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Risque de noyade : les bons réflexes pour les grands et les petits…

En France, les noyades accidentelles sont responsables chaque année d’environ 1 000 décès dont 400 pendant la période estivale*. Les noyades concernent aussi bien les adultes que les enfants. Quels sont les bons gestes à adopter pour prévenir ce risque ?

Les causes de noyades chez les adultes sont dues à un problème de santé, à une maladie, à l’action des courants ou d’un épuisement physique.

Voici les bons réflexes à adopter avant une baignade :

  • aller sur des zones de baignades surveillées ;
  • vérifier les drapeaux ;
  • prévenir une personne qui est avec nous avant d’aller se baigner ;
  • ne pas consommer d’alcool avant d’aller dans l’eau ;
  • rentrer progressivement dans l’eau en mouillant au préalable sa nuque, sa tête et son ventre, afin de limiter les risques d’hydrocution ;
  • éviter de s’exposer trop longtemps au soleil avant une baignade.

Si malgré toutes ces précautions vous rencontrez un souci pendant votre baignade, gardez votre calme, ne luttez pas contre le courant.

Des précautions toutes particulières doivent être prises avec les enfants. Une vigilance de tous les instants est nécessaire et il convient également de :

  • apprendre aux enfants à nager le plus tôt possible ;
  • se baigner en même temps que son enfant ;
  • rester à ses côtés quand il joue au bord de l’eau ;
  • désigner un seul adulte sachant nager responsable de la surveillance ;
  • ne pas faire autre chose, comme regarder son téléphone, lorsque son enfant se baigne ;
  • ne pas s’absenter ou être inattentif, même l’espace d’un instant ;
  • être particulièrement vigilant lors des baignades dans des piscines « hors-sol » qui ne disposent pas de dispositif de sécurité.

En cas de noyade, il faut prévenir les secours au plus vite et apporter les premiers soins s’il y en a le besoin. Il faut agir vite, mais évitez de vous mettre en danger. Si vous doutez de vos capacités en natation, ne vous jetez pas à l’eau, tendez un objet auquel la personne pourra s’agripper. Enfin, surveillez régulièrement la respiration de la personne. Appelez les secours en composant le 15 ou le 112.

* Source : Santé publique France.

Les cours en ligne un moyen facile et efficace pour faire du sport

Pratiquer une activité physique est indispensable à notre santé et à notre bien-être. Cependant notre rythme de vie ne permet pas au corps de bouger suffisamment ce qui peut engendrer stress, fatigue ou encore des déséquilibres hormonaux. Et si les cours en ligne était un bon moyen d’intégrer une activité physique dans notre vie quotidienne ?

Le sport contribue à améliorer notre santé physique mais aussi notre santé mentale. En luttant efficacement contre le stress et l’anxiété, c’est un très bon remède contre la dépression. Il augmente la confiance en soi et améliore la qualité du sommeil. De plus, une activité physique régulière apporte de l’oxygène au cerveau. Cette oxygénation permet d’améliorer nettement les capacités intellectuelles.

Le sport agit également sur la mémoire à long terme, sur les capacités de raisonnement et d’analyse, ainsi que sur la concentration, facteurs essentiels pour sa journée de travail. Un autre atout d’une activité physique régulière, c’est qu’elle réduit considérablement les risques de maladies neurodégénératives et de maladies chroniques.

Si nous savons que l’activité physique est une composante essentielle d’une bonne hygiène de vie, il n’est pas toujours évident de trouver le temps et la motivation pour s’y mettre.

C’est pour cette raison qu’IRP AUTO Solidarité-Prévention vous propose des cours en ligne pris en charge par le fonds Solidarité-Prévention*.

Grâce aux séances de sport en ligne, un coach vous accompagne tout au long de la séance qui dure 45 minutes, il vous conseille et adapte les exercices si besoin.

Différents types de cours vous sont proposés, stretching, renforcement musculaire, Pilates, cardio-training, cuisses abdos fessiers, etc. C’est vous qui choisissez en fonction de vos envies et de vos besoins !

Les horaires des séances sont prévus pour s’adapter au mieux à votre journée de travail. Vous avez la possibilité de programmer vos cours en ligne soit à l’heure du déjeuner ou en fin d’après-midi.

3,2,1… Partez ! Réservez votre cours en ligne depuis votre smartphone, ordinateur, tablette en cliquant ICI.

* Réservés aux salariés de la branche des services de l’automobile.

Alerte incendie et évacuation au travail : les consignes à respecter

En cas d’incendie, il faut agir vite : chaque seconde compte. Quels sont les bons réflexes à connaître ?

DONNER L’ALERTE

En cas de départ de feu, il faut simultanément :

  • déclencher l’alarme incendie à l’aide des boîtiers de commandes manuelle : de couleur rouge, ils sont généralement situés au niveau des issues de secours ;
  • procéder à l’évacuation du personnel et à la mise en sécurité des personnes en situation de handicap ;
  • alerter les secours en appelant les pompiers au 18 ;
  • utiliser les moyens de première intervention (extincteurs, RIA (robinet d’incendie armés)) adaptés à la nature du feu pour éteindre ou contenir le début de l’incendie en attendant les secours.

ÉVACUER EN TOUTE SÉCURITÉ

L’évacuation a pour objectif d’amener en toute sécurité l’ensemble des personnes présentes à l’extérieur et de les regrouper au niveau d’un point dit de rassemblement. Il convient d’évacuer dès l’audition de l’alarme incendie et selon un cheminement sécurisé identifié au préalable et balisé à l’aide d’éclairages de sécurité.

Pour coordonner l’évacuation et garantir son efficacité, des équipiers d’intervention peuvent être désignés. On distingue :

  • le guide-file qui a pour mission de diriger les personnes vers la sortie sécurisée la plus proche ;
  • le serre-file qui vérifie que l’ensemble des personnes a bien évacué ;
  • le coordinateur d’évacuation qui centralise les informations relatives à l’évacuation, à communiquer aux services de secours.

Il est important de les connaître pour pouvoir suivre leurs instructions en cas d’évacuation nécessaire des locaux. N’hésitez pas à consulter la liste du guide-file et serre-file pour mieux les identifier.

D’une manière générale, en cas d’évacuation :

  • n’utilisez jamais l’ascenseur ou le monte-charge !
  • ne revenez jamais en arrière.

Pour les personnes en situation de handicap, il s’agit de les diriger vers un espace d’attente sécurisé protégé contre les fumées et les flammes pour une évacuation différée.

Les chemins d’évacuation et le point de rassemblement sont indiqués sur les plans d’évacuation situés à proximité des issues : il est important de repérer dès à présent ceux qui ont été définis sur votre lieu de travail afin de pouvoir évacuer le plus rapidement possible en cas d’alerte incendie.

À RETENIR

N’hésitez pas à consulter dès à présent le plan d’évacuation de votre entreprise pour connaître le point de rassemblement.

L’importance de bien préparer sa peau au soleil

Nous attendons souvent les beaux jours avec impatience mais le fort ensoleillement peut avoir des conséquences sur notre peau si nous n’en prenons pas bien soin. Voici quelques conseils et recommandations pour éviter les désagréments liés au trop plein de soleil !

Notre peau joue un rôle majeur pour notre santé, il est donc primordial de la préserver au maximum. S’exposer trop longuement au soleil lorsque notre peau n’est pas prête peut aller du simple petit coup de soleil jusqu’à des cas très graves (cancer de la peau).

Au soleil, voici les bons réflexes à adopter :

  • s’exposer plutôt le matin et le soir, éviter l’exposition entre 11h et 16h ;
  • privilégier des zones d’ombres, un t-shirt et un chapeau (la peau du visage est sensible donc éviter le plus souvent possible l’exposition) ;
  • préférer les crèmes solaires bio composées d’une liste d’ingrédients courte et naturels que certaines crèmes du commerce. Utilisez un indice 30 (minimum) et 50 pour les enfants et dans les zones à fortes expositions.

Que faire en cas de coup de soleil ?

Il est possible d’appliquer de l’aloe vera en gel qui fonctionne très bien sur les brûlures, ou de l’huile de ricin et l’huile essentielle de lavande aspic.

Les yeux sont aussi à protéger du soleil !

Il est recommandé de se munir d’une paire de lunettes de soleil avec des verres filtrant les UVA et les UVB. De plus, les lunettes de soleil doivent porter le sigle CE et la catégorie de protection (de 1 à 4). Plus la catégorie est élevée, plus les verres filtreront la luminosité solaire. La catégorie 3 est conseillée pour la plupart des situations d’ensoleillement.

Vous souhaitez en savoir plus pour protéger votre vue du soleil ? Cliquez ici pour consulter notre article dédié sur ce sujet.

Qu’est-ce que l’ototoxicité ?

La perte auditive résulte neuf fois sur dix de l’effet du vieillissement. Mais elle peut également survenir après un traumatisme auditif ou être d’origine médicale. Dans certains cas, on parle de cause ototoxique, le préfix oto- signifiant oreille

L’ototoxicité (la toxicité pour l’oreille) se manifeste par une altération des fonctions auditives de l’équilibre. Cela résulte d’une dégénérescence des cellules sensorielles de la cochlée (audition) et du vestibule (équilibration)*.

L’ORIGINE

L’ototoxicité peut être due :

  • à l’effet secondaire indésirable d’un médicament ;
  • ou à une exposition chronique à des substances chimiques présentes dans l’environnement (exemple : dans les solvants aromatiques, qui entrent dans la composition des peintures, vernis et agents dégraissants).

LE RISQUE

Une oreille atteinte par un agent ototoxique peut se révéler plus vulnérable à une agression sonore. Dans ce cas, le bruit agit directement sur l’organe sensoriel de l’audition, la cochlée, qui est indispensable à notre audition. Si la cochlée est détériorée, les dégâts sont irréversibles (baisse de l’audition et surdité).

LES CONSEILS POUR PROTÉGER VOTRE AUDITION :

  • portez toujours vos Équipements de protection individuelle (EPI) ;
  • dès que vous soupçonnez les premiers signes d’une ototoxicité (début d’acouphènes, baisse de l’audition ou vertiges), consultez votre médecin ;
  • pour tout nouveau médicament prescrit ou en vente libre, lisez la notice ou demandez les éventuels effets secondaires ototoxiques de ce produit.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

* Source : France Acouphènes.

Le CBD au volant

La consommation de CBD (cannabidiol) est autorisée en France depuis 2021. Pourtant, contrairement à une idée reçue, conduire après consommation est risqué et expose à des sanctions. ToutRoule fait le point.

En France, la consommation de CBD est autorisée dès lors que le taux de THC (tétrahydrocannabinol) est inférieur à 0,30 %. Pourtant, si la législation française autorise le CBD, elle interdit la conduite après avoir fait usage de substances ou de plantes classées comme stupéfiants. En la matière, il s’agit de tolérance zéro. En consommant du CBD, vous vous exposez donc à des sanctions en cas de contrôle routier. En effet, la présence de THC peut être détectée après un prélèvement ou un test salivaire, même dans des proportions extrêmement faibles, qui restent interdites par le Code de la route.

La conduite sous l’emprise de stupéfiants est un délit passible de plusieurs sanctions :

  • retrait de 6 points sur le permis de conduire ;
  • amende pouvant aller jusqu’à 4 500 euros ;
  • peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 2 ans ;
  • suspension du permis de conduire pouvant aller jusqu’à 3 ans.

Il faut savoir que le CBD, par ses propriétés relaxantes, entraîne des effets incompatibles avec la conduite, qui peuvent augmenter le risque d’accidents de la route :

  • baisse de l’attention ;
  • somnolence ;
  • vertiges ;
  • migraines et nausées.

Il est donc important de ne pas minimiser les effets du CBD au volant et ainsi de ne pas se mettre en danger ou mettre les autres en danger sur la route.

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Le soutien aux aidants familiaux

En France, plus de 8 millions de personnes accompagnent un proche dépendant. Cet investissement peut être la source de nombreuses difficultés à la fois physiques et psychologiques, et nécessite un soutien. Quels sont les dispositifs existants pour accompagner les aidants ?

Pour les salariés aidants familiaux, il existe différents dispositifs en fonction des difficultés qu’ils rencontrent :

  • les personnes ayant des problèmes de santé pourront par exemple profiter des « visites longues » organisées par la Sécurité sociale, ou se rendre aux « Ateliers Santé des Aidants » ;
  • ceux qui souffrent de fatigue pourront notamment faire appel à des solutions de répit (accueil temporaire, accueil de jour, village répit-famille, etc.), afin de leur redonner le temps de s’occuper d’eux ;
  • ceux qui souhaitent être soutenus régulièrement afin de mieux vivre la situation, pourront participer aux nombreux cafés des aidants installés partout en France.

Pour mieux concilier sa vie d’aidant et sa vie professionnelle, il est également possible de bénéficier des différents congés prévus par la loi (de proche aidant, de solidarité familiale, de présence parentale) et dans certaines entreprises, des dons de jours de repos (aux parents d’un enfant gravement malade ou à ceux qui viennent en aide à une personne en perte d’autonomie ou présentant un handicap).

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Tout savoir sur la tendinite

La tendinite, ou tendinopathie est un trouble musculo-squelettique (TMS) qui correspond à l’inflammation d’un tendon ou de sa gaine. ToutRoule fait le point et vous accompagne dans la prévention de ce risque.

Une tendinite désigne une inflammation des tendons, provoquée par les frottements entre l’os et le tendon ou par des sollicitations excessives de ce dernier. Dès lors, les fibres lisses et solides du tendon, qui relient le muscle à l’os, s’enflamment, se lèsent partiellement, voire se rompent. On distingue divers types de tendinites en fonction de la localisation du tendon affecté.

Les tendinites les plus fréquentes sont celles :

  • de l’épaule : tendon du muscle supra-épineux ;
  • du tendon d’Achille ;
  • du genou : tendinite sous-rotulienne et de la patte d’oie ;
  • du coude : on parle d’épicondylite ;
  • du poignet : tendinite de Quervain ;
  • de la hanche : tendinite des adducteurs.

La tendinite survient en général à un âge intermédiaire ou avancé, quand les tendons se fragilisent et sont plus prédisposés aux lésions et à l’inflammation. D’autres facteurs de risque existent :

  • la pratique d’exercices physiques intenses ;
  • la pratique de mouvements répétitifs ;
  • une morphologie particulière ou un surpoids ;
  • la prise de certains médicaments (antibiotiques de type quinolones par exemple) ;
  • certains maladies qui affectent les articulations  (polyarthrite rhumatoïde, sclérodermie généralisée, goutte,  diabète, etc.).

La tendinite peut être fréquente dans les métiers des services automobiles notamment ceux qui requièrent de faire des gestes répétitifs.

Pour prévenir ce risque, il est recommandé de s’échauffer avant sa prise de poste. Pour être efficace l’échauffement doit être :

  • suffisamment long : au moins dix minutes sont nécessaires pour que les tendons soient préparés ;
  • progressif : la sollicitation doit être de plus en plus importante et de plus en plus rapide. Pour de nombreux sports, cela commencera par une petite course de plus en plus rapide ;
  • adapté : l’échauffement devra être complété avec des étirements et des assouplissements généraux pour préparer les muscles et les articulations à l’effort et aux contraintes ;
  • un automatisme : l’échauffement peut être considéré comme une sorte de rituel qui précède l’effort. Il permet de se préparer mentalement et de se concentrer avant sa tâche.

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Rire c’est bon pour la santé !

Les médecins nous recommandent 10 à 15 minutes de rire par jour pour être en bonne santé*. Lorsque l’on rit, un vrai massage se met en place sur notre corps tout en stimulant nos organes. Retrouvez la liste des bienfaits du rire sur votre santé  !

Le rire sollicite aussi près de 130 muscles, dont les abdominaux et les muscles respiratoires. Avoir un fou rire c’est aussi faire du sport ! Les contractions musculaires engendrées procurent un effet de détente qui peut être comparé à celui qu’un exercice physique d’intensité modérée.

L’exercice de contraction/détente des abdominaux et des intestins favorise une bonne régulation du transit intestinal et améliore donc la digestion !

Si le rire agit sur les muscles et les intestins, il permet également :

D’évacuer le stress

En riant, le corps sécrète des endorphines qui sont des hormones réduisant le stress. En outre, il permet d’un point de vue musculaire, de détendre nos muscles et d’oxygéner notre cerveau et notre cœur, ce qui favorise la relaxation et la détente.

De réduire la tension artérielle

Le rire favorise une bonne circulation sanguine et améliore l’oxygénation du cœur, le rire réduit les risques de caillots et diminue la tension artérielle au bout de quelques minutes.

De renforcer nos défenses immunitaires

Le rire stimule le système immunitaire et accroît les défenses de l’organisme en augmentant le taux d’anticorps présents. Il permet, entre autres, de lutter contre les maladies des voies ORL, les maladies cardiovasculaires, les maladies chroniques ou les maladies psychologiques telles que la dépression.

De réduire la douleur

Le rire produit des endorphines, des hormones associées au plaisir. En cela, le rire apaise le ressenti de la douleur car les circuits neuronaux de la douleur sont en quelque sorte anesthésiés.

D’augmente la confiance en soi

Rire permet d’affronter les difficultés de la vie plus sereinement. Savoir rire de soi est excellent pour son estime car il permet de reconnaître et d’accepter ses erreurs, à condition qu’il s’agisse d’humour bienveillant : l’auto-dénigrement systématique, même par le biais du rire, est néfaste pour le moral.

Le saviez-vous ? En supprimant les tensions, le rire nous détend et nous permet de nous endormir plus facilement.

* Source : Santé magazine.

L’éthylotest anti-démarrage

L’EAD est un instrument de mesure du taux d’alcool qui empêche la mise en route du moteur de son véhicule si le taux d’alcool enregistré dans l’air expiré dépasse le seuil autorisé. Comment fonctionne-t-il concrètement et comment l’installer ? ToutRoule fait le point !

L’ethylotest anti-démarrage (EAD) est un dispositif qui a pour objectif de lutter contre les accidents liés à la conduite sous l’influence de l’alcool.

Fonctionnement :

Deux souffles sont demandés au conducteur :

  • Un souffle au démarrage
  • Le second, de façon aléatoire entre 5 et 30 minutes après le démarrage du véhicule, afin de vérifier que le conducteur n’était pas en phase d’alcoolémie ascendante ou qu’une personne n’avait pas soufflé à sa place avant de le laisser prendre la route seul.

Le taux d’alcool contrôlé par l’EAD est paramétré en fonction du permis, il est fixé à 0,1 mg/l pour les conducteurs novices ou 0,25 mg /l d’air expiré. Le conducteur ne peut pas modifier ce taux.

Installation :

L’EAD est un dispositif qui fait l’objet d’une homologation. Il doit être mis en place dans le véhicule obligatoirement par un installateur agréé par la préfecture. Ce véhicule peut être celui du conducteur mais également celui mis à disposition par son employeur.

L’automobiliste qui l’installe de son plein gré ou après une décision judiciaire ou médico-administrative doit le faire par un professionnel agréé par la préfecture (liste actualisée des installateurs agréés est disponible en préfecture).

L’EAD doit faire l’objet d’une vérification annuelle réalisée au sein d’un établissement agréé. Si cette vérification n’est pas effectuée, l’EAD empêchera le démarrage du moteur.

Les frais d’installation et de fonctionnement de l’EAD sont à la charge du conducteur. L’EAD coûte environ 1 300 € à l’achat ou 100 € par mois à la location. Il convient d’ajouter le prix du montage et du démontage dans le véhicule.

Certains usagers devront obligatoirement posséder un éthylotest anti-démarrage. Les automobilistes concernés par cette mesure sont notamment ceux ayant commis :

  • un délit de conduite sous l’emprise de l’alcool ;
  • un délit de conduite en état d’ivresse manifeste ;
  • un délit de fuite suite à un accident ;
  • un homicide ou des blessures involontaires sous l’emprise de l’alcool.

Rôle et responsabilités du salarié en santé et sécurité au travail

Si le code du travail désigne l’employeur comme responsable de la sécurité des travailleurs qu’il emploie, les salariés ont également des obligations en matière de santé et sécurité. En effet, chacun à son niveau a le devoir de prendre soin de sa santé et de celle de ses collègues. ToutRoule fait le point

En matière de santé et sécurité au travail, les devoirs du salarié sont de 3 ordres :

1. Appliquer les règles de sécurité internes prévues par l’employeur

Le code du travail (art.L4121-2) stipule qu’il incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles des autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail, conformément aux instructions qui lui sont données par l’employeur, dans les conditions prévues au règlement intérieur pour les entreprises concernées.

2. Suivre toute formation obligatoire

Le code du travail impose à l’employeur d’organiser et de dispenser une information et formation générale à la sécurité pour tous les salariés afin de les informer sur les risques auxquels ils sont exposés dans le cadre de leur activité et sur les mesures prises pour y remédier, et pour leur communiquer les précautions à prendre pour assurer leur propre sécurité et celle des autres salariés.

En plus de cette obligation de formation et information générale sur la sécurité, l’employeur peut également imposer des formations particulières pour les salariés affectés à des postes les exposant à des risques spécifiques, conformément aux exigences du code du travail.

3. Se rendre aux visites médicales et visites d’information et de prévention

L’employeur a l’obligation de faire passer au salarié une visite médicale :

  • à l’embauche, puis périodiquement ;
  • à la reprise après un arrêt de travail (visite de reprise) ;
  • à la demande.

Il est à noter que le manquement à ces obligations peut entraîner des sanctions disciplinaires, et, dans le cas où le non-respect des consignes de sécurité entrainerait des blessures ou décès, la responsabilité pénale du salarié pourrait être engagée.

Travailler ensemble pour prévenir les risques

Au-delà de ces obligations, le salarié a un rôle essentiel à jouer dans la démarche de prévention.

En effet, sa connaissance pratique des postes de travail lui permet de participer à l’identification des risques de son poste de travail et au choix des mesures de prévention adaptées à son activité.

Le salarié peut également participer à l’amélioration des procédures et des actions mises en œuvre.

Enfin, le salarié a la possibilité de faire remonter les problèmes relatifs à la santé et la sécurité rencontrés à son poste de travail.

Le Trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)

Le TDAH ou trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité est une maladie neurologique qui touche principalement les enfants et les adolescents mais également les adultes. Ses symptômes principaux sont inattention, hyperactivité et impulsivité.

Le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est caractérisé par l’association de trois symptômes dont l’intensité et la manifestation varient selon chaque personne :

  • un déficit de l’attention (incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, oublis fréquents, etc.) ;
  • une hyperactivité motrice (agitation incessante, incapacité à rester en place) ;
  • une impulsivité (difficulté à attendre, tendance à interrompre les activités des autres).

C’est uniquement lorsque ces symptômes durent plus de 6 mois et retentissent sur la qualité de vie qu’on peut parler de TDAH. Seul, un médecin spécialiste du TDAH peut poser le diagnostic.

Le TDAH concerne 5,9 % des moins de 18 ans et 2,8 % des adultes. Il semble plus fréquent chez les garçons que chez les filles*.

Il entraîne un handicap dans la vie de tous les jours, avec un risque d’échec scolaire, d’accidents, d’addictions, de dépression et de suicide.

Avec le temps, les symptômes peuvent se stabiliser, diminuer ou s’aggraver.

Les causes :

L’exposition du fœtus à des substances toxiques (drogue, alcool, tabac, pesticides), un traumatisme crânien, une méningite ou un manque d’oxygène à la naissance sont autant de facteurs de risque qui entraîne de subtiles modifications de différents réseaux de neurones et des processus cognitifs, motivationnels et émotionnels qu’ils contrôlent.

Les enfants issus de familles où ce trouble (TDAH) existe sont plus souvent touchés, il y aurait une composante héréditaire.

Le traitement :

Il n’existe aucun traitement pour guérir le TDAH. Le but de la prise en charge est de limiter les perturbations subies par l’enfant ou l’adulte, notamment les difficultés scolaires ou professionnelles. Chaque traitement est individualisé et se fait dans le cadre d’une intervention psychologique, avec l’accompagnent de l’entourage et de spécialistes.

* Source : Inserm.