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Tout savoir sur le congés de proche aidant

Le congé de proche aidant permet au salarié, sans condition d’ancienneté, de cesser temporairement son activité pour s’occuper d’un proche présentant un handicap ou une perte d’autonomie d’une particulière gravité. ToutRoule vous informe sur les modalités.

Le congé de proche aidant est ouvert aux salariés de droit privé, aux agents publics, aux indépendants et aux demandeurs d’emploi indemnisés qui aident un proche en situation de handicap ou un proche âgé en perte d’autonomie.

Le proche aidé peut être :
• son conjoint ; concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité (PACS) ;
• son ascendant (par exemple : père) ou descendant (par exemple : fille) ;
• l’enfant dont il assume la charge ;
• son collatéral jusqu’au quatrième degré (frère, sœur, oncle, tante, neveux, nièces, grands-oncles et tantes ; petits-neveux et nièces ; cousins et cousines germains) ;
• l’ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu’au quatrième degré de son conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité (PACS) ;
• une personne, sans lien de parenté avec lui, avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables, et à qui il vient en aide de manière régulière et fréquente à titre non professionnel pour accomplir tout ou partie

La personne aidée doit résider de manière stable et régulière en France. Peu importe qu’elle vive à son domicile, ou qu’elle soit hébergée dans un établissement ou une maison de retraite.

Comment faire la demande ?
Les salariés adressent à leur employeur une lettre recommandée avec demande d’avis de réception l’informant de leur volonté de suspendre leur contrat de travail pour bénéficier du congé de proche aidant (modèle de courrier service-public.fr).

L’employeur ne peut pas refuser le congé. En cas de refus de l’employeur, le salarié peut solliciter le conseil de prud’hommes (CPH).

Sa durée maximale est de 3 mois, renouvelable dans la limite d’un an sur l’ensemble de la carrière professionnelle, à défaut d’accord collectif plus favorable. Le maintien dans l’emploi est garanti.

Le congé peut être fractionné. Le congé peut également être transformé en période de travail à temps partiel, sous réserve de l’accord de l’employeur.

L’allocation journalière du proche aidant (AJPA) indemnise le congé proche aidant. Pour en savoir plus CLIQUEZ ICI

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Prévenir l’apparition des troubles musculosquelettiques (TMS)

Dans les services de l’automobile, l’activité professionnelle peut parfois exposer à des risques d’apparition de troubles musculosquelettiques. S’il convient d’agir sur plusieurs facteurs pour limiter leur apparition, il est possible de mettre en place une routine personnelle pour agir à son niveau sur les TMS et préserver son capital santé.

Les contraintes physiques de l’activité de travail (gestes et postures, port de charge), ainsi que les contraintes psychosociales (autonomie dans le travail, relations interpersonnelles) et celles liées à l’organisation du travail participent à l’apparition des TMS.

Chacun peut être acteur de la prévention des TMS à son niveau. En effet, si notre façon de travailler fait partie des causes d’apparition des TMS, il est possible d’adopter une routine pour limiter leur apparition et préserver son capital santé en prenant le temps de :

1 – Se préparer à l’activité, en réalisant 5 minutes d’échauffement pour préparer vos articulations aux sollicitations et ainsi diminuer le risque de blessure.

2 – Respecter les principes d’économie posturale
L’économie posturale consiste à adopter des positions et des gestes efficaces afin de préserver les muscles et les articulations.
Il est important de respecter les grands principes suivants :

  • Travailler à hauteur : Essayez au maximum d’adapter la hauteur de votre poste de travail pour limiter les contraintes sur vos articulations.
  • Limiter la fatigue d’une posture contraignante : Rapprochez-vous de la zone de travail et utilisez votre corps pour créer des points d’appui. Assurez-vous également d’être stable et à la bonne hauteur de travail.
  • Soulever une charge : Utilisez de préférence une aide à la manutention. Pliez les genoux et gardez le dos aussi droit que possible, utilisez la force des jambes pour soulever.
  • Déplacer une charge : autant que possible, préférer pousser une charge plutôt que de la tirer.
  • Adapter votre poste pour le travail sur écran : Appuyez votre dos contre le dossier, de sorte à vous vous positionner entre 45 et 80 cm de votre écran. Le haut de l’écran doit se situer au niveau de la ligne d’horizon de votre regard. Vos coudes doivent également reposer sur un support.

3 – Lever les tensions après l’activité
Réalisez des exercices d’étirements après une activité physique ou après sa journée de travail permet de lever les tensions et facilite ainsi le relâchement musculaire. Ces mouvements permettent également de redonner de la mobilité articulaire et de la souplesse.

Bon à savoir : IRP AUTO Solidarité-Prévention propose des cours de sport en ligne accessible depuis votre Espace Solidarité-Prévention, n’hésitez pas à vous lancer ! Connectez-vous à votre compte.

Lire une étiquette de produit dangereux

Manipuler des produits chimiques n’est jamais anodin. Les étiquettes sur les produits chimiques sont votre principale source d’informations et de conseils pour éviter tout accident. ToutRoule vous partage ses 7 conseils pour limiter tout risque !

Les principales informations requises sur les emballages des substances et mélanges classés dangereux sont :

1°) L’identité du fournisseur

Nom, adresse et numéro de téléphone

2°) Les identificateurs de produit

Le nom chimique et dans certains cas le numéro d’identification, le nom commercial et l’identité de certaines des substances contenues dans le mélange qui sont responsables de la classification

3°) Les pictogrammes de danger

Il s’agit de symboles noir sur un fond blanc avec encadré rouge, ils sont destinés à communiquer sur les principaux dangers contenus dans le produit

4°) Les mentions d’avertissement

On distingue deux catégories « DANGER » (utilisé pour les catégories de dangers les plus sévères) et « ATTENTION »

5°) Les mentions de danger

La nature et le degré du danger que constitue le produit chimique sont décrits. Elles sont codifiées avec la lettre « H » suivie de 3 chiffres

6°) Les conseils de prudence

Ils donnent des indications sur le stockage, la manipulation ou l’élimination du produit et que faire en cas de fuite ou d’accident. Ils sont codifiés avec la lettre « P » suivie de 3 chiffres

7°) Les informations supplémentaires (dans certains cas)

Elles peuvent compléter les informations fournies dans les mentions de danger et les conseils de prudence. Elles sont codifiées « EUH » suivie de 3 chiffres

Crédit photo : INRS

La Fiche de données et de sécurité (FDS) complète l’étiquette. Consultez là pour y retrouver les conseils de prudence avec leur code.

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On fond pour le chocolat noir…

Le chocolat noir, apprécié pour sa richesse en cacao, offre bien plus que de simples plaisirs gustatifs. Des recherches menées par les universités de Harvard et de Shanghai ont mis en lumière ses bienfaits pour la santé. À vos tablettes, ToutRoule vous partage les bénéfices du chocolat noir !

Une nourriture grasse et gourmande qui lutte contre le diabète : c’est possible ! C’est une équipe de chercheurs de Harvard et de l’université de Shanghai qui le dit, dans une étude publiée en décembre 2024*, à partir du suivi de près de 200 000 personnes pendant presque 30 ans.

Les résultats ont révélé que ceux consommant au moins cinq portions de chocolat noir par semaine avaient un risque réduit de 21 % de développer un diabète de type 2 par rapport à ceux qui en consommaient rarement ou jamais. Cela est possible grâce aux polyphénols contenu dans le chocolat noir.

Voici 9 autres avantages à consommer du chocolat noir pour la santé :

  1. Amélioration de la santé cardiaque : Le chocolat noir aide à améliorer la circulation sanguine, réduit la pression artérielle et diminue le risque de maladies cardiaques grâce à ses flavonoïdes.
  2. Antioxydants puissants : Il est riche en antioxydants comme les flavonoïdes et les polyphénols, qui aident à combattre les radicaux libres et à protéger les cellules du vieillissement prématuré.
  3. Amélioration de la fonction cérébrale : La consommation de chocolat noir favorise une meilleure circulation sanguine dans le cerveau, ce qui peut améliorer la mémoire, la concentration et les fonctions cognitives.
  4. Réduction du stress : Le chocolat noir aide à réduire les niveaux de cortisol (hormone du stress) dans le corps, favorisant ainsi un effet apaisant.
  5. Amélioration de l’humeur : Il stimule la production d’endorphines et de sérotonine, des hormones liées au bien-être, ce qui peut aider à lutter contre la dépression et l’anxiété.
  6. Contrôle du poids : Le chocolat noir, avec sa faible teneur en sucre et son pouvoir de satiété, peut aider à contrôler l’appétit et à éviter les grignotages.
  7. Amélioration de la sensibilité à l’insuline : Les antioxydants du chocolat noir aident à améliorer la sensibilité à l’insuline, ce qui peut contribuer à une meilleure gestion du glucose sanguin.
  8. Protection de la peau : Les flavonoïdes présents dans le chocolat noir peuvent aider à protéger la peau des dommages causés par les rayons UV et à favoriser une peau plus hydratée et souple.
  9. Réduction de l’inflammation : Le chocolat noir possède des propriétés anti-inflammatoires, ce qui peut être bénéfique pour prévenir certaines maladies inflammatoires chroniques.

À consommer avec modération…
Bien que ces résultats soient prometteurs, il est essentiel de consommer le chocolat noir avec modération. Savourer du chocolat noir de qualité peut être bénéfique pour votre santé, notamment en réduisant le risque de diabète de type 2. N’hésitez pas à l’inclure dans votre alimentation quotidienne, tout en veillant à maintenir un mode de vie sain et équilibré.

Si vous êtes salariés de la branche des services de l’automobile, vous avez accès gratuitement à la plateforme Internet et à l’application mobile Nutrition sur simple inscription**. Plusieurs contenus sont disponibles (articles, recettes, menus, défis, Webconférences, etc.) pour progresser dans ses habitudes alimentaires.
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* Étude publiée dans le British Medical Journal.
** Inscription depuis l’Espace Solidarité-Prévention.

Le pont élévateur : les précautions à prendre

Le pont élévateur est un outil fréquemment utilisé dans les ateliers d’entretien ou de réparation automobile. Retrouvez les précautions à prendre pour garantir sa sécurité.

Pour intervenir sur les véhicules automobiles il faut utiliser un pont élévateur et des précautions doivent être prises comme :

  1. respecter la charge maximale de levage ;
  2. identifier les points de levage des véhicules et vérifier leur état ;
  3. s’assurer que la zone de travail est bien dégagée afin de réaliser une intervention dans de bonnes conditions.

Ces actions de prévention permettent de garantir sa sécurité en évitant tout risque d’écrasement pouvant conduire à un accident grave.

Il est important de rester très attentifs tout au long de l’utilisation de cet équipement. Avant, pendant ou après la réalisation du levage !

Travail en fosse : adoptez les bons réflexes pour votre sécurité !

Travailler dans les fosses de visite et de réparation est une pratique courante dans les garages automobiles. Pour appliquer les mesures préventives adaptées, il est essentiel de connaître les dangers. ToutRoule fait le point !

Le travail dans les fosses de visite et de réparation comporte des risques significatifs pour la sécurité des mécaniciens, comme par exemple :

  • les chutes et trébuchements : les bords non protégés des fosses peuvent entraîner des chutes graves. Les sols glissants dus aux déversements de liquides augmentent ce risque ;
  • l’exposition aux substances dangereuses : une ventilation insuffisante dans la fosse peut exposer les mécaniciens à des vapeurs toxiques ou inflammables ;
  • les incendies et explosions : l’accumulation de gaz inflammables combinée à une source d’ignition peut provoquer un incendie ou une explosion ;
  • les troubles musculosquelettiques (TMS) : les postures contraignantes et les gestes répétitifs lors des interventions en fosse augmentent le risque de TMS.

Pour réduire ces différents des mesures de prévention recommandées sont à appliquer :

  • sécuriser les bords de la fosse : installer des garde-corps, des barrières ou utiliser des rideaux de fosse pour limiter les chutes ;
  • mettre en place une signalisation claire : délimiter la zone avec une bande colorée et antidérapante pour améliorer la visibilité ;
  • assurer une ventilation efficace : vérifier régulièrement l’aération de la fosse pour évacuer les vapeurs nocives ;
  • utiliser un éclairage sécurisé : privilégier un éclairage antidéflagrant adapté aux environnements à risque ;
  • adoptez de bonnes postures : utilisez des supports ergonomiques (tabourets, coussins) et évitez les gestes brusques. Faites des pauses régulières pour limiter la fatigue ;
  • travaillez en binôme : une présence supplémentaire peut être précieuse en cas d’incident.

Le saviez-vous ?
Avant toute intervention sous un véhicule, la première chose à vérifier est sa stabilisation. Un simple contrôle peut éviter un accident grave.

Sources : CCHST (Centre Canadien d’Hygiène et de Sécurité au Travail) ; Auto-Prévention Officiel Prévention ;INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité).

Focus sur l’endométriose

L’endométriose est une maladie gynécologique qui touche 1 femme sur 10. Les symptômes ont un réel impact sur la qualité de vie personnelle et professionnelle des personnes atteintes. ToutRoule fait le point sur cette maladie qui tarde à être diagnostiquée (délai moyen de 7 ans*).

Focus sur l'endométriose

Maladie longtemps ignorée, parfois très difficile à vivre au quotidien, l’endométriose se définit comme la présence en dehors de la cavité utérine de tissu semblable à la muqueuse utérine qui subira, lors de chacun des cycles menstruels ultérieurs, l’influence des modifications hormonales.

À chaque cycle menstruel, les lésions se développent et saignent. C’est pourquoi l’endométriose est qualifiée de maladie œstrogèno-dépendant.

Cette anomalie provoque des lésions sur les tissus atteints, pouvant entraîner douleurs et infertilité. Le symptôme le plus courant de l’endométriose est la douleur :

  • règles douloureuses (dysménorrhée) ;
  • pendant les rapports sexuels (dyspareunie) ;
  • pelviennes fréquentes ;
  • lors de la défécation ;
  • difficulté pour uriner (dysurie) ;
  • abdominales (ombilicales, etc.) ;
  • etc.

Les symptômes tendent à s’atténuer ou disparaitre après la ménopause.

Il existe différentes formes d’endométrioses (superficielle, profonde, endométriome et adénomyose). Certaines endométrioses dites « asymptomatiques » se développent sans bruit, sans douleurs et souvent, dans ce cas, on découvre l’endométriose par hasard, ou lors d’un bilan de fertilité.

Comment diagnostiquer l’endométriose ?
Le diagnostic repose tout d’abord sur un échange avec son médecin généraliste, gynécologue ou sage-femme, sur un examen clinique puis sur un bilan d’imagerie qui comporte une échographie pelvienne et éventuellement une IRM pelvienne. Mais lorsque les lésions sont superficielles ou minimes, l’imagerie peut être non concluante.

Le diagnostic de la maladie est complexe car la maladie revêt des formes variées.
Un diagnostic le plus précoce possible, évite une potentielle aggravation des symptômes et une détérioration de la qualité de vie

Bon à savoir : La HAS (Haute Autorité de Santé) propose un accès au test salivaire Endotest®
Certaines femmes de plus de 18 ans, pour lesquelles une endométriose est fortement suspectée, pourront réaliser gratuitement un test salivaire pris en charge, à condition de participer à une étude clinique, qui prévoit d’inclure 2 500 patientes, réparties dans 80 centres volontaires. Plus d’infos ICI.

* Source : Inserm.
** Source : sante.gouv.fr.

Prévenir le rhume des foins

Avec les beaux jours, les pollens à fleurs sont de retour et peuvent provoquer des allergies saisonnières, plus communément appelées « rhume des foins ». Retrouvez nos conseils pour adopter les bons réflexes pendant cette période.

L’allergie est une réaction excessive du système immunitaire qui se défend face à un élément étranger. Dans le cas des allergies saisonnières, lorsque le pollen est inhalé ou en contact avec les muqueuses (yeux, nez et bouche), divers symptômes peuvent apparaître, comme :

• le nez qui coule ;

• les quintes de toux ;

• les yeux qui pleurent.

Voici nos conseils pendant les périodes de pollens :

• privilégiez le sport en salle, et assurez-vous au préalable qu’aucune fenêtre n’est ouverte lorsque vous commencez votre séance ;

• privilégiez les promenades après la pluie. L’eau est idéale pour absorber les pollens et les fixer au sol. Les pollens ont la mauvaise habitude de se fixer à vos vêtements comme à vos cheveux. Lavez vos cheveux et vos habits lorsque vous revenez chez vous et changez-vous ;

en voiture, il est préférable de rouler fenêtres fermées lorsque l’on souffre d’asthme allergique. Vous éviterez ainsi de faire entrer les pollens à l’intérieur. Si votre climatisation est allumée, pensez à activer le mode « recyclage de l’air intérieur » ;

restez informé : le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) publie ses bulletins allergo-polliniques, par région et par ville. Si vous les surveillez régulièrement, vous parviendrez à adapter vos activités à l’extérieur.

Si vous travaillez en extérieur et que vous êtes sujet au « rhume des foins », l’utilisation des protections individuelles (lunettes et masque de protection) est indispensable pour éviter d’entrer en contact avec les allergènes.

Qu’est-ce que l’apnée du sommeil ?

L’apnée du sommeil concerne environ 3 millions de personnes en France. Cependant 7 sur 10 ne le savent pas encore*. L’apnée du sommeil est un trouble respiratoire du sommeil qui se caractérise par des pauses respiratoires de 10 à 30 secondes, voire plus, pouvant se répéter plus de 10 fois par heure. Ces apnées entraînent des micro-réveils qui retentissent fortement sur la qualité de vie.

Les symptômes de l’apnée du sommeil apparaissent pendant la nuit et se manifestent par :

  • un ronflement sévère et quotidien, qui gêne souvent les proches. Il est présent dans 95 % des cas ;
  • des épisodes de respiration haletante pendant le sommeil ;
  • des réveils répétés, en sursaut, avec sensation d’asphyxie ou d’étouffement ;
  • un sommeil agité, entrecoupé de micro-éveils à répétition ou parfois des insomnies;
  • des cauchemars sur des thèmes d’asphyxie, de chute ou de mort imminente ;
  • un besoin d’uriner plus d’une fois au cours de la nuit (nycturie).

Les facteurs favorisant l’apnée du sommeil sont :

  • le surpoids et l’obésité : 70 % des personnes concernées sont en surpoids ;
  • l’âge : 30 % des personnes de plus de 65 ans sont impactées ;
  • le sexe : les hommes sont deux fois plus exposés que les femmes ;
  • l’obstruction nasale plus ou moins permanente : conséquence de problèmes ORL (oto-rhino-laryngologiques), chirurgicaux, allergiques, etc. ;
  • les anomalies de taille et de position de : la mâchoire (mandibule trop petite par exemple), de la langue (langue très volumineuse) et du palais (luette, amygdales, etc.) ;
  • l’alcool, les sédatifs et le tabac : peuvent aggraver les symptômes.

Sans une bonne qualité de sommeil, la personne, présentant des apnées du sommeil, somnole fréquemment dans la journée et subit souvent des endormissements incontrôlables.

Elle a des difficultés à se concentrer, présente des troubles de la mémoire et de la concentration, des troubles de l’humeur ; elle ne peut pas être efficace, chez elle, au travail ou en collectivité.

En raison de la baisse de la vigilance, le taux d’accidents de voiture et d’accidents du travail est plus élevé chez les personnes présentant une apnée du sommeil que chez les autres, en raison de la somnolence anormale en journée.

Pour diagnostiquer une apnée du sommeil, il est impératif de consulter son médecin qui fera une évaluation des symptômes et un examen clinique.

Lorsqu’une apnée du sommeil est diagnostiquée, il est possible d’améliorer la qualité de son sommeil et réduire ses symptômes en adoptant des mesures d’hygiène de vie simples :

  • perdre du poids : la perte de quelques kilos suffit souvent à améliorer la qualité de votre sommeil. Ainsi, une perte de 10 % du poids réduit de 26 % la gravité (fréquence et durée) des apnées
  • dormir sur le côté : le fait de dormir sur le côté permet souvent de réduire les apnées du sommeil. Il existe des pyjamas spéciaux (avec une balle cousue dans le dos) qui empêchent le dormeur de se remettre sur le dos pendant la nuit.
  • surélever le lit : cela facilite l’ouverture des voies respiratoires et peut être efficace en cas d’apnées légères ;
  • éviter les somnifères et l’alcool : ils augmentent le relâchement des muscles de la gorge et de la langue et ont pour conséquence d’aggraver les apnées.

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* Source : Alliance apnée du sommeil.

Risque chimique : comment s’en protéger

Dans les métiers de l’automobile, l’utilisation de substances chimiques telles que les dégraissants, solvants ou peintures fait partie du quotidien. Bien que nécessaires, ces produits présentent des dangers pour la santé et la sécurité : irritations, brûlures, intoxications, voire maladies à long terme. ToutRoule vous partage les bonnes pratiques pour se protéger efficacement au travail.

Les Équipement de protection collective (EPC) sont la première barrière contre les risques chimiques. Mis à disposition de l’employeur les EPC sont capables d’assurer valablement la protection des salarisé contre un ou plusieurs risques professionnels et d’en limiter les conséquences*.

Pour les EPC limitant le risque chimique, assurez-vous que :
• les systèmes de ventilation et d’extraction des vapeurs de peinture ou de solvants sont opérationnels ;
• les zones de stockage des produits chimiques sont bien isolées et sécurisées ;
• les fuites ou déversements sont rapidement nettoyés grâce aux dispositifs disponibles (bacs de rétention, absorbants).

Ces dispositifs protègent l’ensemble de l’équipe et limitent votre exposition.

Même avec des EPC en place, les Équipements de protection individuelle (EPI) sont indispensables pour manipuler des produits chimiques. Adaptez votre équipement aux risques :
gants spécifiques : pour protéger vos mains contre les produits corrosifs ou irritants. Vérifiez qu’ils sont adaptés aux substances manipulées ;
lunettes ou visières : pour éviter les projections dans les yeux, particulièrement lors des phases de mélange ou d’application ;
masques filtrants : indispensables lors de la peinture ou de l’utilisation de solvants pour éviter l’inhalation de vapeurs toxiques ;
combinaisons et chaussures adaptées : pour protéger votre peau et éviter les contaminations.

💡 Astuce : Pensez à vérifier régulièrement l’état de vos EPI et remplacez-les si nécessaire.

Les contacts fréquents avec des substances chimiques exigent une hygiène stricte :
lavez-vous soigneusement les mains même si vous avez porté des gants. Des résidus invisibles peuvent rester sur vos mains et contaminer vos outils, votre nourriture ou votre visage ;
ne mangez ni ne buvez dans l’atelier, même pour de courtes pauses. Les produits chimiques peuvent migrer sur les surfaces ou vos vêtements ;
changez-vous à la fin de la journée pour éviter d’emmener des contaminants chez vous.

Chaque produit chimique que vous utilisez s’accompagne d’une Fiche de données de sécurité (FDS). Prenez le temps de la lire pour comprendre les risques associés et les précautions à prendre.

À votre avis… Pourquoi est-il risqué de mélanger des produits chimiques, même ceux que l’on utilise fréquemment, comme les dégraissants et les nettoyants ?
👉 Parce que certains mélanges peuvent libérer des vapeurs toxiques ou provoquer des réactions dangereuses, comme des explosions ou des incendies.

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* Définition INRS.

Travail en fosse : Adoptez les bons réflexes pour votre sécurité !

Travailler dans les fosses de visite et de réparation est une pratique courante dans les garages automobiles, mais elle comporte des risques significatifs pour la sécurité des mécaniciens. Il est essentiel de connaître ces dangers et d’appliquer des mesures préventives adaptées. ToutRoule vous dit tout !

Les principaux risques associés aux fosses de visite sont :
les chutes et trébuchements : Les bords non protégés des fosses peuvent entraîner des chutes graves. Les sols glissants dus aux déversements de liquides augmentent ce risque.
l’exposition aux substances dangereuses : Une ventilation insuffisante dans la fosse peut exposer les mécaniciens à des vapeurs toxiques ou inflammables ;
l’incendies et explosions : L’accumulation de gaz inflammables combinée à une source d’ignition peut provoquer un incendie ou une explosion ;
les troubles musculosquelettiques (TMS) : Les postures contraignantes et les gestes répétitifs lors des interventions en fosse augmentent le risque de TMS.

Mesures de prévention recommandées

  • Sécuriser les bords de la fosse : Installer des garde-corps, des barrières ou utiliser des rideaux de fosse pour limiter les chutes.
  • Mettre en place une signalisation claire : Délimiter la zone avec une bande colorée et antidérapante pour améliorer la visibilité.
  • Assurer une ventilation efficace : Vérifier régulièrement l’aération de la fosse pour évacuer les vapeurs nocives.
  • Utiliser un éclairage sécurisé : Privilégier un éclairage antidéflagrant adapté aux environnements à risque.
  • Adoptez de bonnes postures : Utilisez des supports ergonomiques (tabourets, coussins) et évitez les gestes brusques. Faites des pauses régulières pour limiter la fatigue.
  • Travaillez en binôme : Une présence supplémentaire peut être précieuse en cas d’incident.

Le saviez-vous ?

Avant toute intervention sous un véhicule, la première chose à vérifier est sa stabilisation. Un simple contrôle peut éviter un accident grave.

Sources : CCHST (Centre Canadien d’Hygiène et de Sécurité au Travail) ; Auto-Prévention Officiel Prévention ;INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité)

Les principales sources de bruit et comment s’en protéger

Le bruit des outils fait partie intégrante en atelier. Pourtant, ces sons familiers, comme ceux de la clé à chocs ou de la soufflette, cachent des risques pour votre santé. Comment continuer à travailler efficacement tout en préservant votre audition ? Voici quelques conseils simples pour vous protéger.

Certains outils utilisés dans les ateliers produisent des niveaux sonores élevés :
• soufflette à air comprimé : 95 dB en moyenne ;
• clé à chocs ou déboulonneuse : jusqu’à 98 dB ;
• marteau : environ 100 dB ;
• ponçeuses et disqueuses : 96 dB pour les modèles pneumatiques ou électriques.

Pour donner un ordre d’idée, une exposition à 80 dB pendant 8 heures est aussi dangereuse qu’une exposition pendant 15mn à 95 dB.

Bien que la priorité soit de réduire le bruit à la source, voici quelques actions simples que vous pouvez mettre en œuvre pour vous protéger contre le bruit au quotidien :
faire des pauses régulières : Lorsque vous travaillez dans un environnement bruyant, faites des pauses fréquentes pour vous éloigner des sources de bruit et permettre à vos oreilles de se reposer ;
signaler les sources de bruit excessif : Si vous repérez des équipements qui génèrent trop de bruit, signalez-les pour qu’une action soit prise.

Même avec des mesures collectives pour réduire le bruit, les EPI sont indispensables pour protéger votre audition :
casques antibruit : réduisent le bruit jusqu’à 25 dB ;
bouchons moulés sur mesure : confortables et adaptés à une utilisation prolongée ;
bouchons classiques jetables : pratiques pour une utilisation ponctuelle.

Veillez à porter ces protections en permanence dans les zones à risque, et à les entretenir correctement.
• évitez les mauvaises utilisations des outils bruyants, comme utiliser une soufflette pour nettoyer vos vêtements ;
• planifiez les tâches bruyantes pour limiter leur durée et alterner avec des moments de calme.

À votre avis…À partir de quel niveau sonore l’audition devient-elle dangereuse ? risque ?
👉 Dès 80 dB pour une exposition de 8 heures. Au-delà de ce seuil, l’employeur doit évaluer le risque, et un examen audiométrique préventif peut être demandé à la demande du salarié ou du médecin du travail. »

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