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Se protéger des insectes en été

Durant les beaux jours : balades, baignades et pique-niques se profilent à l’horizon. C’est également la pleine saison de nombreux insectes (moustiques, taons, guêpes, tiques, araignées, etc.). Retrouvez nos recommandations pour éviter les piqûres mais aussi pour bien réagir en cas de piqûre afin de profiter pleinement de votre été.

Voici des conseils pour éviter les piqûres d’insectes :

  • optez pour des vêtements amples, de couleur claire et couvrants (manches longues et pantalons) ;
  • évitez les eaux stagnantes ;
  • éteignez la lumière le soir si les fenêtres sont ouvertes ;
  • pendant la nuit, protégez-vous avec une moustiquaire et imprégnez la d’un répulsif pour plus d’efficacité.

Si malgré toutes ces précautions, vous êtes piqués, voici quelques bons réflexes :

  • lavez la piqûre avec de l’eau et du savon (privilégiez le savon de Marseille qui a un effet calmant) ;
  • couvrez avec un tissu avec de l’eau chaude et évitez le froid qui va prolonger la diffusion du venin ;
  • appliquez une solution antiseptique ou une crème contre les démangeaisons ;
  • évitez surtout de de vous gratter si possible !

Le saviez-vous ?

La tique est un acarien vivant dans la nature (prairie, bois, jardin, parc, etc.) mais également sur les animaux (oiseaux, chiens, etc.). En piquant, elle peut transmettre une maladie infectieuse grave : la maladie de Lyme*.

Après une promenade dans la nature : inspectez tout votre corps pour repérer un ou des éventuelle(s) piqûre(s). Regardez bien partout et notamment dans les zones difficiles à voir (aisselles, plis du genou, cuir chevelu, etc.).

* C’est une infection due à des bactéries de forme hélicoïdale, les borrélies. Elle a été nommée à la suite de nombreux cas d’arthrite (inflammation des articulations) qui avaient été constatés chez des personnes de la ville de Lyme, dans le Connecticut (États-Unis).

Chaleur : comment conserver la fraîcheur des aliments ?

Les périodes de forte chaleur peuvent rendre difficile le respect de la chaîne du froid, il est donc important d’adapter son comportement. Retrouvez tous nos conseils pour préserver la conservation de vos aliments lorsqu’il fait chaud !

Le maintien à basse température d’aliments réfrigérés permet d’une part de ralentir la croissance des micro-organismes et ainsi de limiter la survenue de toxi-infections alimentaires, et d’autre part de conserver les qualités nutritionnelles et organoleptiques aux aliments

Lors des périodes de forte chaleur il faut donc bien identifier, les situations qui peuvent exposer aux risques microbiologiques induits par ces conditions extrêmes. Il peut s’agir de risques liés aux catégories d’aliments et à certaines pratiques domestiques.

1°) Lors des achats

  • Acheter les produits les plus sensibles aux fortes températures et les produits surgelés en fin d’achats
  • Utiliser des sacs isothermes
  • Ranger les achats de denrées alimentaires dans les sacs en sortie de caisse de façon à en faciliter le rangement en réfrigérateur ou en congélateur le plus rapidement possible au retour à domicile

2°) L’utilisation et l’organisation du réfrigérateur

  • Limiter au maximum le temps séparant l’achat de la conservation et/ou de la préparation des denrées alimentaires
  • Ranger les denrées alimentaires dans les réfrigérateurs selon des règles strictes qui sont fonction des compartiments réfrigérés et des catégories d’aliments
  • Ne pas charger trop le réfrigérateur
  • Faire le tri des emballages inutiles et protecteurs
  • Éviter les ouvertures trop fréquentes et trop prolongées des réfrigérateurs
  • Dégivrer dès lors que la couche de glace se forme de façon inhabituellement rapide
  • Nettoyer les restes de nourriture éventuellement renversés et laver complètement l’intérieur du réfrigérateur, le désinfecter, le rincer et, surtout, bien le sécher avec un chiffon propre
Frigo bien rangé
Source : Ministère de l’agriculture et de l’alimentation

Durant une période de forte chaleur, il faut bien veiller à respecter la date limite de consommation (DLC) du produit qui correspond à la date jusqu’à laquelle le produit frais ou laitiers peut être consommé. Le produit devient impropre à la consommation au-delà de la date.

3 idées reçues sur la ceinture lombaire

Née dans les années 1960, la ceinture lombaire s’est imposée peu à peu comme une solution efficace pour lutter contre « le mal du siècle » : le mal de dos. Il faut cependant l’utiliser à bon escient avec un accord médical et mettre fin à des idées reçues…

1°) La ceinture lombaire soigne mal le dos – FAUX

La ceinture lombaire permet de maintenir, stabiliser et soutenir la colonne lombaire. Trop souvent, par peur de souffrir, une personne lombalgique a tendance à moins bouger, alors que le mouvement est très important. La ceinture lombaire va donc permettre de réduire la mobilité de la colonne vertébrale et de calmer la douleur.

2°) La ceinture lombaire engendre une fonte musculaire – FAUX

Le port d’une ceinture lombaire n’entraîne pas de fonte musculaire à long terme, et ne modifie pas les capacités de force des muscles du tronc à court terme. En revanche, cela peut modifier de façon importante la sensibilité des muscles du tronc.

C’est pourquoi il est essentiel de limiter la durée d’utilisation d’une ceinture lombaire. Par exemple, il n’est pas recommandé de porter une ceinture lombaire la nuit (sauf cas exceptionnel).

3°) La ceinture lombaire est un moyen de soutien pour compenser un handicap – FAUX

En tant qu’outil thérapeutique, le port de la ceinture lombaire doit être le plus court possible dans le temps et se faire dans des circonstances particulières (exemple : prévention des rechutes ou de l’aggravation de la lombalgie pendant une période de réadaptation au travail).

Pour toute question à propos de l’utilisation de la ceinture lombaire, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin traitant.

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Santé sexuelle : comment se protéger des infections sexuellement transmissibles ?

Pour bien vivre sa sexualité, il est important de prendre garde aux infections sexuellement transmissibles (IST). Retrouvez tous nos conseils.

Lancée en 2017 par le ministère des Solidarités et de la Santé, la « Stratégie nationale de santé sexuelle 2017-2030 » souhaite agir en faveur d’une meilleure santé sexuelle* des individus, en les alertant notamment sur le danger des IST.

Les rapports sexuels comportent en effet un risque pour les partenaires s’ils ne se protègent pas. Ce risque est le même pour tous, quelle que soit l’orientation sexuelle (hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, etc.).

Qu’est-ce qu’une IST ?

C’est la transmission de microbes (virus, bactéries ou parasites) qui passent d’une personne à l’autre au cours d’une relation sexuelle non protégée.

Certaines IST se soignent facilement, contrairement à d’autres qui ont une gravité variable. Elles peuvent notamment conduire à la stérilité (syphilis, gonorrhée, herpès, chlamydiose, etc.), voire être mortelles (hépatite B et VIH, virus du SIDA).

Comment prévenir et se protéger des IST ?

1. utiliser un préservatif masculin ou féminin lors d’un rapport avec un partenaire dont on ne connaît pas le passé sexuel (le préservatif est un mode de contraception qui protège efficacement contre l’échange de microbes) ;

2. se faire dépister de manière régulière, notamment lorsque l’on a plusieurs partenaires ;

3. se faire dépister si l’on décide d’arrêter le préservatif avec un partenaire régulier ;

4. si l’on est infecté, prendre les traitements prescrits par son médecin pendant la durée indiquée, et prévenir son partenaire pour qu’il puisse se faire dépister et bénéficier d’un traitement en cas de contamination ;

5. se faire vacciner.

Il existe des vaccins contre deux IST :

• l’hépatite B, qui figure dans les programmes de vaccination du nourrisson ;

• l’infection à papillomavirus, qui peut provoquer le cancer du col de l’utérus (la vaccination est recommandée pour les jeunes filles et les jeunes garçons de 11 à 14 ans). En rattrapage, le vaccin est recommandé pour les personnes des deux sexes de 15 à 19 ans révolus non encore vaccinées.

* État de bien-être physique, mental et social dans le domaine de la sexualité (définition de l’OMS).

Le risque ATEX

Une atmosphère explosive se traduit par un mélange de substances combustibles dans l’air pouvant entraîner une explosion en présence d’une source d’inflammation (exemple : étincelles, sources chaudes, flammes). Ces substances peuvent se trouver sous forme de gaz, de vapeurs ou encore de poussières. Comment prévenir le risque et s’en protéger ?

1°) Reconnaître une atmosphère explosive :

Pour qu’une explosion se produise, 6 éléments doivent être présents ensemble au même moment (l’hexagone de l’explosion) :

Hexagone de l’explosion

Le domaine d’explosivité représente la proportion combustible/comburant nécessaire à l’explosion, il est encadré par la LIE (limite inférieure d’explosivité) et la LSE (limite supérieure d’explosivité).

2°) Reconnaître une atmosphère explosive :

Une explosion se caractérise par une élévation brutale de la pression provoquant un effet de souffle accompagné de flammes. La zone de dommages peut s’étendre jusqu’à un volume 10 fois supérieur à celui de l’atmosphère explosive initiale.

Les effets peuvent être dévastateurs tant sur le plan humain (brûlures, lésions aux oreilles ou aux poumons) que matériel (bris de vitres, effondrement).

BON À SAVOIR : Sur les 10 dernières années, on dénombre, en moyenne, 150 explosions par an ayant engendré un arrêt de travail.

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La vitamine D : bénéfices et où la trouver…

La vitamine D intervient dans l’absorption du calcium et du phosphore et joue un rôle essentiel pour sa santé. Il est donc important de s’assurer un apport suffisant tout au long de l’année, grâce à l’alimentation et à la lumière du soleil. Voici nos conseils…

Il est important de consommer des aliments riches en vitamine D pour :

  • protéger la santé des os et des dents dans la prévention et le traitement de l’ostéoporose ;
  • stimuler le système immunitaire dans la prévention de certaines pathologies (exemple : diabète type 1) ;
  • préserver le cerveau (préserve le déclin prémature des fonctions cognitives et intellectuelles) et la fonction musculaire (frein de la fonte musculaire chez les personnes âgées).

Les signes qui montrent une carence en vitamine D peuvent être : une sensation de fatigue et d’épuisement, une faiblesse musculaire, une déprime, des crampes, etc.

L’été, l’exposition au soleil est un allié ! Elle permet de combler la majeure partie des besoins en vitamine D grâce à la peau qui la synthétise. Il est possible d’optimiser les apports en s’exposant :

  • 15 à 20 minutes par jour (même en cas de ciel nuageux) ;
  • au moins un tiers de la surface du corps.

La vitamine D s’accumule dans l’organisme, ce qui permet de faire des réserves dans lesquelles le corps peut aller puiser mais pas de quoi tenir toute l’année…

En hiver, il est conseillé de renforcer l’apport en vitamine D grâce à l’alimentation. On peut la retrouver dans l’huile de foie de morue, les sardines, le jaune d’œuf, le saumon, le chocolat noir ou le beurre.

Qu’est-ce qu’une maladie professionnelle ?

Une maladie professionnelle (MP) est la conséquence de l’exposition plus ou moins prolongée à un risque (physique, chimique, biologique) qui existe lors de l’exercice habituel de son activité professionnelle (exemple, l’inhalation quotidienne de petites doses de poussières). Comment se définit une MP ?

En application de l’article L.461-1 du code de la Sécurité sociale, pour être reconnue comme professionnelle et donner lieu à réparation, une maladie doit :

  • soit figurer dans l’un des tableaux de maladies professionnelles (consultable ici) ;
  • soit être identifiée comme ayant un lien direct avec l’activité professionnelle par le système complémentaire de reconnaissance des maladies professionnelles.

Quand l’un des critères du tableau n’est pas rempli, il est néanmoins possible de faire reconnaitre une maladie professionnelle au cas par cas. Le dossier est alors étudié par des médecins experts des pathologies d’origine professionnelle. Ils se réunissent au sein de ce que l’on appelle le « comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles » (CRRMP).

Ces experts se prononcent sur le lien entre le travail et la pathologie et leur avis s’impose à la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).

Lorsque le salarié est en arrêt de travail pour une maladie professionnelle, il peut percevoir une indemnisation sous forme d’indemnités journalières (IJ) ou de rente, versée pour compenser la perte de revenus (sous conditions).

C’est la reconnaissance de la maladie professionnelle, par la caisse d’Assurance maladie, qui va ouvrir des droits spécifiques à une rémunération ou à la prise en charge des soins de l’assuré.

À NOTER : Il est extrêmement difficile de fixer exactement le point de départ de la maladie, d’autant plus que certaines MP peuvent se manifester que des années après le début de l’exposition au risque et même parfois très longtemps après que le travailleur a cessé d’exercer le travail incriminé.

Les équipements obligatoires à vélo

Avec plus de 30 000 km de pistes cyclables dans le pays et l’installation de vélos en libre-service dans les grandes villes, de plus en plus de Français font régulièrement du vélo. Quels sont les équipements de protection obligatoires pour les cyclistes et leurs passagers ?

  • Le casque

Il est obligatoire jusqu’à 12 ans. Il reste cependant fortement recommandé à tout âge pour prévenir les chocs à la tête.

  • Le siège enfant

Si votre enfant a moins de cinq ans, le siège doit être muni de courroies d’attache et de repose-pieds.

  • Le gilet réfléchissant ou à haute visibilité

Il doit être certifié « norme CE » et est obligatoire dès que l’on circule de nuit hors agglomération ou quand la visibilité est trop faible.

  • Les freins

À l’avant comme à l’arrière.

  • Les feux de position

Un jaune ou un blanc à l’avant et un rouge à l’arrière.

  • Les dispositifs réfléchissants, ou catadioptres

Rouges à l’arrière, blancs à l’avant, et oranges sur les côtés et les pédales.

  • la sonnette

Ou tout type d’avertisseur sonore, audible à 50 mètres.

BON À SAVOIR :

Le cycliste ne peut pas rouler en utilisant son téléphone portable ou en mettant un dispositif audio comme des écouteurs, des oreillettes ou des casques à ses oreilles. En cas d’infraction, il est passible d’une amende forfaitaire de 135 euros.

Enfin, si vous préférez le VTT, renseignez-vous sur les équipements complémentaires. En effet, il existe des protections spécifiques pour amortir les chocs au niveau des différentes parties du corps (cervicales, poignets, coudes, genoux, etc.) et des lunettes de protection pour éviter des projections dans les yeux.

Comment lutter contre les allergies saisonnières ?

À l’arrivée des beaux jours, les pollens à fleurs se dispersent dans l’air. Leur présence peut cependant s’avérer très gênante pour une partie de la population française* affectée par les allergies saisonnières ou « rhume des foins ». Comment les prévenir ? Quelles solutions pour y faire face ?

L’allergie est une réaction excessive du système immunitaire qui se défend face à un élément étranger. Dans le cas des allergies saisonnières, lorsque le pollen est inhalé ou en contact avec les muqueuses (yeux, nez et bouche), divers symptômes apparaissent, et notamment :

  • le nez qui coule ;
  • des quintes de toux ;
  • les yeux qui pleurent.

Le traitement des muqueuses peut se faire :

  • par voie intra-nasale (spray) ou intra-oculaire (collyre) ;
  • par voie orale : les antihistaminiques sur prescription médicale, qui agissent sur l’ensemble des symptômes allergiques.

Dans les cas les plus sévères, un médecin allergologue peut proposer une désensibilisation à l’allergène responsable.

Conseils/reflexes pendant la saison des pollens :

  • il est recommandé, dès le retour à la maison, de se laver, se rincer les cheveux et de se changer ;
  • en voiture : il est préférable de rouler fenêtres fermées lorsqu’on souffre d’asthme allergique. Vous éviterez ainsi de faire entrer les pollens dans votre voiture. Si votre climatisation est allumée, pensez à activer le mode « recyclage de l’air intérieur » ;
  • privilégiez les promenades après la pluie. L’eau est idéale pour absorber les pollens et les retenir au sol. Les pollens ont, sinon, la mauvaise habitude de se fixer sur vos vêtements comme sur vos cheveux ;
  • en plein air : privilégiez le sport en salle, plutôt que le sport en extérieur, et assurez-vous au préalable qu’aucune fenêtre ne soit ouverte lorsque vous commencez votre séance.

Comment prévenir les allergies au travail ?

Si vous travaillez en extérieur et que vous êtes sujet au « rhume des foins », l’utilisation des protections individuelles est indispensable pour éviter d’entrer en contact avec les allergènes. Pensez à toujours porter votre casque, vos lunettes et votre masque de protection.

Vérifiez également que la trousse de secours mise à disposition comporte les remèdes adaptés en cas d’allergies (exemple : collyre).

* environ 25 % (source INSERM – Institut national de la santé et de la recherche médicale).

Le phénomène des acouphènes

Les acouphènes sont des bruits « parasites » entendus de manière continue ou intermittente par un individu en l’absence de sources sonores extérieures. Ils peuvent être occasionnels ou permanents. Focus sur ce phénomène qui touche 20 millions de Français*.

Les origines des acouphènes sont variées, mais elles sont le plus souvent liées à une perte auditive apparue suite à un traumatisme auditif ou à l’usure de l’oreille liée à l’âge. Elles peuvent s’accompagner d’une intolérance aux bruits (hyperacousie).

Dans 95 % des cas, les acouphènes n’ont aucune gravité*.

Le son perçu est différent selon les personnes et peut ressembler à un bourdonnement, un sifflement, un grincement, une sonnerie, un chuintement, un vrombissement, un gazouillis, un cliquetis, etc.

Un acouphène peut survenir très brièvement et disparaître aussitôt. Mais il peut également persister pendant plusieurs mois, voire même toute une vie. Dans le dernier cas, on parle alors d’un acouphène chronique.

Au total, on distingue trois catégories :

  • acouphène aigu (3 mois maximum) ;
  • acouphène subaigu (de 3 à 12 mois) ;
  • acouphène chronique (+ de 12 mois).

Les conséquences des acouphènes sont très variables d’une personne à une autre. Il s’agit le plus souvent d’une simple gêne temporaire et occasionnelle. Mais les bruits perçus peuvent aussi incommoder en permanence le patient, affectant sa qualité de vie.

Dans ce dernier cas, plusieurs effets sont possibles :

  • des troubles du sommeil ;
  • des difficultés de concentration ;
  • des sautes d’humeur ;
  • de l’anxiété, voire une dépression.

En général, les acouphènes ont tendance à diminuer avec le temps, car les personnes touchées s’y habituent progressivement. On appelle cela le processus d’habituation. Selon les patients, cette adaptation se fait plus ou moins rapidement, en quelques mois.

Ce trouble auditif peut être très handicapant car souvent ils affectent la qualité de vie, son bien-être sanitaire et sa vie sociale. Même les acouphènes modérés peuvent gêner la personne à travailler ou à lier des relations avec autrui.

Il existe néanmoins des outils et traitements permettant de réduire ce phénomène. Le médecin ORL peut préconiser différentes thérapies

* Source : enquête JNA-Ifop 2020.

Le Nutri-Score : comment l’utiliser ?

Dans le cadre du Programme National Nutrition Santé (PNNS), le Nutri-Score permet de repérer en un coup d’œil les aliments de meilleure qualité nutritionnelle dans les rayons. Comment est-il calculé et comment l’utiliser ?

Grâce à une lettre et à une couleur, la qualité nutritionnelle des aliments est immédiatement repérable sur la face avant des emballages !

Le logo Nutri-Score indique si la consommation d’un aliment est à privilégier ou à limiter. Les produits sont ainsi classés en cinq catégories sur le plan nutritionnel, de la plus favorable, classée A, à la plus défavorable, classée E.

Comment est-il calculé ?

Pour classer chaque produit, le score prend en compte, pour 100 grammes de produit, la teneur :

  • en nutriments et aliments à favoriser : fibres, protéines, fruits et légumes ;
  • en nutriments à limiter : énergie, acides gras saturés, sucres, sel ;

Après calcul, le score obtenu par un produit permet de lui attribuer une lettre et une couleur.

Comment l’utiliser ?

  • pour comparer les produits d’un même rayon : par exemple « rayon des gâteaux » ;
  • pour comparer un même produit de différentes marques : par exemple « un plat de hachis parmentier » ;
  • pour comparer des produits qui se consomment à la même occasion : par exemple pour le goûter on compare un yahourt saveur vanille à une compte de pommes.

Tous les produits transformés et les boissons sont concernés par le Nutri-Score*. Les produits non transformés comme les fruits et légumes frais ou le poisson frais ne sont pas concernés, de même que les boissons alcoolisées.

Ce dispositif est basé sur le volontariat des entreprises de l’agroalimentaire et des distributeurs et vient compléter l’étiquetage européen obligatoire.

BON À SAVOIR

Pour vous aider à mieux manger en toute occasion, le Nutri-Score se développe aussi sur les menus des restaurants d’entreprises et dans la restauration rapide.

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* À quelques exceptions comme les herbes aromatiques, thés, cafés, levures, etc.

Rouler en toute sécurité en trottinette électrique

Avec l’arrivée des beaux jours, la trottinette électrique apparaît comme un bon moyen de se déplacer facilement en ville sur des trajets court. Son utilisation doit se faire dans le respect de la réglementation en vigueur des engins de déplacements personnels motorisés (EDPM) sous peine d’amende. Voici les règles d’utilisation.

Depuis le 25 octobre 2019, le code de la route reconnait les EDPM comme une nouvelle catégorie de véhicules et en définit le statut. Il fixe notamment leurs caractéristiques techniques, les règles de circulation et de stationnement et précise les sanctions en cas de non-respect de ces règles.

Pour conduire une trottinette électrique il faut :

  • être âgé d’au moins 12 ans ;
  • ne pas transporter un autre passager ;
  • ne pas circuler sur le trottoir (sauf si votre mairie l’autorise et si c’est le cas, la vitesse doit être modérée à 6km/h) ;
  • ne pas porter de casque audio ou d’écouteurs ;
  • ne pas dépasser la vitesse maximale autorisée de 25 km/h ;
  • stationner dans les endroits encadrés.
Rouler en sécurité en trottinette électrique
Source : securite-routiere.gouv.fr

Votre engin doit être équipé de freins, d’un avertisseur sonore, de feux (avant et arrière) et de dispositifs réfléchissants.

De nuit ou lorsque que la visibilité n’est pas suffisante, vous devez porter un vêtement ou un équipement rétro réfléchissant.

Pour utiliser une trottinette électrique (y compris les trottinettes en libre-service) vous devez avoir une assurance responsabilité civile. Cette assurance couvre les dommages causés à autrui (blessure d’un piéton, dégâts matériels sur un autre véhicule, etc.). Il est recommandé de contacter votre assureur pour, par exemple, adapter votre contrat d’assurance habitation ou souscrire un contrat d’assurance spécifique.

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