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Prévenir les risques d’un poste mal éclairé

Un éclairage mal adapté (trop ou pas assez de lumière) peut nuire à la qualité du travail mais aussi constituer un risque pour la santé. Retrouvez les moyens de prévention à mettre en place.

Un éclairage inadapté peut causer plusieurs sortes de fatigue :

  • une fatigue oculaire en raison des efforts à fournir par l’œil pour discerner les détails, ou au contraire se protéger des éblouissements ;
  • une fatigue intellectuelle pour comprendre et analyser les perceptions ;
  • une fatigue physique liée aux contractures de posture. Le travail en éclairage artificiel peut entraîner une perte des repères temporo-spatiaux.

Il existe des moyens de prévention à mettre en place tel que :

  • adapter les éclairages en fonction des travaux effectués (ex : utiliser une lampe baladeuse, alerter en cas de dysfonctionnement d’un luminaire) ;
  • porter son équipement de protection individuel (EPI) adaptés.

À noter : un poste de travail mal éclairé peut également entraîner des risques de chutes de plain-pied et de coupure.

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Bronchiolite : les bons gestes

L’année dernière nous avons connu une épidémie de bronchiolite, la plus virulente depuis 10 ans. Quelles sont les recommandations en matière de prévention et de prise en charge pour les parents ou personnes en contact avec des enfants de moins de deux ans ?

Souvent virale et très contagieuse, la bronchiolite est une infection aigüe des voies respiratoires qui touche les nourrissons et enfants de moins de deux ans. Elle se caractérise principalement par de la toux et une respiration rapide et sifflante. Les adultes et grands enfants atteints n’ont habituellement aucun symptôme (si ce n’est un simple rhume) et transportent souvent le virus sans le savoir.

Comment limiter la propagation du virus ?

Santé Publique France conseille d’adopter les gestes barrières suivants :

  • limiter les visites au cercle des adultes très proches et non malades, pas de bisous, ni de passage de bras en bras, pas de visite de jeunes enfants avant l’âge de 3 mois ;
  • se laver les mains avant et après contact avec un bébé (notamment au moment du change, de la tétée, du biberon ou du repas) ;
  • laver régulièrement les jouets et doudous ;
  • porter un masque en cas de rhume, de toux ou de fièvre. Faire porter un masque aux visiteurs en présence du nourrisson ;
  • si le reste de la fratrie présente des symptômes d’infection virale même modérés, les tenir à l’écart du bébé à la phase aiguë de leur infection ;
  • éviter au maximum les lieux très fréquentés et clos ;
  • aérer quotidiennement au moins 10 minutes par jour le lieu de vie de l’enfant, en particulier sa chambre ;
  • ne pas confier son enfant à une garde en collectivité s’il présente des symptômes d’infection virale.

Que faire si mon enfant est malade ?

La majorité des bronchiolites est bénigne et guérit spontanément en quelques jours (5 à 10 jours) mais la toux peut persister quelques semaines. Si votre enfant est malade, consultez en priorité votre médecin traitant qui pourra fournir toutes les consignes de soin (réhydratation, désencombrement régulier du nez, fragmentation de l’alimentation, etc.) et de suivi des symptômes. Ces derniers peuvent en effet évoluer, en s’aggravant les premiers jours, puis en s’améliorant progressivement. À noter : l’infection étant virale, les antibiotiques sont inutiles.

Si votre médecin n’est pas disponible, il est recommandé de ne pas se rendre directement aux urgences et d’appeler le 15 avant de se déplacer, pour être orienté vers la structure la plus adaptée.

Bon à savoir :

Humidifiez l’air pour faciliter la respiration de votre enfant. Un air sec augmente l’irritation des muqueuses et la difficulté respiratoire.

Retrouvez l’affiche des 7 gestes simples pour éviter de la transmettre aux enfants ICI*

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* source : sante.gouv.fr

Prévenir les risques liés à la circulation interne

Les flux de circulation des piétons et véhicules dans l’entreprise (chariots automoteurs, voitures, véhicules de livraison ou de transports, etc.) peuvent créer des risques et engendrer des accidents de travail avec des conséquences parfois importantes. Comment prévenir les risques liés à la circulation interne ?

La prévention des risques liés à la circulation interne représente un enjeu de santé et sécurité au travail important pour l’entreprise : en effet, mal organisée, la circulation interne peut conduire à des accidents du type collisions entre un piéton et un véhicule, collisions des engins avec des obstacles fixes ou un autre engin, ou de chutes pour les piétons.

Afin de prévenir les risques, il appartient à l’employeur :

  • d’organiser les flux de circulation, notamment à l’aide d’un plan de circulation qui définit des règles de circulation dans l’entreprise, et en organisant l’accueil des entreprises extérieures sur son site) ;
  • de sécuriser les déplacements dans l’entreprise, en s’assurant notamment du bon état, du bon éclairage et de la bonne visibilité des voies de circulation ; en disposant des balisages et signalétiques rappelant les règles de circulation, et en s’assurant que les véhicules et engins circulant sur le site sont en bon état et que le personnel soit formé à leur utilisation.

Chacun à son niveau peut également agir pour prévenir les risques en s’assurant de :

  • respecter le plan et les règles de circulation (sens et voies de circulation, vitesse, etc.) ;
  • respecter les zones de stockage prévues afin de ne pas encombrer les voies de circulation ;
  • conduire uniquement les véhicules et engins pour lesquels l’on a été formé et habilité ;
  • signaler immédiatement le mauvais état des revêtements, des éclairages ou des véhicules ;
  • alerter ses collègues en cas de comportement dangereux et rappeler les règles ;
  • faire remonter toute situation qui semble dangereuse.

La prévention des risques liés à la circulation interne, qui fait partie du quotidien de l’entreprise, implique une rigueur dans l’application des règles et procédures par tous afin de préserver la sécurité.

Prendre soin de son dos : action !

La clé pour préserver son dos est : de rester actif ! En effet, l’activité physique met notre corps en mouvement ce qui étire le dos tout en renforçant les muscles et sollicitant les articulations pour empêcher le mal de dos de s’installer. Mal de dos ? ToutRoule vous accompagne pour bien bouger !

Le traitement à privilégier pour prévenir le mal de dos ou quand on a mal au dos est la pratique régulière, voire quotidienne, d’une activité physique. Plus une personne est sédentaire, donc non sportive, plus elle a de chance de souffrir du dos.

Il est essentiel de pratiquer une activité physique, modérée mais régulière, trente minutes par jour. Bougez, marchez, toute activité est bonne pour le dos : aller à pied à la boulangerie, se déplacer en vélo, prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur, etc.

C’est prouvé, rester inactif majore le risque de douleurs lombaires et dorsales, mais faire trop de sport également. Il faut donc bouger avec modération, en trouvant un sport qui nous convient afin de renforcer les muscles localisés en avant, en arrière et sur les côtés de l’abdomen.

Ainsi, les sports et les exercices conseillés quand on a mal au dos sont les suivants :

  • Exercices de gainage pour stabiliser le dos
  • Renforcement musculaire (musculation)
  • Activité cardiovasculaire (marche, natation, vélo)
  • Pilates

Ce sont les activités qui donnent le plus de résultats pour soulager et soigner la lombalgie, c’est à dire la douleur dans le bas du dos. Les résultats sont encore meilleurs lorsque ces sports et ces exercices sont cumulés au sein d’un programme construit et adapté.

Pour vous accompagner :

  • Retrouvez nos vidéos d’exercices qui soulagent le dos ICI et pour renforcer votre dos ICI
  • N’hésitez pas à télécharger l’application mobile gratuite de l’Assurance Maladie appelée Activ’Dos. Vous y retrouverez de nombreux conseils, des quiz ou encore des exercices physiques

Le saviez-vous ?

On entend parfois que le mal de dos et le stress sont liés. Quand on en a « plein le dos », c’est souvent lui qui prend ! Le stress et l’anxiété peuvent entraîner des maux de dos chroniques et les émotions, en l’occurrence négatives, influencent également l’intensité d’une douleur. Soyez vigilant à la gestion de votre stress et de votre sommeil !

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On s’en lave les mains !

Pièce de monnaie, téléphone, poignée de porte, etc., nous sommes en permanence exposés aux microbes et aux saletés diverses. Pour les éviter, un seul moyen : un bon lavage de mains !

80 % des microbes se transmettent par les mains. Le lavage de mains est donc le moyen le plus efficace pour limiter la transmission des bactéries et les infections.

En milieu professionnel, la manipulation de produits chimiques doit se faire systématiquement avec des gants adaptés et être suivie d’un lavage de mains pour éviter une intoxication en cas de contact avec la bouche. En effet, si les conséquences ne sont pas immédiates, une exposition répétée peut, à terme, devenir nocive.

Afin de limiter ces risques d’infection, pensez à vous laver les mains systématiquement à l’eau et au savon :

  • AVANT de préparer les repas, de vous occuper d’un bébé, de manger et d’aller aux toilettes ;
  • APRÈS vous être mouché, avoir été aux toilettes, avoir utilisé les transports en commun et vous être occupé d’une personne malade.

L’utilisation du gel hydroalcoolique

Le gel hydroalcoolique est un désinfectant permettant de détruire les micro-organismes, dont les microbes. Il est utile lorsqu’il n’est pas matériellement possible de se laver les mains à l’eau et au savon.

Pour les enfants, il est recommandé de ne pas l’utiliser avant l’âge de 10 ans.

AVC : comment le détecter ? Comment réagir ?

Chacun d’entre nous peut, sans connaissance médicale, jouer un rôle majeur pour identifier les signes d’un Accident vasculaire cérébrale (AVC), pratiquer les bons gestes afin de limiter les séquelles. Lors d’un AVC, chaque minute compte, ToutRoule vous partage ses conseils pour réagir au plus vite.

Les AVC en France

L’Accident vasculaire cérébral (AVC) est une maladie grave qui se caractérise par une lésion d’une partie du cerveau à la suite de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau sanguin. Il entraîne souvent un déficit neurologique.

L’AVC en chiffres* :

  • 1ère cause de handicap acquis de l’adulte ;
  • 3e cause de mortalité chez l’homme et la 2e chez la femme ;
  • Plus de 110 000 hospitalisations par an ;
  • 70 % de patients gardent des séquelles et 30 % décèdent dans l’année qui suit l’accident.

Les signes d’alerte à (re)connaître

Plus la prise en charge d’un AVC est rapide, moins les séquelles sont importantes. Voici les principaux signaux qui doivent immédiatement vous alerter :

  • déformation de la bouche ou engourdissement du visage (en règle général du côté gauche) ;
  • engourdissement d’un côté du corps (bras ou jambe) ;
  • cécité ou trouble transitoire de la vue ;
  • troubles de la parole.

Ces premiers symptômes peuvent disparaître au bout de quelques minutes, mais ils sont le signe d’un obstacle dans la circulation du sang dans le cerveau. Il faut donc agir très vite.

A prendre en compte certains symptômes peuvent être différents en fonction du sexe de la personne, à noter que pour les femmes les symptômes peuvent se manifester différemment et être associées à des douleurs brutales :

-douleur au ventre, vomissements, nausées ;

-céphalées intenses, hallucination ; crise d’épilepsie

-troubles visuels ou encore étourdissements

L’AVC peut toucher à tout moment un collègue, un voisin, un ami, etc. Proche ou inconnu, lui venir en aide au plus vite peut tout changer pour lui. Il en va de même pour vous !

Dès que vous constatez l’un des signaux d’alerte de l’AVC, contactez en urgence le 15 ou le 112 (de préférence depuis un téléphone mobile) et suivez les indications qui vous sont données.

Si vous êtes au travail, contactez d’abord le SST (sauveteur secouriste au travail). S’il est absent, contactez les urgences.

Les bons réflexes dans l’attente des secours :

  • allongez le malade avec, dans l’idéal, un oreiller sous la tête ;
  • notez l’heure de survenue des premiers signes de l’AVC ;
  • regroupez si possible des documents de santé le concernant (ordonnance par exemple) ;
  • ne lui donnez ni à boire ni à manger ;
  • ne lui donnez aucun médicament.

Les mesures de prévention

Il existe plusieurs facteurs de risque de l’AVC : hypertension artérielle, tabac, obésité abdominale, diabète, sédentarité, etc. Adopter une bonne hygiène de vie et pratiquer une activité physique régulière restent les meilleurs moyens de prévention connus. Prenez soin de vous !

* Chiffres et sources : Santé Publique France – Ameli

Détecter les signes de fatigue au volant

Un accident mortel sur trois est associé à la somnolence. Il est donc important de savoir détecter les signes de fatigue pour limiter les risques d’accident sur la route.

Quelques chiffres de la sécurité routière :

  • 17 heures de veille active équivalent à 0,5g d’alcool dans le sang ;
  • Le risque d’avoir un accident est 8 fois plus important lorsqu’on est somnolent ;
  • Sur l’autoroute, un accident mortel sur trois est associé à la somnolence.

Raideurs de la nuque et des épaules, besoin incessant de changer de position, engourdissement des jambes, bâillements répétés, picotement des yeux et clignement des paupières…

Ces signes doivent vous alerter… En effet, il est temps de faire une pause !

Il est recommandé de s’arrêter au moins 15 minutes toutes les deux heures pour réduire la sensation de fatigue, et détendre son dos et ses jambes.

N’hésitez pas à : bouger, marcher d’un bon pas, et faire quelques étirements avant de reprendre la route.

La veille du départ, faites une bonne nuit de sommeil (au moins 8 heures). Pensez également aux bons réglages (siège, rétroviseurs et volant) pour éviter les mauvaises postures  :

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La Journée internationale des personnes handicapées

Chaque 3 décembre, la Journée internationale des personnes handicapées est célébrée. En quoi consiste cette journée ? En tant que travailleur en situation de handicap comment être accompagné ?

La Journée internationale des personnes handicapées vise à promouvoir les droits et le bien-être des personnes en situation de handicap, et à sensibiliser les citoyens à leur situation, sur le plan politique, social, économique et culturel.

Les services de l’automobile comptent plus de 7 000 travailleurs en situation de handicap, représentant 1,7 % des salariés de la branche.

Ils sont notamment répartis sur les secteurs du commerce de véhicule et de la réparation mécanique.

L’inclusion du handicap est un aspect essentiel du respect des droits de l’Homme.

Il est possible de demander une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

Cette RQTH permet de bénéficier d’aides spécifiques, et notamment d’un aménagement de son poste de travail si cela s’avère nécessaire.

Une aide financière de la part de l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph) pourra, à cet effet, être octroyée à l’employeur.

La RQTH est attribuée pour une durée de un à cinq ans et renouvelable. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre article sur la RQTH ici.

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Consommation d’alcool : préserver sa santé et limiter les risques

Qu’elle soit régulière ou occasionnelle, une prise excessive d’alcool peut être dangereuse. Pour préserver votre santé, il est important de connaître les risques et d’adopter un comportement adapté.

La consommation d’alcool peut entraîner :

  • de la fatigue ;
  • des pertes de mémoire ;
  • une baisse de lucidité ;
  • des comportements désinhibés.

Ces effets augmentent les risques sur la route (risque d’accidents accru) et en matière de comportements (relations sexuelles non désirées ou non protégées, contraction de maladies sexuellement transmissibles, conduites extrêmes ou dangereuses, etc.).

Si nous ne sommes pas tous égaux face à l’alcool, il n’y a pas de consommation sans risque. Même juste « pompette », il faut rester vigilant ! La règle communément admise pour cadrer sa consommation est la suivante : « Maximum 2 verres par jour et pas tous les jours », tout en ne dépassant pas 10 verres par semaine.

Si vous avez une sortie ou un moment convivial en perspective, rappelez-vous :

  • de boire lentement, en alternant avec de l’eau (1 verre d’alcool, 2 verres d’eau) pour limiter les risques de déshydratation ;
  • de ne pas rester l’estomac vide ;
  • de bien vous protéger du soleil (l’alcool augmente la sensibilité de la peau aux UV) ;
  • de ne pas boire avant la baignade (l’alcool augmente les risques de chocs thermiques et de noyade) ;
  • d’éviter les lieux et les activités à risque ;
  • de ne jamais laisser son verre sans surveillance et d’être accompagné de personnes de confiance susceptibles de garder un œil sur vous et de vous ramener.

Vous souhaitez prendre le volant ? Pensez toujours à avoir dans votre boîte à gant un éthylotest pour pouvoir vous tester avant de conduire. Si vous dépassez le taux d’alcool limite autorisé (0,5 g d’alcool par litre de sang soit 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré*), pas de doute : faites-vous raccompagner.

Vous souhaitez faire le point sur votre consommation d’alcool en général ? Le site www.alcoometre.fr vous permet d’évaluer votre consommation.

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* À noter : le taux limite est de 0.2 g par litre de sang pour les conducteurs titulaires d’un permis probatoire et en situation d’apprentissage.

Incivilités en entreprise, comment y faire face ?

L’exposition aux incivilités et à la violence en entreprise a des conséquences sur la santé (stress), le travail et les relations personnelles (conflits) des salariés. Quels sont les moyens de prévention pour désamorcer une situation tendue et apaiser la situation ?

Une des premières actions à mettre en place est de comprendre ce qu’il se passe dans l’esprit du client et d’analyser la situation. Pour cela il existe :

3 RÈGLES ESSENTIELLES :

  • Garder son calme
    • rester dans son rôle de professionnel en se concentrant sur la résolution du problème du client tout en gérant son stress ;
  • Trouver les mots justes :
    • reformuler les propos, rester objectif en exprimant précisément la problématique et faire preuve d’empathie* en montrant que vous comprenez la problématique ;
  • Rester positif
    • parler au présent en utilisant le « Je » et énoncer ce qui est possible.

IL CONVIENT AU MAXIMUM D’ÉVITER DE :

  • répondre à l’agressivité par de l’agressivité ;
  • utiliser des termes techniques que le client ne peut pas comprendre ;
  • éviter les mots et les phrases négatifs.

* L’empathie est une écoute active qui permet de se mettre à la place de l’autre afin de comprendre ses idées. Elle est très utile en cas de conflits.

Une attitude empathique repose sur 3 actions :

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Prendre soin de ses mains

Les mains est l’un des outils de travail indispensables des salariés des services de l’automobile. Elles sont mises à rudes épreuves, il est donc indispensable d’en prendre soin au quotidien.

Dans le cadre du travail manuel, il est en premier lieu nécessaire de porter des équipements de protection individuelle (EPI), à savoir ici des gants de protection. Ils doivent être portés tout au long de l’activité, et être adaptés à la situation. Pa exemple, pour l’utilisation d’une lame coupante, des gants en Kevlar sont recommandés.

Afin de prévenir des pathologies fréquentes types apparition du syndrome du canal carpien ou la tendinite des doigts, il est conseillé dans le cadre d’un suivi en médecine du travail d’aménager son poste et de bénéficier de matériels adéquats.

Que ce soit aussi bien dans sa vie privée que dans sa vie professionnelle : pour cuisiner, bricoler ou jardiner, il est conseillé de toujours porter des gants de protection !

Pour savoir comment choisir ses gants de protection, n’hésitez pas à cliquer ICI

Enfin, il est important de ne pas tirer ses peaux et de ne pas se ronger les ongles. Ces actions favorisent en effet les infections telles que les panaris.

Port de charges lourdes : comment préserver son corps

Que vous soyez confrontés de manière ponctuelle ou régulière au port de charges lourdes, il est essentiel de connaître les bonnes postures à adopter pour préserver votre santé.

La manutention de charges lourdes regroupe toute activité nécessitant de recourir à la force pour soulever, abaisser, transporter ou déplacer quelque chose.

Elle peut entraîner, en plus d’une fatigue musculaire, des risques de :

  • plaies ;
  • douleurs dorsales ;
  • fractures ;
  • déchirures musculaires.

Ces risques sont amplifiés en cas de mauvaise posture (corps en position instable, torsion du buste, etc.) et dépendent du type de charge (poids, volume), de l’ambiance de travail (forte cadence, stress, etc.) ainsi que des distances à parcourir. Dans les pires des cas, les manutentions manuelles de charges peuvent entraîner des accidents du travail ou l’apparition de maladies professionnelles.

Pour éviter cela, il est important :

  • d’utiliser si possible des outils d’aide à la manutention (chariots, diables, etc.) ;
  • d’adopter une position stable (pieds bien ancrés au sol) ;
  • de connaître les bonnes positions à privilégier.

Si vous devez soulever une charge lourde :

  • rapprochez-vous au maximum de la charge ;
  • pliez les jambes pour vous placer à hauteur de la charge à porter ;
  • gardez le dos droit ;
  • écartez vos pieds de la largeur de votre bassin et placez-les toujours dans l’axe de votre corps afin d’éviter les torsions et rotations du dos ;
  • assurez votre prise au niveau des mains ;
  • gardez les bras tendus lors du port de la charge ;
  • n’hésitez pas à solliciter l’aide d’un collègue ;
  • aidez-vous de points d’appui (mur ou table par exemple).

Que dit le Code du travail ?

Le Code du travail stipule qu’en entreprise, les hommes ne peuvent pas porter de charges supérieures à 55 kg sans y avoir été reconnus aptes par le médecin du travail. Ces charges ne peuvent pas excéder un poids supérieur à 105 kg. Les femmes ne peuvent pas porter de charges supérieures à 25 kg, ni transporter de charges supérieures à 40 kg à l’aide d’un outil d’aide au levage comme un chariot.

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