiologique qui a un effet hydratant et nettoyant local ;
  • se protéger des écrans. Nous passons de plus en plus de temps sur les écrans, voici nos conseils pour préserver sa vue face aux écrans ICI ;
  • respecter des règles d’hygiène et aérez-vous. Lavez-vous les mains pour préserver vos yeux si vous les frottez ou manipulez des lentilles. Tout comme le reste de notre corps, nos yeux ont également besoin d’air frais. Une promenade peut aider vos yeux fatigués à se détendre ;
  • bien manger. La vue s’entretient aussi dans l’assiette ! Il est recommandé d’avoir une alimentation équilibrée et de faire attention à consommer suffisamment de zinc, de lutéine et les oméga 3 : Les poissons gras comme le saumon, le brocoli, les épinards, les caroténoïdes (fruits et légumes orangés), les légumes feuilles, etc.

* International Agency for the Prevention of Blindness (Agence internationale pour la prevention de la cécité).

Enseignant de la conduite : les actions pour réduire les risques

Autrefois appelés « moniteurs auto-école », les enseignants de conduite exercent un métier en pleine mutation ces dernières années. Les risques professionnels auxquels ils sont exposés évoluent constamment. ToutRoule partage le code de conduite pour prévenir les risques et préserver sa santé.

Afin de maîtriser au mieux les risques liés au métier d’enseignant de conduite, certaines actions simples peuvent être mises en œuvre :

Le stress et la fatigue

  • s’organiser pour éviter les pics de stress (itinéraires, horaires, variation des activités, etc.) ;
  • veiller à son hygiène de vie (activité physique, alimentation, sommeil, etc.).

L’agression

  • être diplomate et souriant ; il s’agit de la meilleure arme face un interlocuteur qui perd son sang-froid.

L’accident routier

  • vérifier régulièrement le bon état du véhicule ;
  • prévenir l’état de fatigue afin de rester vigilant à son environnement : faire des pauses régulières, alterner les leçons de conduites avec les leçons de code au cours de la journée, etc.

Les troubles musculo-squelettiques (TMS)

  • s’étirer régulièrement et varier les positions ;
  • ajuster et aménager son poste de travail ;
  • exercer une activité physique régulière.

La pollution

  • aérer régulièrement le véhicule ;
  • nettoyer régulièrement et méticuleusement l’habitacle du véhicule.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

La journée nationale des aidants

On estime à environ 10 millions* le nombre d’aidants en France. Un aidant est une personne qui prend soin au quotidien d’un proche âgé, malade, ou en situation de handicap. La Journée Nationale des Aidants qui se tient le 6 octobre, met en avant les aidants et les aides dont ils peuvent bénéficier. ToutRoule fait le point.

Les aidants familiaux accompagnent, sans relâche, leur proche et beaucoup d’entre eux souffrent d’isolement et d’épuisement.

Les tâches des aidants sont variées, allant des courses à l’accompagnement chez le médecin, en passant par les tâches ménagères, le jardin, le bricolage ou même parfois des aides plus spécifiques comme l’aide à l’alimentation. Dans de nombreux cas, ces aides se dispensent dans le cadre familial, maintenant ainsi un lien intergénérationnel.

La Journée Nationale des Aidants du 6 octobre, rassemble les initiatives et événements sur tout le territoire français pour soutenir les aidants.

Cette journée est l’occasion de rendre visibles les 10 millions* d’aidants en France, de les soutenir en leur facilitant l’accès à l’information sur leurs droits, les aides existantes et les démarches à effectuer.

Pour plus d’informations, cliquez ici.

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* Source : solidarites.gouv.fr

Tout savoir sur la campagne anti-grippe

Le virus de la grippe sévit habituellement d’octobre à mars. La grippe est une maladie contagieuse, qui peut être très grave pour certains (aggravation d’une maladie chronique, hospitalisation et parfois même décès). Qui sont les personnes à risques ? Quand se faire vacciner ? ToutRoule fait le point.

La grippe est une maladie particulièrement grave pour les personnes à risque. Elle touche chaque hiver entre 2 et 6 millions de personnes.

La vaccination contre la grippe revêt une importance particulière pour la protection des personnes à risque de développer des formes graves de la grippe et celles des professionnels de santé.

La vaccination contre la grippe est recommandée pour :

  • les personnes âgées de 65 ans et plus ;
  • les personnes de moins de 65 ans, y compris les enfant dès l’âge de 6 mois, souffrant de certaines maladies chroniques (liste des personnes éligibles dans le calendrier des vaccinations) ;
  • les femmes enceintes ;
  • les personnes souffrant d’obésité (indice de masse corporelle (IMC) supérieur ou égal à 40) ;
  • les personnes séjournant dans un établissement de soins de suite ou dans un établissement médicosocial d’hébergement quel que soit leur âge.

Mais également pour :

  • les professionnels de santé et tout professionnel en contact régulier et prolongé avec des personnes à risque de grippe sévère ;
  • l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque de complication grave de la grippe et des personnes immunodéprimées ;
  • les aides à domicile des particuliers employeurs vulnérables.

La stratégie de prévention de la grippe repose sur 2 piliers :

  • pour tous : la prévention de la grippe passe par l’adoption des gestes barrières qui permettent de limiter la contamination et la dissémination des virus ;
  • pour les personnes à risque, la vaccination est essentielle.

Qui peut vacciner ?

Les professionnels de santé habilités à vacciner sont les médecins, les infirmiers, les pharmaciens et les sage-femmes. Leurs compétences ont récemment été élargies en matière de vaccination.

Pour les personnes à risque, et sur présentation du bon de prise en charge et de leur carte Vitale, l’injection du vaccin est prise en charge dans les conditions habituelles. Elle est prise en charge à 100 % pour les patients bénéficiant d’une affection de longue durée (ALD) pour lesquelles le vaccin est recommandé ou au titre de l’assurance maternité.

Si vous êtes concerné par les recommandations de vaccination, votre caisse d’assurance maladie vous envoie une invitation et un bon de prise en charge. Ce bon vous permettra de bénéficier gratuitement du vaccin antigrippal et d’être remboursé de l’injection.

Source : ameli.fr

Travail sous la voiture : les bonnes postures

Pour limiter les contraintes sur son corps, il est important d’adapter et d’aménager son environnement de travail en fonction de l’activité effectuée. Retrouvez les bonnes pratiques à adopter lors du travail sous la voiture.

Le travail sous véhicule présente plusieurs contraintes, notamment :

  • le travail en position prolongée avec la tête en extension et les bras au-dessus de la tête ;
  • des efforts répétés liés notamment au retrait difficile de certaines pièces ;
  • le travail contre la gravité ;
  • le travail en zone sombre, le véhicule faisant ombrage.

Pour limiter les contraintes lors de cette activité, il est possible d’agir sur les points suivants :

1. Adapter la hauteur de travail

À l’aide du pont élévateur, il convient d’abaisser le véhicule le plus près possible de la tête du travailleur. Un poste trop haut oblige à travailler à bout de bras et à garder les épaules en flexion.

2. Choisir des outils adaptés à la tâche

Le travail sous véhicule s’accompagne souvent de l’utilisation de différents outils. Pour limiter les risques d’apparition de Troubles musculo-squelettiques (TMS), il faut veiller à :

  • utiliser une rallonge pour ramener l’outil près du tronc et diminuer l’extension de l’épaule, si cela est possible ;
  • tenir l’outil à deux mains pour que l’effort et les éventuels contrecoups soient répartis sur les deux bras.

3. Limiter les efforts

  • adapter les méthodes de travail en privilégiant les méthodes de travail permettant de limiter les effets de la gravité :une des particularités du travail sous véhicule est qu’il faut effectuer les efforts contre la gravité. Une approche permettant de diminuer les risques de TMS consiste à utiliser des équipements de soutien tels que les vérins ou tables mobiles pour limiter les effets de la gravité.
  • éviter l’utilisation de masse ou de marteau, générateurs de chocs, si l’utilisation d’un autre outil est possible, notamment pour retirer des pièces qui seraient coincées. Par exemple, utiliser un pied-de-biche pour enlever une roue.

4. Avoir un éclairage adapté au poste de travail

Cela peut être fait grâce à un éclairage au sol ou bien par des éclairages d’appoint du type baladeuse ou lampe frontale.

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Utiliser les produits chimiques en toute sécurité

À la maison ou au travail, nous sommes entourés de produits chimiques, parfois très dangereux pour notre santé. Comment les identifier ? Quelles sont les précautions à prendre avant de les utiliser ? Voici quelques points de repère…

Nous utilisons quotidiennement de nombreux produits chimiques par exemple pour laver les sols ou encore pour jardiner et bricoler. Ces produits ne sont pas sans conséquence pour notre santé, et il convient d’y faire extrêmement attention.

Les produits chimiques peuvent pénétrer dans notre corps de trois manières :

Le premier geste de prévention à avoir avant l’utilisation d’un produit chimique est de lire son étiquette et son mode d’emploi. Les neuf pictogrammes de danger vous alertent, notamment sur les effets nocifs des produits :

Concernant les produits utilisés sur le lieu de travail, les fournisseurs ont l’obligation de vous remettre également la Fiche de Données de Sécurité (FDS) du produit qui précise les règles à respecter pour le stockage et de l’utilisation du produit.

VOICI NOS CONSEILS LORSQUE VOUS UTILISEZ UN PRODUIT CHIMIQUE :

  • pensez à vous protéger : masque, lunettes, gants résistant aux produits chimiques et tenue adaptée ;
  • ne dépassez pas la dose de produit nécessaire et ne mélangez pas les produits entre eux ;
  • refermez-les après usage ;
  • rangez-les hors de portée des enfants et respectez les conditions de stockage précisées sur l’étiquette ou la FDS ;
  • conservez les produits dans leur emballage d’origine et ne les transvasez jamais dans un autre récipient, surtout alimentaire ;
  • jetez les emballages vides fermés. S’il reste du produit, ne le videz pas dans la nature mais portez-le à la déchetterie ;
  • utilisez le produit en milieu aéré et évitez de l’utiliser sur une trop longue période ;
  • évitez au maximum d’utiliser ces produits si vous êtes enceinte, asthmatique ou cardiaque, ou si vous souffrez d’une insuffisance respiratoire.

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Protéger ses yeux de la lumière bleue

Nous sommes chaque jour un peu plus nombreux à être exposés à la lumière bleue émise par les appareils électroniques, surtout le soir, qui peut perturber le sommeil et l’endormissement et contribuer à la fatigue diurne. Retrouvez nos conseils pour avoir à l’œil la lumière bleue artificielle…

La lumière bleue naturelle du soleil est importante pour maintenir le rythme circadien (notre cycle naturel de sommeil et d’éveil). Elle aide aussi à améliorer l’humeur, la mémoire et les fonctions cognitives.

La lumière bleue artificielle est émise par les appareils électroniques, on la trouve, par exemple :

  • dans l’éclairage public ;
  • les phares de voiture ;
  • certains éclairages d’ambiance ;
  • les lampes torches.

Mais elle est surtout présente dans les LED de nos écrans :

  • ordinateur ;
  • téléviseur ;
  • tablette ;
  • smartphone.

Ces appareils faisant partie de notre quotidien, nous sommes constamment exposés à la lumière bleue artificielle, parfois sans même nous en rendre compte.

Une trop grande exposition à la lumière bleue émise par les appareils électroniques supprime la production de la mélatonine, retarde l’endormissement et réduit la vigilance matinale. Le problème est particulièrement aigu chez les adolescents chez qui le cycle veille-sommeil est décalé comparativement à celui des jeunes enfants ou des adultes.

Voici nos conseils pour protéger vos yeux :

  • respecter les distances recommandées avec les appareils : placer l’équipement à une longueur équivalente à celle de l’avant-bras (téléphone, tablette, ordinateur) et de 3 à 4 mètres pour la télévision ;
  • réglez la luminosité de votre écran. Elle doit être douce ;
  • faites des micropauses oculaires. Quittez votre écran des yeux régulièrement en regardant au loin quelques secondes ;
  • en soirée, utiliser la fonction filtre anti-lumière bleue de votre appareil ou installer une application permettant de modifier la température des couleurs en fonction de la journée et de réduire l’émission de lumière bleue ;
  • portez au besoin des lunettes anti-lumière bleue.

Risque de coupure : comment l’éviter ?

Que ce soit au travail ou à la maison, chacun de nous est exposé quotidiennement au risque de coupure. Allant de la simple égratignure à l’entaille profonde, il peut avoir de lourdes conséquences et touche principalement les mains et les doigts. Retrouvez nos recommandations pour réduire ce risque.

Le risque de cisaillement, de coupure ou de sectionnement appartient à la catégorie du risque mécanique. Il est indissociable de l’utilisation d’une machine, d’un outil ou d’un équipement.

À la maison

De nombreux accidents se déroulent à la maison et notamment les accidents liés à l’utilisation de couteaux de cuisine, à la manipulation des lames d’une tondeuse à gazon ou encore d’une tronçonneuse.

Au travail

Les accidents de travail qui impliquent des coupures sont très répandus, notamment dans la branche des services de l’automobile dans laquelle les salariés sont amenés à utiliser des équipements tranchants (meuleuse, scie, pinces coupantes, etc.). Les accidents les plus graves atteignant les tendons ou faisant état d’un sectionnement peuvent engendrer, dans le pire des cas, une incapacité de travail permanente.

Conseils et recommandations à la maison et au travail :

  • utiliser des d’outils sécurisés (coupe-film sécurisé, cutter avec lame rétractable, boite de conserve avec ouverture facile, etc.) ;
  • privilégier des dispositifs équipés de protections (barrières, grilles, lasers, tapis sensibles, etc.) ;
  • respecter les bonnes pratiques d’utilisation des outils (ne pas orienter la lame du couteau/cutter vers soi, s’appuyer sur un plan de travail stable, etc.) ;
  • se protéger : utiliser des EPI (gants, tablier, etc.) ;
  • Prendre son temps et être concentré sur sa tâche.

Le saviez-vous ?

45 % des accidents domestiques sont liés à des coupures dont plus de la moitié concernent les enfants âgés de 0 à 16 ans.

On fait le point sur « mon bilan prévention »

Vous souhaitez devenir acteur de votre santé mais vous vous interrogez pour savoir comment faire et vers qui vous tourner ? Le dispositif Mon bilan prévention mis en place par l’Assurance maladie est là pour vous ! En quoi consiste-t-il ? Qui peut en bénéficier ? ToutRoule fait le bilan !

Mon Bilan Prévention est un rendez-vous qui permet de rencontrer un professionnel de santé, afin d’aborder différents sujets tels que : les habitudes de vie, les maladies chroniques, les dépistages, le point sur sa vaccination, etc.

Savez-vous que les maladies chroniques représentent la première cause de mortalité mondiale et que cela représente 86 % des décès en Europe*.

Mon bilan prévention permet de repérer les facteurs risques, afin d’aider les patients à devenir acteur de leur santé. Pour réaliser ce bilan, il est possible de s’adresser à :

  • un médecin ;
  • un infirmier ;
  • un pharmacien ;
  • une sage-femme.

Les tranches d’âges qui bénéficient de Mon Bilan prévention sont les :

  • 18-25 ans ;
  • 45-50 ans ;
  • 60-65 ans ;
  • 70-75 ans.

En amont du Bilan Prévention, il est possible de remplir un autoquestionnaire (environ 40 questions) mais celui-ci n’est pas obligatoire.

D’une durée de 30 à 45 minutes le bilan se déroule en 3 étapes :

  1. repérage des risques individuels (antécédents médicaux, comportement et habitude de vie, etc.) ;
  2. priorisation d’un ou deux sujets de prévention (priorisation d’un ou deux sujets à aborder. Le but étant de traiter le ou les deux sujets prioritaires et ainsi trouver la motivation pour réaliser un changement d’habitude) ;
  3. Rédaction du Plan personnalisé de prévention (PPP) : objectifs, obstacles, actions, ressources.

Mon Bilan Prévention est totalement pris en charge par l’Assurance Maladie pour tous les assurés, sans frais à avancer. Vous souhaitez en savoir plus ? N’hésitez pas à consulter le livret mis à disposition ICI

* Source : ameli.fr

Que faire en cas de brûlure ?

Au quotidien, les occasions de se brûler sont nombreuses : barbecue renversé, contact appuyé avec une plaque de cuisson, projection de produits chimiques ménagers, etc. Superficielle ou profonde, une brûlure cutanée impose des réflexes et des soins adaptés. Retrouvez-nos conseils.

70 % des brûlures ont lieu au domicile et plus de la moitié touchent des enfants de moins de cinq ans. Ne laissez rien à portée des petites mains, rentrez les manches des casseroles vers le mur et tenez à distance les objets chauds comme le fer à repasser.

Si malgré des précautions, une brûlure survient, voici les bons réflexes à mettre en place :

  • refroidissez dès que possible la brûlure avec de l’eau à température ambiante durant 15 à 20 minutes au minimum et tant qu’elle reste douloureuse. Vous empêcherez ainsi la peau de continuer à brûler et soulagerez la douleur ;
  • en cas de brûlure avec un produit chimique, rincez abondamment la plaie à l’eau tiède le plus tôt possible et pendant au moins 30 minutes, afin de diluer le produit toxique. Reportez-vous à la notice du produit et contacter les secours.

Que faire en cas de coup de soleil ?

Privilégier l’aloe vera en gel qui fonctionne très bien sur les brûlures, aussi l’huile de ricin et l’huile essentielle de lavande aspic.

Le saviez-vous ?

Sur une brûlure, n’appliquez ni beurre, ni huile, ni vinaigre. Évitez aussi les glaçons, car ils auraient pour effet d’aggraver la destruction des tissus. De même, pas de pansement sur une brûlure chimique !

Si vous n’avez pas de point d’eau à proximité, pour une brûlure autre que chimique, il est possible d’utiliser des compresses hydrogel (disponibles en pharmacie).

Boire de l’eau pour éviter la surchauffe !

Hydrater son corps, c’est comme ajouter du liquide de refroidissement dans son moteur ! L’eau est donc essentielle à notre corps. Retrouvez nos conseils pour rester hydraté.

Avoir soif est déjà un signe de déshydratation. Lorsque l’on est déshydraté, on peut également ressentir des maux de tête, de la fatigue ou des vertiges.

Notre corps est constitué à 60 % d’eau : il faut absolument remplacer les pertes quotidiennes pour fonctionner sans panne. Il est donc nécessaire de compenser en buvant au moins 1,5 L d’eau par jour. Les besoins peuvent augmenter selon l’âge, la teneur en sel des aliments, la chaleur ambiante et l’activité physique.

Les pertes hydriques quotidiennes sont égales à environ 2,6 L, soit :

• 1,7 L par l’urine et les selles

• 0,5 L par la peau

• 0,4 L par la respiration

Pour rester hydrater tout au long de la journée :

Bon à savoir : Les boissons non sucrées comme le café, le thé, la tisane ou l’eau aromatisée sans sucre ajouté vous hydratent aussi bien que l’eau. Le café et le thé doivent être limités à 3 par jour pour prévenir le risque cardio-vasculaire et éviter l’anxiété, le stress et les troubles du sommeil.

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