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L’éthylotest anti-démarrage

L’EAD est un instrument de mesure du taux d’alcool qui empêche la mise en route du moteur de son véhicule si le taux d’alcool enregistré dans l’air expiré dépasse le seuil autorisé. Comment fonctionne-t-il concrètement et comment l’installer ? ToutRoule fait le point !

L’ethylotest anti-démarrage (EAD) est un dispositif qui a pour objectif de lutter contre les accidents liés à la conduite sous l’influence de l’alcool.

Fonctionnement :

Deux souffles sont demandés au conducteur :

  • Un souffle au démarrage
  • Le second, de façon aléatoire entre 5 et 30 minutes après le démarrage du véhicule, afin de vérifier que le conducteur n’était pas en phase d’alcoolémie ascendante ou qu’une personne n’avait pas soufflé à sa place avant de le laisser prendre la route seul.

Le taux d’alcool contrôlé par l’EAD est paramétré en fonction du permis, il est fixé à 0,1 mg/l pour les conducteurs novices ou 0,25 mg /l d’air expiré. Le conducteur ne peut pas modifier ce taux.

Installation :

L’EAD est un dispositif qui fait l’objet d’une homologation. Il doit être mis en place dans le véhicule obligatoirement par un installateur agréé par la préfecture. Ce véhicule peut être celui du conducteur mais également celui mis à disposition par son employeur.

L’automobiliste qui l’installe de son plein gré ou après une décision judiciaire ou médico-administrative doit le faire par un professionnel agréé par la préfecture (liste actualisée des installateurs agréés est disponible en préfecture).

L’EAD doit faire l’objet d’une vérification annuelle réalisée au sein d’un établissement agréé. Si cette vérification n’est pas effectuée, l’EAD empêchera le démarrage du moteur.

Les frais d’installation et de fonctionnement de l’EAD sont à la charge du conducteur. L’EAD coûte environ 1 300 € à l’achat ou 100 € par mois à la location. Il convient d’ajouter le prix du montage et du démontage dans le véhicule.

Certains usagers devront obligatoirement posséder un éthylotest anti-démarrage. Les automobilistes concernés par cette mesure sont notamment ceux ayant commis :

  • un délit de conduite sous l’emprise de l’alcool ;
  • un délit de conduite en état d’ivresse manifeste ;
  • un délit de fuite suite à un accident ;
  • un homicide ou des blessures involontaires sous l’emprise de l’alcool.

Rôle et responsabilités du salarié en santé et sécurité au travail

Si le code du travail désigne l’employeur comme responsable de la sécurité des travailleurs qu’il emploie, les salariés ont également des obligations en matière de santé et sécurité. En effet, chacun à son niveau a le devoir de prendre soin de sa santé et de celle de ses collègues. ToutRoule fait le point

En matière de santé et sécurité au travail, les devoirs du salarié sont de 3 ordres :

1. Appliquer les règles de sécurité internes prévues par l’employeur

Le code du travail (art.L4121-2) stipule qu’il incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles des autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail, conformément aux instructions qui lui sont données par l’employeur, dans les conditions prévues au règlement intérieur pour les entreprises concernées.

2. Suivre toute formation obligatoire

Le code du travail impose à l’employeur d’organiser et de dispenser une information et formation générale à la sécurité pour tous les salariés afin de les informer sur les risques auxquels ils sont exposés dans le cadre de leur activité et sur les mesures prises pour y remédier, et pour leur communiquer les précautions à prendre pour assurer leur propre sécurité et celle des autres salariés.

En plus de cette obligation de formation et information générale sur la sécurité, l’employeur peut également imposer des formations particulières pour les salariés affectés à des postes les exposant à des risques spécifiques, conformément aux exigences du code du travail.

3. Se rendre aux visites médicales et visites d’information et de prévention

L’employeur a l’obligation de faire passer au salarié une visite médicale :

  • à l’embauche, puis périodiquement ;
  • à la reprise après un arrêt de travail (visite de reprise) ;
  • à la demande.

Il est à noter que le manquement à ces obligations peut entraîner des sanctions disciplinaires, et, dans le cas où le non-respect des consignes de sécurité entrainerait des blessures ou décès, la responsabilité pénale du salarié pourrait être engagée.

Travailler ensemble pour prévenir les risques

Au-delà de ces obligations, le salarié a un rôle essentiel à jouer dans la démarche de prévention.

En effet, sa connaissance pratique des postes de travail lui permet de participer à l’identification des risques de son poste de travail et au choix des mesures de prévention adaptées à son activité.

Le salarié peut également participer à l’amélioration des procédures et des actions mises en œuvre.

Enfin, le salarié a la possibilité de faire remonter les problèmes relatifs à la santé et la sécurité rencontrés à son poste de travail.

Le Trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)

Le TDAH ou trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité est une maladie neurologique qui touche principalement les enfants et les adolescents mais également les adultes. Ses symptômes principaux sont inattention, hyperactivité et impulsivité.

Le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est caractérisé par l’association de trois symptômes dont l’intensité et la manifestation varient selon chaque personne :

  • un déficit de l’attention (incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, oublis fréquents, etc.) ;
  • une hyperactivité motrice (agitation incessante, incapacité à rester en place) ;
  • une impulsivité (difficulté à attendre, tendance à interrompre les activités des autres).

C’est uniquement lorsque ces symptômes durent plus de 6 mois et retentissent sur la qualité de vie qu’on peut parler de TDAH. Seul, un médecin spécialiste du TDAH peut poser le diagnostic.

Le TDAH concerne 5,9 % des moins de 18 ans et 2,8 % des adultes. Il semble plus fréquent chez les garçons que chez les filles*.

Il entraîne un handicap dans la vie de tous les jours, avec un risque d’échec scolaire, d’accidents, d’addictions, de dépression et de suicide.

Avec le temps, les symptômes peuvent se stabiliser, diminuer ou s’aggraver.

Les causes :

L’exposition du fœtus à des substances toxiques (drogue, alcool, tabac, pesticides), un traumatisme crânien, une méningite ou un manque d’oxygène à la naissance sont autant de facteurs de risque qui entraîne de subtiles modifications de différents réseaux de neurones et des processus cognitifs, motivationnels et émotionnels qu’ils contrôlent.

Les enfants issus de familles où ce trouble (TDAH) existe sont plus souvent touchés, il y aurait une composante héréditaire.

Le traitement :

Il n’existe aucun traitement pour guérir le TDAH. Le but de la prise en charge est de limiter les perturbations subies par l’enfant ou l’adulte, notamment les difficultés scolaires ou professionnelles. Chaque traitement est individualisé et se fait dans le cadre d’une intervention psychologique, avec l’accompagnent de l’entourage et de spécialistes.

* Source : Inserm.

Le document unique (DUERP)

La loi impose à l’employeur d’évaluer les risques qui existent dans l’entreprise en matière de santé et de sécurité des salariés. Le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) est obligatoire dans toutes les entreprises dès l’embauche du 1er salarié. ToutRoule vous dit tout sur le DUERP !

Dans le cadre de son obligation de sécurité à l’égard de ses salariés, l’employeur doit élaborer et tenir à jour un document unique d’évaluation des risques professionnels qui recense l’ensemble des risques pour la santé et la sécurité du personnel dans l’entreprise : le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP).

L’employeur est seul responsable de l’élaboration de ce document, même s’il peut en confier la réalisation pratique à un salarié (le référent santé et sécurité au travail, par exemple) ou à toute autre personne qu’il estime compétente pour le faire (intervenants appartenant à des organismes extérieurs tels que les services de prévention et santé au travail, ou bien un consultant privé).

Depuis le 30 mars 2022, il doit désormais associer obligatoirement le Référent Santé au Travail, le service de prévention et santé au travail auquel il adhère et le CSE lorsqu’il existe à l’évaluation des risques professionnels auxquels sont exposés les salariés de son entreprise.

Le DUERP doit être mis à jour au moins une fois par an et dès qu’il est identifié dans l’entreprise :

  • Toute décision d’aménagement modifiant les conditions de travail ou impactant la santé ou la sécurité des salariés (nouvelle activité, utilisation d’un nouveau produit chimique dangereux, etc.) ;
  • Une information supplémentaire intéressant l’évaluation d’un risque dans une unité de travail est recueillie (survenue d’un accident de travail, apparition de maladies professionnelles, etc.)

Pour réaliser le DUERP, l’employeur recense les risques, puis les classe selon des critères propres à l’entreprise (fréquence d’exposition et gravité par exemple).

L’identification, l’analyse et le classement des risques permettent de définir et de prioriser les actions de prévention des risques professionnels qui seront mises en œuvre dans l’entreprise.

Il doit par ailleurs déboucher sur un PAPRIPACT (Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d’Amélioration des Conditions de Travail) pour les entreprises de 50 salariés ou plus ; ou sur la définition d’actions de prévention des risques et de protection pour les entreprises de moins de 50 salariés.

L’employeur doit informer les salariés par affichage dans l’entreprise du lieu de consultation du document.

Le DUERP est transmis par l’employeur à chaque mise à jour au service de prévention et de santé au travail auquel il adhère.

Il est conservé dans chacun de ses versions par l’employeur pendant une période de 40 ans à compter de son élaboration.

L’employeur, s’il n’inscrit pas ou ne met pas à jour les risques professionnels de l’entreprise dans le DUERP s’expose à une amende prévue pour les contraventions de 5e classe : selon les cas de 1 500 € à 7 500 € (pouvant aller jusqu’à 15 000 € en cas de récidive).

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Comment lire une Fiche de données de sécurité (FDS)

La Fiche de données de sécurité ou FDS contient les données relatives aux propriétés dangereuses d’une substance chimique ou d’un mélange. Les informations de la FDS sont très utiles dans la prévention du risque chimique.

La fiche de données de sécurité donne les informations utiles concernant les dangers pour la sécurité, la santé et l’environnement liés à l’utilisation du produit chimique. Elle est obligatoirement transmise par le fournisseur pour tous les produits destinés à l’activité professionnelle et classés comme dangereux.

L’entreprise, doit à son tour, la transmettre à son Service de Santé au Travail. La FDS doit être rédigée en français, datée et comporter 16 rubriques obligatoires, dont les 6 présentées sur le schéma ci-dessous.

Parmi ces rubriques, certaines sont particulièrement intéressantes à consulter afin de vous aider à :

  • Identifier les dangers liés à l’utilisation du produit (rubrique 2). Les dangers liés à un produit sont indiqués sous la forme de pictogrammes accompagnés de mentions de danger, codifiées H ou EUH, et de conseils de prudence, anciennement codifiés P, que l’on doit également retrouver sur l’étiquette du produit
  • Définir les mesures de prévention à mettre en œuvre pour sa manipulation grâce à la rubrique 8 qui précise les EPI à utiliser et la rubrique 10 qui indique les incompatibilités à respecter ainsi que les mélanges et les conditions d’utilisation à éviter. La rubrique 3 donne des informations sur les composants et vous permettra d’identifier les produits CMR (Cancérigènes, Mutagènes et Reprotoxiques) éventuellement présents dans le produit et pour lesquels la réglementation prévoit des mesures de prévention spécifiques.
  • Connaître les consignes d’urgence à respecter en cas d’accident (rubrique 4), en cas d’incendie (rubrique 5) et en cas de dispersion accidentelle (rubrique 6).
  • Stocker le produit en toute sécurité en respectant les conditions de stockage précisées à la rubrique 7 ;
  • Surveiller l’exposition professionnelle des travailleurs à l’aide de la rubrique 8 où sont précisées les Valeurs Limites d’Exposition Professionnelles (VLEP) à ne pas dépasser.

Avant d’analyser la FDS, il convient néanmoins de vérifier les points suivants:

1. La FDS est-elle à jour ? Le nom du produit sur la FDS est-il celui qui figure sur l’étiquette de danger de l’emballage ?

2. Les coordonnées complètes du fournisseur ou du distributeur apparaissent-elles sur l’emballage du produit et la FDS ?

Pour être accompagné dans la lecture et l’analyse de la fiche de données de sécurité ainsi que dans la vérification des moyens de prévention collective en entreprise, n’hésitez pas à utiliser une grille d’analyse en vous connectant par exemple sur votre espace privé.

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Comment prendre soin de son audition ?

L’oreille est un organe essentiel, qui agit sur notre bien-être physique et mental. L’altération de l’audition peut avoir de nombreuses, elle peut apparaître sur le court, le moyen ou le long terme et n’est pas toujours tout de suite identifiée. Voici nos conseils pour prendre soin de son audition.

À la naissance, chaque individu est doté d’un capital auditif, qui diminue avec le temps. Ce vieillissement naturel est associé à des facteurs génétiques.

Cependant, notre mode de vie et notre exposition au bruit quotidien sont des éléments importants à prendre en compte dans l’apparition des troubles auditifs.

La musique à plein volume, par exemple, équivaut à un niveau sonore de 100 décibels, soit l’équivalent d’une clé à choc dans les ateliers où des protections auditives sont portées. La surconsommation de bruit accélère l’usure de l’audition. On parle de presbyacousie.

Comment prendre soin de son audition ?

Préserver son audition, c’est prendre soin de sa santé globale, au même titre qu’avoir une alimentation équilibrée et exercer une activité physique :

  • portez vos protections auditives au travail lorsque vous êtes exposé au bruit. Les protections auditives, en fonction de leurs caractéristiques, ne filtrent pas la totalité du son. Il est tout à fait possible d’entendre les bruits d’un moteur en portant ses équipements de protection individuelle (EPI) ;
  • dans le cadre du télétravail et des réunions à distance, l’utilisation des casques et des écouteurs doit être limitée au maximum. En effet, l’intensité, le volume et la durée d’écoute sont des facteurs de risques dans l’apparition de troubles auditifs ;
  • accordez-vous des pauses et des temps de récupération équivalents au temps d’exposition au bruit sur la journée. Lorsqu’elle a été stimulée par le bruit pendant 7 heures, l’oreille a besoin d’un temps de récupération de 7 heures dans un environnement calme ;
  • il est préférable de privilégier les casques enveloppants aux écouteurs, qui, après une écoute prolongée, peuvent causer des sifflements ou encore des bourdonnements dans les oreilles. Les enceintes portatives sont une bonne solution pour libérer vos oreilles et ainsi varier les plaisirs !
  • si vous présentez des troubles auditifs, consultez un médecin ORL et faites-vous accompagner. La prise en charge précoce de la perte auditive permet de trouver des solutions pour éviter sa progression rapide.

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Prévenir les allergies saisonnières

Les allergies saisonnières

Les beaux jours arrivent et le pollen lui aussi fait son grand retour… Voici quelques conseils pour traverser cette période le plus sereinement possible.

L’allergie s’explique par de nombreux facteurs. Il existe tout d’abord une dimension familiale : un enfant né de deux parents allergiques à 70 % de risques de devenir allergique. Il y a par ailleurs une dimension environnementale très importante, qui tient notamment à la transformation de notre mode de vie. Nous vivons désormais majoritairement en ville.

Dans les services de l’automobile, il existe certains produits utilisés pouvant être très allergènes comme la peinture à base d’isocyanates, les huiles de coupe ou encore certaines pièces de voiture contenant du nickel, du cobalt et du chrome.

La meilleure prévention reste d’éviter le contact. C’est pourquoi, pour les allergies professionnelles, il est important de porter les équipements de protection individuelle (EPI) à chaque risque d’exposition et aérer régulièrement les espaces de travail.

A la maison, afin de limiter la prolifération des allergènes, et notamment des acariens ou des moisissures, et des composés organiques volatils, il est conseillé de supprimer tapis et moquettes, et de laver les draps à 60 °C toutes les semaines.

Il est également conseillé de ne pas aller courir lors d’un pic de pollution.

En cas d’allergies :

Se faire dépister le plus tôt possible. Lorsque les premiers symptômes apparaissent, il est important d’aller rapidement voir un allergologue. Dans les cas les plus simples, des médicaments existent tels que les antihistaminiques, des gouttes dans les yeux ou le nez, etc.

Bon à savoir :

L’air intérieur est entre 5 et 7 fois plus pollué que l’air extérieur en raison des nombreux composés organiques volatils présents. Il est donc essentiel d’aérer les pièces dans lesquelles on vit !

Manutention mécanique : les appareils de levage pour réduire les TMS

Manutention mécanique - les appareils de levage pour réduire les TMS
Les appareils de levage

Les manutentions manuelles figurent parmi les principales causes d’accidents du travail et de maladies professionnelles. Elles entraînent des troubles musculo-squelettiques (TMS). Des mesures de prévention existent pour garantir sa sécurité et sa santé notamment la manutention mécanique. ToutRoule fait le point…

La manutention mécanique (assistée) permet d’éviter les risques propres à la manutention manuelle. Elle fait appel à l’utilisation d’appareils de levage et de transport (accessoires de levage) : palans, poulies, transpalettes, chariots automoteurs à conducteur porté, crics, chandelle, etc.

L’arrêté du 1er mars 2004 définit comme accessoire de levage « un équipement non incorporé à la machine et placé entre elle et la charge ». Les élingues, les chaînes, les sangles, les palonniers, les pinces auto-serrantes sont des accessoires de levage.

L’utilisation des appareils et accessoires de levage comportent eux aussi des risques à l’atteinte de la santé et de la sécurité des utilisateurs : chute de la charge, détachement d’équipements de leur point d’ancrage, rupture de cordes, chaînes, écrasements, contact électriques directs/indirects, bruit, etc.

Les mesures de précautions :

  • Poids de la charge

Les charges maximales doivent être scrupuleusement respectées Il convient également de ne pas rester dans le rayon d’action des engins de levage pour éviter le risque d’accident par une mauvaise manœuvre avec heurt du personnel de l’atelier avec la charge.

  • Marquage CE

Tous les appareils de levage, accessoires de levage et machines tels que définis dans la directive machines doivent être livrés accompagnés d’une déclaration “CE” de conformité et d’une une notice d’utilisation (consignes de sécurité et utilisations dangereuses proscrites). L’utilisateur final doit en prendre connaissance avant la mise en service de la machine.

  • Maintenance périodique

La vérification périodique des appareils est obligatoire et est complétée par une vérification de mise ou remise en service. Le résultat de ces vérifications est consigné dans un registre de sécurité (où sont également mentionnés tous les incidents, anomalies, remplacements de pièces, etc.). Ce registre est tenu à disposition de l’inspecteur du travail et de toutes les personnes ou organismes concernés par la prévention des risques professionnels.

  • Autorisation de conduite

La conduite des équipements de travail mobiles automoteurs et des équipements de travail servant au levage est réservée aux travailleurs qui ont reçu une formation adéquate. Cette formation doit être complétée et réactualisée chaque fois que nécessaire.

  • Port d’équipements de protection individuelle (EPI) pour se protéger :
  1. des chutes d’objet à partir d’un niveau supérieur par le port de casque de protection
  2. des risques de coupures, coincements, pincements : Type gants de protection contre les risques mécaniques
  3. les chutes d’objets manutentionnés sur les pieds ou contre la perforation de la semelle par des objets pointus et coupants. Type : chaussures ou bottes de sécurité à usage professionnel

Qu’est-ce que l’endométriose ?

L’endométriose est une maladie gynécologique inflammatoire chronique qui touche 1 femme sur 10 en France*. Quels sont les symptômes et comment diagnostiquer la maladie ?

L’endométriose est liée à la présence de tissus semblables à l’endomètre en dehors de l’utérus. Il existe trois types d’endométrioses : l’endométriose superficielle, l’endométriose ovarienne et l’endométriose pelvienne profonde.

L’endométriose se manifeste dès la puberté et les premières règles. C’est une maladie chronique qui régresse à la ménopause.

Il n’existe pas de moyens de prévenir l’endométriose.

Certaines femmes semblent davantage à risque de développer une endométriose :

  • celles dont certains membres de la famille ont souffert de cette maladie ;
  • celles qui ont des cycles menstruels plus courts que la moyenne, ou qui ont eu leurs premières règles très jeunes ;
  • celles qui ont des malformations du col de l’utérus qui gênent l’élimination des règles.

Les symptômes

L’endométriose peut :

  • passer inaperçue et être sans conséquence sur la fertilité ;
  • être indolore mais a un retentissement sur la fécondité. Son diagnostic est alors posé lors d’un bilan d’infertilité ;
  • avoir une douleur qui domine comme par exemple : règles douloureuses, douleurs pelviennes (partie inférieure du ventre), douleurs pendant les rapports sexuels, difficultés pour uriner, présence de sang dans les urines, douleurs à la défécation, sang dans les selles.

L’intensité de la douleur n’est pas corrélée à l’importance de l’endométriose.

Troubles de la fertilité

L’endométriose peut être découverte lors d’un bilan par exemple d’infertilité dont elle est une cause fréquente. Les problèmes d’infertilité concernent 25 à 50 % des femmes touchées par l’endométriose***.

Diagnostic

Les épisodes douloureux sont difficiles à vivre au quotidien, d’autant qu’on estime une errance de diagnostic d’environ 7 ans** avant que la maladie ne puisse être décelée.

Traitement

Il n’existe pas aujourd’hui de traitements définitifs de l’endométriose.

Le traitement de l’endométriose repose donc sur la prescription de médicaments destinés à bloquer la production d’hormones féminines, et sur la chirurgie visant à enlever les lésions :

1°) Lorsque la patiente n’exprime pas de désir de grossesse, le traitement de l’endométriose repose sur un traitement hormonal par contraception œstro-progestative (pilule qui sera prise sans arrêt entre les plaquettes) ou par la pose d’un stérilet hormonal délivrant du lévonorgestrel.

2°) Lorsque la pilule ou le stérilet hormonal sont insuffisants pour contrôler les symptômes, le médecin peut prescrire des analogues de la GnRH (hormone libératrice des gonadotrophines, des hormones qui stimulent les ovaires). Dans ce cas, ces médicaments sont impérativement être associés à un progestatif et à un œstrogène pour prévenir le risque d’ostéoporose.

3°) Si l’endométriose est sévère et le traitement médicamenteux insuffisant, ou si les lésions entraînent une infertilité ou des conséquences potentiellement graves, il peut être nécessaire d’enlever les kystes et les adhérences provoquées par les fragments d’endomètre présents dans la cavité abdominale par un traitement chirurgical.

Sources : * Inserm – ** doctissimo.fr – *** sante.fr

Moyens de déplacement et activité physique

Habitués à se déplacer en voiture, les bouchons ou encore l’absence de place pour se garer nous font perdre beaucoup de temps… Et pourquoi ne pas opter occasionnellement pour des moyens de transport autre que la voiture et qui peuvent nous permettre de bouger plus ? Voici nos conseils.

Les transports en commun

Vous pouvez vous déplacer en métro, bus ou en tramway. Si vous vous déplacez très fréquemment en ville, les transports en commun constituent un moyen pratique et économique. De plus, ils travaillent en permanence, que ce soit la nuit ou la journée. Marcher pour aller et revenir de son arrêt permet également de faire de l’activité physique.

Le vélo

Le vélo vous permet de prendre des raccourcis, circuler sur des pistes cyclables dédiées et dans le même temps, vous améliorez votre forme et réduisez le risque d’accident cardio-vasculaire, de maladie, de cancer et d’obésité. Nous avons l’habitude de penser que le vélo n’est utile que l’été pourtant, le vélo peut se pratiquer à tout moment et ce grâce à des protections et des habits adaptés.

Profitez également des vélos en libre-service qui se multiplient dans les villes. Cela vous évite d’entreposer votre vélo chez vous ou au travail ou de risquer le vol quand vous le laissez dehors.

Pour connaître les règles de sécurité et les équipements en vélo cliquez ici.

La marche

En plus d’être bonne pour la santé, la marche permet de faire des économies et est la solution de déplacement la plus écologique. Bien sûr il est difficile de pouvoir tout faire à pied mais sur un trajet de 2 km pensez qu’il ne se fait qu’en 25 minutes et en arrivant à destination, pas de perte de temps pour trouver une solution de stationnement.

et aussi…

Si vous ne pouvez prendre aucun de ces transports car votre lieu de travail n’est pas desservi par les transports en commun ou que vous êtes dans l’incapacité physique d’utiliser les autres alternatives, essayez le covoiturage ! Vous éviterez la solitude du trajet routinier, économiserez l’essence tout en préservant au mieux l’environnement.

Casque et bouchons d’oreilles : les indispensables pour préserver son audition

Casque et bouchons d’oreilles : les indispensables pour préserver son audition
Casque pour réduire les risques

Le bruit fait partie de la vie mais les situations ou environnements sonores très bruyants, sont des dangers « non palpables » qui ont un réel impact sur l’audition. Les protections auditives comme le casque et les bouchons d’oreille permettent de réduire les risques.

Le bruit est à l’origine d’un nombre important de maux et peut augmenter le stress, la fatigue, diminuer la concentration, nuire à la qualité du sommeil, etc.

En France, plus de trois millions de salariés sont exposés sur leur lieu de travail, de manière prolongée, à des niveaux de bruit potentiellement nocifs (qui dépassent le seuil réglementaire de 85 dB.*)

Pour se préserver du bruit au travail, 2 types de protecteurs individuels contre le bruit (PICB) peuvent être utilisés pour faire obstacle à l’accès des onde sonores dans l’appareil auditif :

1. Les bouchons d’oreille

Ils peuvent être en mousse, pré-moulés en silicone, en cire formable, ou enfin sur-mesure c’est-à-dire moulés individuellement. Les bouchons d’oreilles ne doivent être portés que par une seule personne, être mis en place avec des mains propres, et lorsqu’ils sont réutilisables, il est nécessaire de les nettoyer et de les désinfecter régulièrement.

Il existe également les arceaux anti-bruit qui permettent de garder les bouchons autour du cou pour pouvoir les mettre et les retirer sans les égarer

2. Le casque anti-bruit

Il garantit un niveau de protection auditive élevé, couvre la tête et grâce à son confort il peut être porté sur une longue durée.

Les casques d’écoute ne sont pas des protecteurs auditifs et ils n’ont pas leur place là où l’exposition au bruit exige le port de protecteurs auditifs.

Pour répondre à la fatigue auditive, il faut s’imposer des pauses auditives.

Elles consistent à s’isoler au calme absolu, ou au moins relatif, comme en se promenant quelques minutes dans un parc à l’heure du déjeuner, ou en s’isolant dans une salle de réunion vide.

Il est également important de faire contrôler son audition lors des visites médicales.

Vous souhaitez en savoir plus ? Cliquez ici

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* Source : Ministère du travail

Comment réagir suite à une exposition à un produit chimique sur la peau ou l’œil

En cas de projection d’un produit chimique sur la peau ou sur l’œil, il faut tout de suite agir. ToutRoule vous donne les recommandations à adopter pour réagir au plus vite et limiter les risques sur votre santé mais aussi les gestes à éviter…

À la suite d’un contact de la peau ou des yeux avec un produit chimique, il est très important de commencer le rinçage à l’eau immédiatement après le contact. Il est préférable d’effectuer un lavage à l’eau en profondeur directement sur le lieu de la projection.

Voici les gestes à adopter :

1°) Le premier geste est de rincer abondamment avec précaution à l’eau et d’adapter la durée de rinçage de la façon suivante :

  • au moins 5 minutes dans le cas d’un produit chimique non irritant ou légèrement irritant,
  • de 15 à 20 minutes dans le cas d’un produit causant des irritations modérées à graves et d’un produit chimique pouvant causer une toxicité aiguë s’il est absorbé par la peau,
  • au moins 30 minutes dans le cas de la plupart des produits chimiques corrosifs,
  • au moins 60 minutes dans le cas d’un alcali fort (par exemple. sodium, potassium ou hydroxyde de calcium).

2°) Si l’accident s’est produit chez vous, il faut appeler le centre antipoison de votre région ou le 15

3°) Garder le produit et également sa fiche de données de sécurité si l’accident a eu lieu sur le lieu de travail en cas de mélange de substances pour mieux identifier les dangers

4°) Prévenir l’employeur, le médecin du travail ou le sauveteur secouriste du travail (SST) si l’accident s’est produit au travail

Ce qu’il ne faut jamais faire :

  • se frotter ou s’essuyer avec un chiffon sale ou déjà utilisé,
  • « attendre que cela passe », car cela ne peut qu’aggraver la situation. Réagir dans les premières minutes de l’accident minimise les risques de complication,
  • reprendre le volant ou le travail sans avis médical.

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