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#TOUTROULE, l'espace prévention et solidarité pour les professionnels de l'automobile.

Prévenir les risques liés à la manutention manuelle

Très présentes dans les métiers de l’automobile, les manutentions manuelles comportent de nombreux risques pour la santé et la sécurité des salariés. Quelles sont les situations dangereuses ? Comment les prévenir ? ToutRoule vous dit tout !

La manutention manuelle est définie par le Code du travail comme « toute opération de transport ou de soutien d’une charge, dont le levage, la pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement exige l’effort physique d’un ou de plusieurs travailleurs ».

La manutention sollicite les articulations, les tendons, les os ou encore les muscles, et comporte de nombreux risques pour le travailleur. Les troubles musculo-squelettiques (TMS), première cause de maladie professionnelle, en constituent la conséquence majeure.

Ces troubles se traduisent principalement par des douleurs et une gêne fonctionnelle souvent quotidienne. Les risques les plus fréquents sont :

  • le claquage, voire une déchirure musculaire, dû à un traumatisme du muscle ;
  • la lombalgie, avec une douleur vive au bas de la colonne vertébrale, si les lombaires ont été trop sollicités ;
  • la hernie discale, qui apparaît lors de répétitions d’efforts ;
  • une fatigue musculaire localisée : courbature, contraction, crampe.

C’est pourquoi, si possible, il est préférable d’avoir recours à des équipements mécaniques et d’éviter le recours manuel.

Les moyens de prévention en fonction du risque :

Manutention manuelle : risques et moyens de prévention

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Zoom sur un outil : l’extracteur de gaz d’échappement

Certains métiers des services de l’automobile sont particulièrement touchés par le risque d’inhalation de gaz d’échappement. Quels sont ces métiers ? Comment utiliser l’extracteur de gaz d’échappement dans un garage automobile pour réduire le risque ? ToutRoule vous dit tout !

Les extracteurs de gaz d’échappement sont des dispositifs d’aspiration qui permettent d’évacuer les fumées et les gaz toxiques produits par les moteurs, en les captant au plus près de leur émission. Les gaz d’échappement contiennent du monoxyde de carbone, du monoxyde et du dioxyde d’azote, ainsi que des particules fines riches en HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques), qui sont cancérogènes.

Une exposition à ces substances peut entraîner :

  • des irritations des yeux et des voies respiratoires ;
  • une intoxication aiguë au monoxyde de carbone (fatigue, nausées, maux de tête, etc.) ;
  • des intoxications chroniques ;
  • des cancers.

Parmi les métiers les plus exposés figurent les réparateurs automobiles, les spécialistes du contrôle technique et les employés de parking (moteurs en test dans les ateliers de réparation, lieux parfois confinés ou insuffisamment ventilés). Pour se protéger, il faut réduire au maximum le risque d’exposition et diminuer le niveau des émissions polluantes. L’utilisation d’un extracteur s’inscrit ainsi dans le cadre d’une démarche de prévention collective.

L’extracteur fixe : pour l’utiliser, il faut installer un système de rail au plafond ou un enrouleur muni d’un flexible.

L’extracteur mobile : muni de roulettes, il suffit de le déplacer au niveau du pot d’échappement.

En termes d’installation, il est nécessaire de vérifier que les gaz aspirés sont bien conduits et rejetés à l’extérieur du local et de prévoir en complément une bonne ventilation. Il convient d’effectuer si possible les opérations qui émettent le plus de gaz d’échappement en extérieur (essai moteur, par exemple) !

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Zoom sur les lunettes de sécurité adaptées à la vue

De nos jours, 7 personnes sur 10 portent des lunettes, toute corrections confondues. Dans les services de l’automobile et notamment dans les ateliers, protéger sa vue grâce aux EPI est essentiel. Or, pour les porteurs de lunettes, l’utilisation de lunettes de protection peut se révéler inconfortable. Une solution qui peut alors être proposée est d’investir dans une paire de lunettes de protection adaptées à la vue du salarié. ToutRoule fait le point…

Les lunettes de sécurité sont indispensables pour protéger les yeux des risques de projections de poussières et de particules notamment lors des opérations de meulage et de martelage, des risques liés aux coups d’arc et de projections de particules incandescentes lors des opérations de soudure, et des risques de projections de gouttelettes de produits lors de la manipulation de produits chimiques dangereux. Il s’agit d’un élément essentiel de protection individuelle.

Pour les porteurs de lunettes de vue, les lunettes de protection adaptées à la vue peuvent apparaître comme une solution très pratique au quotidien sur le lieu de travail. Aussi résistante et pratique qu’une paire de lunette de sécurité classique, cela permet d’avoir juste une paire de lunette de sécurité adaptée et non plus une paire de lunette à sa vue et par-dessus une paire de lunettes EPI.

Il existe différentes catégories de lunettes :

  • Les lunettes à branche : il s’agit de lunettes de sécurité « classiques »
  • Les lunettes-masques : elles sont équipées de clips de correction qui s’adaptent à l’intérieur des lunettes
  • Les sur-lunettes : Elles permettent à un opérateur possédant déjà une paire de lunettes adaptées à sa vue, de se protéger des différents risques sans être obligé de retirer ses lunettes de vue.

De quel type de risque protège-t-elle ? :

Des verres en polycarbonate seront utilisés pour se protéger des risques de chocs. À noter toutefois que les opérations délicates de coupe, disquage ou meulage doivent être réalisées avec des oculaires portant un marquage B a minima (choc à 120m/s).

Comment s’en procurer ?

Pour acquérir des lunettes de protection adaptées à la vue, il convient tout d’abord de prendre rendez-vous chez un ophtalmologiste afin d’obtenir une ordonnance médicale qui permettra de faire fabriquer les lunettes chez un opticien spécialisé.  L’opticien pourra ensuite vérifier avec le porteur de lunettes que les corrections portées sont suffisantes. En cas de doute, une nouvelle consultation chez l’ophtalmologue s’impose.

L’employeur a-t-il l’obligation d’équiper ses salariés ?

Dès lors que le poste de travail nécessite le port d’EPI, l’employeur a l’obligation d’équiper ses salariés.

Attention, l’employeur n’a pas d’obligation à équiper ses salariés en lunettes de protection à la vue.

Quels sont les coûts ?

Si les lunettes avec corrections représentent un coût à l’achat de 100 à 300 € (en fonction des corrections), elles ont une durée moyenne d’utilisation de 3 ans, supérieure à celle des lunettes de protection classiques.

Travailler par temps froid : les bons réflexes à adopter

De nombreuses activités de la branche des services de l’automobile, tels les dépanneurs automobiles, les mécaniciens garage s’exercent en extérieur ou dans des ateliers peu chauffés. Il est essentiel de bien se préparer si on travaille par temps froid. Retrouvez les bons réflexes à adopter…

Hypothermie, glissades, gelures, fatigue accrue, assoupissements, etc. Les risques liés aux activités par temps froid sont nombreux.

En milieu extérieur, ces effets sont accentués par le vent. Lorsque celui-ci est fort et que l’exposition est longue, un risque d’hypothermie apparaît : la température interne de notre corps n’arrive plus à se réguler à 37 degrés et diminue. À 35 degrés, il s’agit du premier stade de l’hypothermie. Lorsque la température de notre corps atteint 28 degrés, les fonctions vitales sont sévèrement touchées.

Le froid peut donc avoir d’importantes répercussions, à la fois sur la santé (crispation, engourdissement, maladie, etc.) et sur la qualité du travail (accidents dus à des glissades, pertes de dextérité, etc.).

Voici des réflexes de prévention à adopter pour lutter contre le froid :

  • Veillez à votre alimentation et, en complément, n’hésitez pas à opter pour des soupes, ainsi que pour des aliments qui font monter la sensation de chaleur (champignons, potirons, carottes, pommes de terre, riz, sarrasin, lentilles, haricots secs, noix, épices, aromates, oignons, ail, moutarde, etc.) ;
  • Hydratez-vous, puisqu’il est conseillé de boire 1,5 litre d’eau par jour et de privilégier les boissons chaudes ;
  • Couvrez-vous bien la tête, les pieds et les mains ; en effet les extrémités sont les premières parties à se refroidir quand la température baisse.

Bon à savoir !

Avant la prise de poste, IRP AUTO Solidarité- Prévention vous propose un programme d’échauffement afin de mettre votre corps en mouvement et de prévenir le risque d’accident.

Parlez-en à votre responsable.

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Le risque d’écrasement : conséquences et moyens de prévention

Entre 23 et 33 % des accidents du travail dans le secteur automobile et métallurgie sont des accidents liés aux machines. Le risque d’écrasement fait partie du risque mécanique. ToutRoule vous informe sur les risques et les moyens de prévention pour le réduire.

L’écrasement fait partie de la famille des risques mécaniques, avec notamment les coupures, les cisaillements ou encore les chocs. Il peut survenir à la suite de l’utilisation de machines (démonte-pneus, presse hydraulique, courroies, etc.), de la mobilité des équipements (engins de manutention) ou bien du levage de charges.

La gravité des dommages causés par un accident dû à un écrasement est conditionnée par plusieurs facteurs :

  • la forme des éléments mobiles ou immobiles (éléments coupants, arêtes vives…) ;
  • la disposition des éléments qui peuvent créer ou non des zones d’écrasement ;
  • la masse et la stabilité des éléments, ainsi que la vitesse si ceux-ci sont en mouvement.

Dans les services de l’automobile, le risque d’écrasement peut arriver sur les travaux :

  • d’engrenages ;
  • de roue à chaîne ;
  • de poulie et courroie ;
  • de véhicule sur cric.

Les facteurs de risques et les moyens de prévention :

Risque écrasement - Risques et moyens de prévention

Les conséquences pour l’entreprise et les salariés

Même si certains écrasements engendrent des « petites blessures », elles doivent être traitées. En effet, non traitées, elles peuvent avoir des conséquences plus graves telles qu’une perte de motricité.

Dans les cas les plus graves, l’écrasement peut aussi entraîner l’invalidité voire davantage. Il ne faut pas sous-estimer son impact sur l’entreprise (indemnités, désorganisation des équipes, image de marque, etc.) et surtout sur les salariés (conséquences psychologiques, baisse de moral, etc.).

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Combattre la fatigue en hiver : 3 conseils gagnants

Fatigue au réveil, baisse d’envie en journée, envie de compenser par la nourriture… et tout ça pendant l’hiver ? Votre organisme souffre peut-être de la fatigue hivernale. Heureusement, quelques bonnes habitudes peuvent vous permettre de vite retrouver du tonus ! ToutRoule vous dit tout !

Pour combattre la fatigue, notamment au milieu de l’hiver, l’hygiène de vie est primordiale. Elle repose sur 3 piliers :

  • un sommeil réparateur ;
  • une alimentation équilibrée ;
  • la pratique régulière d’une activité physique.

1°) Un sommeil réparateur

Pour affronter le froid, la grisaille et les journées qui raccourcissent, nous avons tous besoin de plus de repos. Mais pour avoir un sommeil récupérateur, il est important d’avoir des horaires réguliers de coucher et de lever.

Même le week-end, limitez la grasse matinée ! Les heures de lever et de coucher ne doivent pas varier de plus d’une heure par rapport à celles de la semaine, au risque de dérégler l’horloge biologique et d’en subir les conséquences les jours suivants.

Évitez également les repas trop copieux et les sources de lumière (télévision, ordinateurs, tablettes, etc.) avant le coucher car ils rendent plus difficiles l’endormissement.

2°) Une alimentation équilibrée

Pendant cette période, consommez :

🥦 des aliments riches en sels minéraux et vitamines comme les végétaux verts ;

🍋 des fruits riches en vitamines C comme (le citron, l’orange ou le kiwi) ;

🌰 de bonnes graisses qui se trouvent par exemple dans les oléagineux comme les noix ou les amandes (toujours en petite quantité car ils sont assez caloriques) ;

🍜 des soupes de légumes, idéales pour se réchauffer et consommer des légumes sous une autre forme.

Pendant l’hiver, il ne faut pas oublier de s’hydrater car si le corps manque d’eau il se fatigue. Il est également recommandé de réduire s consommation de café à un par jour. En effet, le café déshydrate et empêche de bien dormir. Pour en savoir plus.

3°) La pratique régulière d’une activité physique

L’activité physique réduit la fréquence et la gravité des infections respiratoires de l’hiver.

Le sport permet de retrouver du tonus, de bénéficier d’un sommeil de meilleure qualité mais aussi, d’évacuer le stress et d’apprendre à le canaliser. Pour profiter des bienfaits du sport, il est recommandé de faire 30 minutes d’activité modérée chaque jour, ou deux séances par semaine d’activité modérée à intense, d’une durée de 2 à 2h30.

Si vous n’avez pas toujours le temps, une marche de trente minutes par jour peut suffire ou vous pouvez aussi danser ou monter et descendre les escaliers…

Retrouvez également notre vidéo sur le sujet ICI.

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Harcèlement sexuel au travail : l’identifier et réagir

Le harcèlement peut prendre différentes formes et est puni par la loi. Comment reconnaitre des faits de harcèlement sexuel au travail ? Que faire si vous êtes concerné ou témoin ? ToutRoule fait le point.

Le harcèlement sexuel entraîne des conséquences sur la santé physique mais aussi mentale des salariés et impactent le fonctionnement ainsi que l’image de l’entreprise. Il est donc important de le prévenir et réagir pour protéger l’ensemble des salariés.

Dans le Code du travail, il existe deux types de harcèlement sexuel :

1°) La pression grave dans le but d’obtenir un acte de nature sexuel (dit « harcèlement sexuel assimilé »)

C’est un abus d’autorité, concrétisé par des menaces sur les conditions de travail, des actes de chantage à la promotion ou au licenciement, pour obtenir des actes sexuels.

L’auteur tente d’imposer un acte de nature sexuel à une personne en contrepartie soit d’un avantage (obtention d’un emploi, d’une augmentation) soit de l’assurance qu’elle évitera une situation dommageable (licenciement, mutation dans un emploi non désiré…) : c’est le chantage sexuel.

Il peut s’agir de toute demande destinée à assouvir un fantasme d’ordre sexuel, voire à accentuer ou provoquer le désir sexuel : les demandes de caresses, de baisers, exiger d’une personne qu’elle dévoile, touche, évoque certaines parties intimes de son corps ou qu’elle prenne des positions suggestives.

2°) Les propos ou comportements à connotation sexuelle non désirés et répétés

Moins facile à identifier, cette seconde catégorie de harcèlement sexuel, aux effets tout aussi pernicieux, regroupe un ensemble de propos ou comportements qui, du fait de leur caractère répété (au moins deux, mais la loi ne fixe pas de délai minimal ou maximal entre deux agissements), insistant et non désiré, créent un climat intimidant, outrageant, ceci même sans l’expression de menaces évidentes.

Cela peut se caractériser par des propos, plaisanteries obscènes, grivoises ; propos familiers à connotation sexuelle ou sexiste (« tu m’excites », « une si jolie fille comme vous »…) ; mise en évidence de textes, images, vidéos, objets à caractère sexuel ou pornographique ; regards insistants, sifflements ; actes sexuels mimés, jeux de langue.

Victime ou témoin : qui solliciter* ?

Harcèlement sexuel : qui solliciter ?

Le saviez-vous ?

1 femme sur 40 en emploi a été confrontée au travail à une situation de harcèlement sexuel et 1 sur 100 à des « contacts imposés ». Cela concerne également 1 homme sur 80**.

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* Source : www.inrs.fr.

* Source : www.interieur.gouv.fr.

Angine virale ou liée à une bactérie : comment faire la différence ?

L’angine est une inflammation des amygdales d’origine infectieuse. Il existe deux types d’angine, les angines virales et les angines bactériennes. Comment les différencie-t-on ? Pourquoi est-il important de le faire ?

Chaque année en France, environ 9 millions d’angines sont diagnostiquées*.

L’angine est une maladie le plus souvent sans gravité. Elle se, se manifeste par un mal de gorge entraînant une difficulté à avaler et par de la fièvre (entre 38 °C et 39 °C). D’autres symptômes (toux, rhume, troubles digestifs, etc.) peuvent également être présents.

Il existe deux types d’angines. Les distinguer est important pour plusieurs raisons :

  • une angine virale est souvent bénigne, alors qu’une angine bactérienne peut devenir grave dans certaines circonstances ;
  • seule l’angine bactérienne nécessite un traitement antibiotique.

Le recours aux antibiotiques dans le cas d’une angine virale constitue un mésusage des antibiotiques, concourant au développement de résistances.

L’auscultation confirme le diagnostic de l’angine, mais il faut attendre le résultat du TROD** angine, pour déterminer si l’angine est d’origine virale ou bactérienne. Le TROD angine doit être pratiqué à chaque fois que le médecin suspecte une angine bactérienne. En revanche, il n’est pas pratiqué avant l’âge de 3 ans, car les angines bactériennes sont très rares chez le jeune enfant.

Le saviez-vous ?

Le pharmacien peut également réaliser ce test chez les enfants à partir de 10 ans et chez les adultes lorsque les symptômes présentés par la personne justifient de réaliser le test. En cas de résultat positif du test, le pharmacien oriente le patient vers son médecin.

Et n’oubliez-pas…

Mal de gorge rime souvent avec angine, mais attention ces douleurs peuvent aussi être un signe d’un Covid-19. Un mal de gorge, en particulier s’il est associé à d’autres signes de l’infection ou s’il persiste, doit inciter à se faire dépister rapidement.

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* source : ameli.fr

** Test Rapide d’Orientation Diagnostique

L’analyse d’un accident du travail

À la suite d’un accident du travail, il est important de prendre le temps de l’analyser afin d’en identifier ses causes et de mettre en place les actions correctives permettant d’éviter qu’il ne se reproduise. ToutRoule vous donne toutes les clés sur cette démarche.

Pourquoi analyser un accident du travail ?

L’analyse d’un accident du travail est un incontournables de la prévention de la démarche de prévention bien qu’elle ait lieu a posteriori. Elle permet de comprendre ce qu’il s’est passé, d’identifier les causes de l’évènement et de mettre en place des mesures de prévention pertinentes pour éviter qu’un accident du travail similaire ne se reproduise.

Qui est chargé d’analyser les accidents ?

À la suite d’un accident du travail, un groupe d’analyse doit être constitué. Ses missions :

  • recueillir toutes les informations liées à l’accident ;
  • identifier ses causes ;
  • proposer des actions correctives, destinées à éviter que l’accident ne se reproduise.

Le groupe doit comprendre au minimum deux personnes. Il s’agit en effet d’imaginer collectivement les solutions adéquates à mettre en œuvre. Pour cela, il doit être constitué :

  • Le manager du service dans lequel travaille la victime ;
  • La victime si elle peut se déplacer ;
  • Le préventeur ;
  • Les élus du personnel ou membres du CSE ;
  • La médecine du travail

Comment analyser un accident ?

Il existe différentes méthodes d’analyse, la plus utilisée étant la méthode de l’Arbre des Causes qui a pour objectif de représenter sous forme d’un schéma l’enchaînement des faits qui ont conduit à l’accident.

Sous quel(s) délais doit se faire l’analyse ?

Afin d’être sûr d’être le plus exhaustif possible, il est conseillé de recueillir les témoignages le plus rapidement possible après l’accident et pouvoir reconstituer les faits de l’accident le plus précisément.

Selon les circonstances et la gravité de l’accident, l’analyse des causes peut se faire soit directement après l’accident, soit « à froid ».

En tant que témoin de l’accident, vous serez sollicités pour partager les faits dont vous avez été témoin. Votre participation est importante afin de pouvoir remonter aux causes de l’accident et de mettre en place les actions correctives adaptées pour éviter que celui-ci ne se reproduise.

Les perturbateurs endocriniens

On entend de plus en plus parler des perturbateurs endocriniens. Souvent invisibles, ils font pourtant partie de notre quotidien. Où peut-on les retrouver ? Comment s’en protéger ? ToutRoule fait le point !

Les perturbateurs endocriniens sont des substances ou mélanges de substances qui perturbent le système hormonal et induisent des effets nocifs sur la santé. Ils sont présents dans notre environnement et dans de nombreux produits de notre quotidien, à la maison comme au travail.

Les perturbateurs endocriniens peuvent provoquer :

  • des troubles de la croissance ;
  • des troubles du développement sexuel ou de la reproduction ;
  • des troubles neurologiques et de l’immunité ;
  • des maladies métaboliques comme le diabète ;
  • certains cancers.

Ces substances peuvent se retrouver :

1°) À la maison, dans :

  • les produits ménagers ;
  • les produits cosmétiques et pharmaceutiques (mousses à raser, médicaments, parfums, shampooings, crèmes, etc.) ;
  • les produits alimentaires (céréales et végétaux contenant des résidus de pesticides, denrées alimentaires contaminées par des emballages en plastique, en papier ou en carton, etc.) ;
  • les ustensiles de cuisine.

2°) Au travail, dans :

  • les produits contenant des solvants (peinture, vernis, colle) ;
  • les dégraissants, détergents et huiles lubrifiantes ;
  • des matériaux ou composants présents dans les automobiles (optiques de phares, fluides de freinage, etc.) ;
  • l’air, par inhalation de certains produits chimiques ;
  • les fils et câbles électriques.

L’identification et l’évaluation des perturbateurs endocriniens restent complexes. Cela s’explique par la multiplicité des sources d’exposition et par le caractère infime de la quantité nocive intégrée par le corps humain, que ce soit par inhalation (fumées, vapeurs), ingestion ou contact cutané. Néanmoins, des réflexes peuvent être adoptés.

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Travail en horaires décalés comment rester attentif au travail ?

Le temps total de sommeil est raccourci chez les travailleurs de nuit. L’amputation est de 1 h à 2 h par 24 h, parfois davantage, ce qui aboutit avec le temps à une dette chronique de sommeil. Cela n’est pas irréversible ! ToutRoule fait le point sur les bonnes pratiques pour rester attentif au travail !

Le travail de nuit peut avoir des effets sur la capacité à travailler. Le plus connu est la somnolence qui diminue fortement la vigilance. Cela peut également être : des difficultés d’attention, qui peuvent entraîner la non-perception de certaines informations, des trous de mémoire, qui peuvent entraîner des erreurs ou des oublis, le ralentissement des réactions et réflexes, qui peut entraîner des accidents.

Il existe des astuces pour prévenir les risques au travail :

1°) Partager les informations avec son équipe

Pour transmettre des informations de manière efficace on peut :

  • Se parler : transmission orale en prise et fin de poste avec l’autre équipe
  • S’écrire : remplir un cahier/note de transmission
  • Mettre en évidence : se mettre d’accord sur une façon de ranger ou de laisser en évidence des éléments pour le collègue suivant.

2°) Porter ses Équipements de protection individuelle (EPI) et respecter les consignes de sécurité

Le travail de nuit peut avoir un impact sur les réflexes et l’attention : vos EPI vous protègent en cas d’accident.

La nuit, vous êtes souvent seul : signalez tout équipement abîmé ou défectueux.

Le respect des consignes et procédures est d’autant plus important la nuit pour prévenir les risques.

3°) S’organiser

Pour réaliser un travail de qualité et en toute sécurité la nuit, il est nécessaire d’organiser son poste en fonction de sa fatigue et des différentes tâches à faire :

En début de nuit : réaliser les tâches les plus risquées ou demandant le plus d’attention, car la vigilance et les réflexes sont les meilleurs. Exemple : réaliser une des deux rondes prévues.

Entre 2 h et 5 h : c’est la période où le risque de somnolence est le plus fort. Il peut être utile de faire les tâches les plus actives afin de maintenir l’éveil et de rompre la monotonie ou des étirements pour limiter le risque d’endormissement.

Voici un exemple d’exercice d’étirement :

  • Debout, les bras le long du corps
  • Inspirer en levant les bras au-dessus de sa tête, le plus haut possible
  • Monter sur ses pointes de pied en se grandissant le plus possible
  • Maintenir la position 10 secondes, puis relâcher en expirant
  • Laisser pendre ses bras et mains quelques instants, sans forcer
  • Répéter l’exercice 4 fois de suite

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Prévenir les risques liés au gaz d’échappement

Dans le secteur des services de l’automobile, l’importance de l’aération de l’environnement de travail permet de prévenir les risques liés aux gaz d’échappement et de garantir la sécurité et la santé des travailleurs. Quels sont les dangers des gaz d’échappement ? Quelles actions les salariés doivent connaître ? Quelles sont les mesures de prévention existantes et/ou obligatoires ? ToutRoule vous dit tout !

Les dangers des gaz d’échappement

Les gaz d’échappement émis par les véhicules contiennent une variété de substances nocives, dont le monoxyde de carbone (CO), les oxydes d’azote (NOx), les hydrocarbures, les particules fines, et bien d’autres. L’exposition à ces gaz peut avoir des effets néfastes sur la santé des travailleurs. Les risques incluent des problèmes respiratoires, des troubles neurologiques, des maladies cardiovasculaires, voire de cancer dans le cas de certaines substances. Il est donc essentiel de prendre des mesures pour minimiser l’exposition aux gaz d’échappement.

Les actions que les salariés doivent connaître

Les salariés de la Branche ont un rôle crucial à jouer dans la réduction des risques liés aux gaz d’échappement. Voici les mesures essentielles à prendre en compte :

  • Sensibilisation : Les employés doivent être informés des risques liés aux gaz d’échappement, des symptômes d’exposition et des mesures de prévention à adopter.
  • Aération : Il est impératif de maintenir une aération adéquate dans les zones de travail. Une bonne circulation de l’air contribue à diluer les gaz d’échappement, réduisant ainsi l’exposition.
  • Équipement de protection individuelle (EPI) : Les travailleurs exposés de manière significative aux gaz d’échappement doivent utiliser les EPI appropriés, tels que des masques respiratoires, des gants, et des lunettes de protection.
  • Respect des consignes de sécurité : Les employeurs doivent établir des procédures de sécurité spécifiques pour minimiser l’exposition. Cela peut inclure des protocoles pour l’entretien des véhicules, le contrôle des émissions et l’utilisation de dispositif de protection collective comme l’extracteur de gaz d’échappement par exemple.

Mesures organisationnelles et techniques existantes

Plusieurs mesures de prévention sont disponibles pour réduire les risques associés aux gaz d’échappement :

  • Systèmes de ventilation : Il est primordial d’installer des systèmes de ventilation efficaces dans les ateliers et les zones de travail. Ils contribuent à évacuer les gaz d’échappement et à maintenir un environnement de travail sûr.
  • Technologies propres : Encourager l’utilisation de véhicules dotés de technologies de réduction des émissions, comme les véhicules électriques, hybrides, ou ceux conformes aux normes environnementales les plus strictes.
  • Entretien préventif : L’entretien régulier des véhicules de l’entreprise est essentiel pour minimiser les émissions de gaz d’échappement. Cela comprend la vérification des systèmes d’échappement et le remplacement de filtres et de catalyseurs.
  • Rotation des tâches : Si cela est possible, envisager de faire tourner les tâches des employés pour réduire leur exposition continue aux gaz d’échappement.

En conclusion, la gestion efficace des gaz d’échappement repose sur la sensibilisation des salariés et la mise en œuvre de mesures de prévention techniques appropriées. Les salariés ont un rôle crucial à jouer en adoptant des comportements sécuritaires et en respectant les consignes de sécurité. Cela garantit un environnement de travail plus sûr, protégeant ainsi la santé des travailleurs et renforçant la performance globale de l’entreprise.