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La révision du vélo à assistance électrique (VAE)

Le vélo à assistance électrique (VAE), que nous appelons plus communément « vélo électrique » a de nombreux atouts. Il peut circuler aussi bien en ville qu’en tout terrain et en plus de favoriser l’activité physique il est bon pour l’environnement. Comment et quand entretenir son VAE pour circuler en toute sécurité ?

1. L’entretien du vélo électrique au quotidien

Le vélo à assistance électrique (VAE) s’entretient comme un vélo classique : les pièces mécaniques sont similaires. Il faut donc inspecter régulièrement l’état de :

  • la transmission (chaîne ou courroie, pédalier, dérailleur, cassette et pignons) ;
  • les freins (câbles, plaquettes, gaines) ;
  • les pneus.

Ensuite, il faut également vérifier les pièces spécifiques à un vélo électrique : la batterie, le moteur, les faisceaux et le système électronique.

Les technologies employées pour les batteries actuelles, ne nécessitent pas d’entretien particulier. Seules quelques recommandations sont à respecter concernant :

Le stockage

Stocker la batterie dans un endroit sec à température stable. Si une batterie n’est pas utilisée durant plusieurs semaines ou même plusieurs mois, il est conseillé de l’enlever du vélo et de la stocker dans une pièce à l’abri de la lumière, à une température restant aux alentours de 20°.

La température

Ne pas stationner un VAE avec sa batterie en plein soleil ou sous la neige. Il convient de retirer la batterie et de stationner le vélo dans un endroit à l’abri. Il est possible d’utiliser des housses de protection spéciales vélo électrique ou des caches de connecteurs de batterie.

Les chocs

Si une batterie de VAE subit un choc important, une simple chute à hauteur d’homme ou un accident, elle peut ne pas se rallumer. Dans ce cas, un diagnostic auprès du détaillant ou du fabricant est à effectuer.

2. Quand faire une révision chez un professionnel

Pour un cycliste occasionnel, il est conseillé d’effectuer au minimum une révision annuelle chez un professionnel.

Pour une utilisation au quotidien, par exemple pour se rendre au travail, il est judicieux de faire contrôler son équipement une fois par semestre.

Un VAE exige des mises à jour logicielles. Les secousses quotidiennes du vélo peuvent entraîner des dysfonctionnements délicats à diagnostiquer (ruptures de câbles, faux contacts électriques, etc.) et qui génèrent différents problèmes (extinction intempestive du vélo, perte de puissance, etc.). Les professionnels sont aussi équipés pour contrôler l’état d’usure de la batterie (autonomie restante, tension des cellules, etc.). Un diagnostic coûte entre 30 et 35 € selon les enseignes.

En résumé, un VAE s’entretient relativement de la même manière qu’un vélo musculaire. Une inspection régulière, un passage annuel (ou biannuel) chez le vélociste, un stockage dans de bonnes conditions, et vous voilà assurer de faire un long chemin…

Bien préparer sa rentrée pour reprendre le rythme

Les vacances sont finies ou sur le point de se terminer car la rentrée n’est pas loin… il faut commencer à s’organiser progressivement pour retrouver son rythme et être en forme en septembre ! Voici nos astuces.

Une semaine avant la rentrée, il est utile de remettre en place une régularité dans les horaires de sommeil et de prise des repas, et de se remettre en condition pour retrouver en douceur un rythme adapté à la reprise pour les petits et les grands.

Réadapter son sommeil

Retrouver un rythme de sommeil régulier et réparateur, le sommeil en général est la réadaptation la plus difficile. Un coucher à heures fixes et un réveil tous les jours à la même heure : c’est le rythme de la rentrée.

* Astuce :

Avancer progressivement l’heure du coucher de 15 minutes plus tôt chaque jour jusqu’à arriver à une heure de coucher que vous jugerez raisonnable en fonction de vos besoins et vos habitudes.

Alimentation : des repas à heures plus régulières

Petit-déjeuner, déjeuner, goûter et dîner… la rentrée est le bon moment pour soigner la qualité des repas en ayant une alimentation bien équilibrée à des heures régulières.

Ritualiser ces moments, c’est important, notamment lorsqu’il s’agit du petit-déjeuner.

* Astuce :

Pensez à organiser vos repas de la semaine : établir les menus de votre semaine de manière équilibrés et donc prévoyez de faire vos courses en conséquence. Retrouvez plus de conseils pour vous accompagner en CLIQUANT ICI.

Voilà, vous êtes parés pour être d’attaque pour la rentrée !

Alcool et soleil, un cocktail loin d’être rafraîchissant…

Boire alors que le mercure grimpe n’est pas recommandé… Sous l’effet de la chaleur, les effets déjà néfastes de l’alcool sont décuplés. ToutRoule fait le point sur les dangers de l’alcool par températures élevées et vous partage ses conseils.

Si absorber une boisson fraîche alcoolisée peut apporter une sensation de bien-être sur le moment, l’organisme ne réagit pas très bien. En effet, l’alcool favorise la déshydratation.

La quantité d’eau qui est évacuée est généralement supérieure à celle ingérée dans la boisson alcoolisée. Cela renforce la déshydratation déjà provoquée par la consommation d’alcool et provoque un assèchement de la bouche et de la peau.

Tous ces facteurs additionnés mènent au coup de chaleur ou à l’hypothermie. Crampes, maux de tête, nausées, vomissements et étourdissements se font alors ressentir. Dans le pire des cas, l’hypothermie peut même être fatale si la température du corps dépasse les 40,5°.

Le risque est d’autant plus grand si vous buvez tout en faisant de l’exercice. La consommation d’alcool avant, pendant et après une activité sportive est fortement déconseillée.

Boire de l’alcool avant (et pendant) l’exposition au soleil rend l’épiderme particulièrement vulnérable aux rayons UV favorisant le risque de cancer de la peau.

Nos conseils :

  • si vous buvez de l’alcool, sirotez votre verre à l’ombre, en alternant avec de l’eau (1 verre d’alcool, 2 verres d’eau) et ne plongez pas dans l’eau après avoir bu, cela augmente le risque d’hydrocution ;
  • par fortes chaleurs, la seule manière de se réhydrater est de boire régulièrement de l’eau (un verre toutes les 30 minutes) et de manger suffisamment ;
  • si vous ressentez les symptômes d’un coup de chaleur, allongez-vous rapidement dans un coin ombragé ou au frais et buvez beaucoup d’eau.

Cliquez ICI pour retrouver les boissons qui font du bien lors de fortes chaleurs.

Vous souhaitez prendre le volant ?

Pensez toujours à avoir dans votre boîte à gant un éthylotest pour vous tester avant de conduire. Si vous dépassez le taux d’alcool limite autorisé (0,5 g d’alcool par litre de sang soit 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré1), pas de doute : faites-vous raccompagner.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.

Connaissez-vous le pantalon airbag pour motard ?

Si un pantalon moto doit avant tout prémunir le motard du froid, de l’humidité et des éventuelles projections de graviers ; le rôle majeur du pantalon, est de former un rempart solide en cas de chutes. Le pantalon airbag répond à cette attente et est un atout majeur pour les motards ! ToutRoule fait le point…

À moto, s’équiper de protections efficaces au niveau des jambes notamment, est essentiel. En effet, dans 65% des accidents de moto ce sont les jambes qui sont touchées*. En cas d’accident, les membres inférieurs sont souvent touchés. Les hanches et les genoux constituent les points d’impacts les plus fréquents.

La protection des jambes est bien souvent laissée de côté même si les jeans protecteurs sont de plus en plus présents dans le vestiaire des motards.

Dans le cas du pantalon airbag pour motard, la protection airbag est assurée par des coussins gonflables en polyuréthane sur les zones les plus vulnérables des jambes (le bassin et le coccyx). Des coques semi-rigides aux genoux et hanches renforcent cet équipement (homologué en octobre 2021) comme un Équipement de protection individuel (EPI) de niveau 2.

L’activation de l’airbag repose sur la tension d’une sangle extensible dont l’extrémité se clipse sur un point fixe de la moto ou du scooter : lorsqu’elle s’étend, cette sangle actionne un percuteur (au-dessus de la cuisse droite) qui vient perforer une cartouche contenant 50 cc de dioxyde carbone (C02) comprimé à 60 bars. La libération du gaz gonfle les coussins autour des jambes en moins de 200 millisecondes.

Même si le coût d’achat du pantalon airbag pour moto est de 600€, en cas de déclenchement de l’airbag, il suffit de remplacer la cartouche de gaz.

La cartouche de gaz, garantie 10 ans, peut facilement être remplacée et est proposée à moins de 20€. Une vérification du volume de gaz, par pesée, est conseillée chaque année. La cartouche doit être remplacée si le poids est descendu significativement ou si des détériorations sont observées.

Pour voir à quoi ressemble ce pantalon airbag, cliquez ici.

* Source : Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRES).

Prévenir la chute de plain-pied

Contrairement aux chutes de hauteur, les chutes de plain-pied ont lieu sur une surface plane ou sur une surface avec de faibles ruptures de niveau (trottoir, petite marche, plan incliné, etc.). Une glissade ou un trébuchement constituent la source des chutes de plain-pied. Comment bien les identifier pour prévenir le risque ?

Dans la majorité des cas, les chutes de plain-pied sont bénignes. Il s’agit alors d’entorse, de luxation, de lumbago, de contusion, de déchirure ou de fracture. Mais, parfois, ces chutes peuvent être à l’origine de lésions graves, voire de handicap.

Des mesures simples de prévention peuvent facilement être mises en place sur les différents facteurs tels que :

Matériel 

  • entretenir régulièrement les revêtements de sol et les escaliers ;
  • installer des mains courantes dans les escaliers et les échafaudages ;
  • signaler les zones humides et glissantes.

Environnemental 

  • prévoir des passages larges dégagés et bien éclairés.

Organisationnel 

  • nettoyer immédiatement les déversements de matières (eau, débris, neige, verglas, feuilles, etc.).

Individuel :

  • éviter la manipulation d’objets encombrants masquant la visibilité.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

La gestion des déchets chimiques

La gestion des déchets chimiques issus des activités automobiles est un enjeu crucial. Ces déchets peuvent entraîner des conséquences graves sur l’environnement et la santé des personnes si leur traitement n’est pas effectué correctement. ToutRoule vous informe sur les bonnes pratiques à adopter pour assurer une gestion responsable dans un garage automobile.

Tout d’abord, il convient de définir les types de déchets chimiques qui peuvent être produits dans un garage automobile. Il s’agit notamment des huiles usagées, des liquides de refroidissement, des liquides de freins, des nettoyants, des peintures, des solvants, des batteries, des pneus, et des filtres à huile.

Ces déchets peuvent contenir des substances toxiques, comme par exemple le plomb, le cadmium, le mercure, les PCB (PolyChloroBiphényles) et PCT (PolyChloroTerphényles), les solvants chlorés, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Il est donc important de pouvoir les stocker et de les traiter avec précaution.

La première étape de la gestion des déchets consiste à les collecter de manière séparée (tri des déchets), afin de faciliter leur traitement à venir. Les ateliers doivent avoir des contenants dédiés pour chaque type de déchet, et veiller à ce que les contenants soient clairement étiquetés pour éviter toute confusion. Il est également important de stocker les déchets dans un endroit sec, ventilé, à l’écart des sources d’ignition et des zones à risque d’incendie.

La deuxième étape consiste à collecter, transporter et éliminer les déchets de manière responsable. Pour cela, il incombe aux chefs d’entreprise de faire appel à des entreprises spécialisées dans la gestion des déchets dangereux.

La gestion des déchets chimiques
Source ADEME. Pour être recyclées, les huiles de vidange ne doivent pas être mélangées à d’autres produits (huiles de friture, eau, solvants, carburant, liquide de frein

Il est également possible de réduire la quantité de déchets produits en adoptant des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Par exemple, les garagistes peuvent réutiliser les huiles usagées comme combustible dans des systèmes de chauffage ou dans d’autres applications mécaniques. Des pratiques de mesure de la quantité de liquide nécessaire peuvent être mises en place pour éviter les pertes et déversements accidentels.

Enfin, il est important de se former sur les bonnes pratiques de gestion des déchets notamment sur le tri et le stockage des différents déchets chimiques émanant de vos activités ainsi que les risques en santé associés aux produits utilisés au quotidien.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ces sujets. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

Les recommandations en cas de travail sous de fortes chaleurs

Que ce soit en intérieur ou en extérieur, travailler sous de fortes chaleurs peut constituer un risque. Comme le prévenir pour éviter toutes sortes d’incidents ?

Au-delà de 30°C pour une activité de bureau et 28°C pour un travail physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés.

Voici nos recommandations sur les bons réflexes à adopter

Prendre de bonnes habitudes :

  • boire de l’eau régulièrement, sans attendre la sensation de soif, qui est un signe de déshydratation (un verre d’eau toutes les 15/20 minutes) ;
  • prendre des repas adaptés à la situation de travail, évitez les repas trop gras et trop copieux.

Adapter les activités :

  • limiter les sorties et l’exposition au soleil, notamment aux heures les plus chaude ;
  • faire des pauses régulièrement ;
  • pour tout port de charge, utiliser systématiquement les aides mécaniques à la manutention (chariot, diable, etc.)
  • éteindre le matériel électrique non utilisé (lampe, imprimante, etc.)
  • signaler toute sensation de malaise pour soi ou pour ses collègues.

En déplacement :

  • si vous avez besoin d’utiliser votre voiture, veillez à bien aérer votre véhicule ou mettre la climatisation pour ventiler votre habitacle ;
  • pensez également à emporter de l’eau et boire régulièrement durant votre trajet;
  • évitez ou réduisez les efforts physique trop important pour ne pas vous épuiser davantage ;
  • pensez à vous protéger la tête et les yeux du soleil

Tous ces bons réflexes sont également à adopter en cas de forte chaleur à la maison !

Intoxication alimentaire : attention à votre assiette !

Listeria, salmonelle, campylobacter… autant d’agents pathogènes qui peuvent se retrouver accidentellement dans notre alimentation et provoquer une intoxication alimentaire. Comment prévenir cette infection ?

L’intoxication alimentaire est une infection digestive souvent due à l’absorption d’aliments ou d’eau contaminés par des bactéries ou des parasites. Ceux-là apparaissent généralement en raison d’une hygiène défaillante au cours de la production, de la transformation ou de la distribution des aliments.

L’infection se traduit principalement par :

  • des nausées ou des vomissements ;
  • des douleurs abdominales ;
  • de la diarrhée ;
  • de la fièvre.

5 conseils de prévention :

  1. Veiller à une bonne hygiène (lavage des mains, du plan de travail, du réfrigérateur, etc.).
  2. Laver les légumes crus et les fruits pour les débarrasser des pesticides et de la terre.
  3. Respecter les durées et les températures de conservation des aliments.
  4. Respecter la chaîne du froid lors du transport des aliments.
  5. Ne pas recongeler des aliments décongelés.

Les périodes de forte chaleur peuvent rendre difficile le respect de la chaîne du froid, il est donc important d’adapter son comportement.

Le maintien à basse température d’aliments réfrigérés permet d’une part de ralentir la croissance des micro-organismes et ainsi de limiter la survenue de toxi-infections alimentaires*, et d’autre part de conserver les qualités nutritionnelles et organoleptiques aux aliments.

Retrouvez tous nos conseils pour préserver la conservation de vos aliments lorsqu’il fait chaud ici

* À partir de deux cas présentant les mêmes symptômes liés à une même origine, on parle alors de toxi-infection alimentaire collective (TIAC).

On fait le point sur… l’orthoptiste

L’orthoptiste est spécialisé dans les troubles de la vision. Quel est son rôle et quand faut-il le consulter ? ToutRoule fait le point et vous dit tout !

L’orthoptie est une profession paramédicale qui s’intéresse au dépistage, à la rééducation, à la réadaptation et à l’exploration fonctionnelle des troubles de la vision.

L’orthoptiste travaille sur prescription d’un médecin ophtalmologue et peut aussi être amené à exercer en collaboration avec des opticiens, des ergothérapeutes et des psychomotriciens.

Cette discipline s’adresse à tous, aussi bien pour le nourrisson, l’enfant, l’adulte ou la personne âgée.

Quand consulter un orthoptiste ?

L’orthoptiste peut être consulté pour :

  • un strabisme ;
  • une diplopie ;
  • des vertiges ou des troubles de l’équilibre ;
  • une vision trouble ;
  • des céphalées ;
  • une fatigue visuelle ;
  • des difficultés d’adaptation aux lunettes ;
  • des larmoiements ou des picotements oculaires ;
  • ou encore pour un bébé qui ne joue pas, ne fixe pas ou ne s’intéresse pas au monde qui l’entoure.

Des pathologies telles que la sclérose en plaques et le diabète de type 1, le justifient également.

Comment se déroule la consultation pour bilan orthoptique ?

En fonction des symptômes que présentent le patient, de son âge et de la demande spécifique de son médecin, la consultation peut durer une heure ou beaucoup plus. L’orthoptiste :

  • effectue un bilan pour évaluer les capacités visuelles (examens de l’acuité visuelle) et les troubles à traiter ;
  • peut mesurer la pression intérieure de l’œil, déterminer l’épaisseur de la cornée, effectuer des radiographies, analyser le fond de l’œil et est capable d’estimer la puissance du défaut optique que le médecin aura à corriger ;
  • intervient également après un traumatisme ou une intervention chirurgicale, pour proposer une réadaptation.

En fonction des résultats du bilan, l’orthoptiste détermine les exercices nécessaires pour corriger et améliorer la vision du patient. L’orthoptiste peut ainsi :

  • soigner les muscles l’œil grâce à des séances de rééducation ;
  • rééduquer la vision du patient ;
  • l’aider à mieux maitriser son regard ou à diminuer l’impact des gènes ressentis.

Le saviez-vous ?

Face aux délais d’attente souvent importants pour consulter un ophtalmologue, l’orthoptiste peu, depuis le 1er février 2023, prescrire des premières lunettes (monture et verres correcteurs) et des premières lentilles de contact aux personnes âgées de 16 à 42 ans. Ces personnes peuvent le consulter en accès direct et sans ordonnance.

Cet été je déconnecte…

Nous sommes sollicités par les écrans (réseaux sociaux, applications, sites, etc.) que nous consultons fréquemment et qui n’est pas sans conséquence sur la santé. Et si l’été était la période idéale pour se déconnecter ? Voici nos conseils !

Au quotidien, les écrans sont partout : téléphones, ordinateurs, tablettes, etc. On compte en France en moyenne 5,5 écrans par foyer *. Cet accès facile aux outils numériques nous offre la possibilité d’être reliés au monde en permanence et de satisfaire toujours plus nos besoins.

La surexposition numérique contribue à estomper parfois les frontières entre vie professionnelle et vie privée (consultation des courriels professionnels tard le soir, le week-end ou pendant les congés, par exemple). Face à l’ampleur de ce phénomène, le Code du travail a pris en compte, depuis 2017, un droit à la déconnexion qui vise à :

  • assurer le respect des temps de repos et de congés ;
  • garantir l’équilibre entre la vie professionnelle et familiale, ;
  • protéger la santé des salariés.

Avant son départ en vacances, il faut veiller à :

  • terminer toutes ses tâches ou anticiper la passation des dossiers avec un collègue pour ne pas avoir d’en cours à son retour ;
  • quelques semaines avant son départ, éviter de faire des semaines trop chargées et essayer de lever le pied notamment en termes d’horaires :
  • activer un message d’absence en indiquant le contact qui peut répondre ;
  • laisser son matériel professionnel au bureau.

Trois astuces pour bien déconnecter cet été et être en repos numérique :

1°) Prendre de la hauteur

Prendre du recul permet d’analyser ses pratiques numériques afin de faire le bilan ! Le but est d’être attentif à ses comportements et d’en prendre conscience : nombre de consultations de son téléphone dans la journée (des applications vous permettent de suivre votre temps d’utilisation par jour, par semaine par application, etc.) , fréquence de lecture des notifications, consultation la nuit, etc.

2°) Se fixer des limites

Définir un cadre à respecter. Prendre des engagements, par exemple des plages horaires sans consultation de ses outils numériques. Autodiscipline ou challenge à plusieurs, tous les moyens sont bons pour se lancer et réussir !

3°) Exploiter les options des outils numériques

Utiliser les possibilités offertes par les applications et les paramètres des outils pour prendre de la distance : désactiver les alertes ou faire le tri dans ses applications pour ne garder que l’essentiel.

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* Source : Conseil supérieur de l’audiovisuel, 2017.

Les vacances d’été : bien préparer sa voiture avant le départ

Les vacances d’été sont l’occasion pour bon nombre de personne d’utiliser sa voiture sur les routes. Avant le départ, il est nécessaire de faire des vérifications sur son véhicule. Voici nos recommandations.

LES 6 BONS RÉFLEXES POUR ALLIER TRAJET EN VOITURE ET SÉCURITÉ :

1. Anticipez votre révision de véhicule

C’est le premier et le plus important réflexe à avoir. Anticipez au moins un mois à l’avance pour être certain de pouvoir effectuer votre révision avant votre départ auprès de votre garagiste si besoin.

2. Vérifiez l’état de vos pneumatiques

Avant de partir, contrôlez leur pression en suivant les recommandations du constructeur : elles sont inscrites dans le carnet d’entretien ou sur le flanc intérieur d’une des portes avant. Si vous voyagez avec votre famille et des bagages à bord, surgonflez vos pneus légèrement. N’oubliez pas non plus la roue de secours !

3. Vérifiez les niveaux

Contrôler les niveaux de votre voiture n’a rien de complexe. Voici les points à vérifier :

  • Huile moteur : son bouchon, souvent jaune, est situé sur la partie supérieure du moteur
  • Liquide de frein : c’est un petit réservoir en plastique transparent
  • Liquide de refroidissement : son bouchon se trouve au niveau du radiateur, contre la calandre
  • Liquide lave-glace : bouchon bleu

4. Vérifiez le bon fonctionnement des feux

À l’arrêt, activez les feux stop et clignotants face à un mur ou à l’aide d’une autre personne.

5. Assurez-vous d’avoir pris tous vos papiers

Carte grise, assurance et permis de conduire.

6. Pensez aux détails essentiels :

  • gilet jaune et triangle de signalisation à portee de main ;
  • douille de l’écrou anti-vol des roues.

+ Notre conseil sur l’organisation des bagages dans la voiture :

Veillez à bien répartir vos bagages dans le coffre (les plus lourds au fond), en évitant de poser des objets sur la plage arrière : au premier gros freinage, ils pourraient se transformer en projectiles dangereux.

Charges lourdes : comment préserver sa santé ?

Les postures contraignantes ou répétitives ainsi que la manutention de charges lourdes sont fréquentes dans les services de l’automobile. Sur le long terme, elles peuvent engendrer des troubles musculo-squelettiques (TMS). Comment les éviter ?

Nos conseils pour les prévenir :

Avant la prise de poste

  • réalisez des échauffements et des étirements avant de prendre votre poste et après chaque pause. Soyez à l’écoute de votre corps, afin de vous attarder plus spécifiquement sur une zone, si besoin.

Pendant l’activité

  • adoptez les bons gestes : adaptez le poids des charges ou votre position de travail, réduisez l’effort en utilisant des aides techniques (outils adaptés) ou sollicitez l’aide de vos collègues ;
  • ralentissez la cadence et réduisez les manutentions lourdes (plus de 25 kg) ;
  • pour soulever les charges, pliez les genoux afin d’éviter les pressions importantes au niveau des lombaires ;
  • alternez les tâches et faites des pauses.

Après l’activité

  • étirez-vous pour faciliter le relâchement musculaire et redonner de la mobilité articulaire et de la souplesse.

Réduire les TMS c’est améliorer sa santé et réduire les risques d’accidents.

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