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Qu’est-ce que l’apnée du sommeil ?

L’apnée du sommeil concerne environ 3 millions de personnes en France. Cependant 7 sur 10 ne le savent pas encore*. L’apnée du sommeil est un trouble respiratoire du sommeil qui se caractérise par des pauses respiratoires de 10 à 30 secondes, voire plus, pouvant se répéter plus de 10 fois par heure. Ces apnées entraînent des micro-réveils qui retentissent fortement sur la qualité de vie.

Les symptômes de l’apnée du sommeil apparaissent pendant la nuit et se manifestent par :

  • un ronflement sévère et quotidien, qui gêne souvent les proches. Il est présent dans 95 % des cas ;
  • des épisodes de respiration haletante pendant le sommeil ;
  • des réveils répétés, en sursaut, avec sensation d’asphyxie ou d’étouffement ;
  • un sommeil agité, entrecoupé de micro-éveils à répétition ou parfois des insomnies;
  • des cauchemars sur des thèmes d’asphyxie, de chute ou de mort imminente ;
  • un besoin d’uriner plus d’une fois au cours de la nuit (nycturie).

Les facteurs favorisant l’apnée du sommeil sont :

  • le surpoids et l’obésité : 70 % des personnes concernées sont en surpoids ;
  • l’âge : 30 % des personnes de plus de 65 ans sont impactées ;
  • le sexe : les hommes sont deux fois plus exposés que les femmes ;
  • l’obstruction nasale plus ou moins permanente : conséquence de problèmes ORL (oto-rhino-laryngologiques), chirurgicaux, allergiques, etc. ;
  • les anomalies de taille et de position de : la mâchoire (mandibule trop petite par exemple), de la langue (langue très volumineuse) et du palais (luette, amygdales, etc.) ;
  • l’alcool, les sédatifs et le tabac : peuvent aggraver les symptômes.

Sans une bonne qualité de sommeil, la personne, présentant des apnées du sommeil, somnole fréquemment dans la journée et subit souvent des endormissements incontrôlables.

Elle a des difficultés à se concentrer, présente des troubles de la mémoire et de la concentration, des troubles de l’humeur ; elle ne peut pas être efficace, chez elle, au travail ou en collectivité.

En raison de la baisse de la vigilance, le taux d’accidents de voiture et d’accidents du travail est plus élevé chez les personnes présentant une apnée du sommeil que chez les autres, en raison de la somnolence anormale en journée.

Pour diagnostiquer une apnée du sommeil, il est impératif de consulter son médecin qui fera une évaluation des symptômes et un examen clinique.

Lorsqu’une apnée du sommeil est diagnostiquée, il est possible d’améliorer la qualité de son sommeil et réduire ses symptômes en adoptant des mesures d’hygiène de vie simples :

  • perdre du poids : la perte de quelques kilos suffit souvent à améliorer la qualité de votre sommeil. Ainsi, une perte de 10 % du poids réduit de 26 % la gravité (fréquence et durée) des apnées
  • dormir sur le côté : le fait de dormir sur le côté permet souvent de réduire les apnées du sommeil. Il existe des pyjamas spéciaux (avec une balle cousue dans le dos) qui empêchent le dormeur de se remettre sur le dos pendant la nuit.
  • surélever le lit : cela facilite l’ouverture des voies respiratoires et peut être efficace en cas d’apnées légères ;
  • éviter les somnifères et l’alcool : ils augmentent le relâchement des muscles de la gorge et de la langue et ont pour conséquence d’aggraver les apnées.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ces sujets. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

* Source : Alliance apnée du sommeil.

Le bruxisme : causes et traitements

Nous parlons de bruxisme lorsque sous l’effet du stress, certaines personnes se mettent à « serrer ou grincer les dents », de jour comme de nuit, la moitié d’entre elles sans s’en rendre compte… Comment savoir si nous sommes un « bruxomane » et quels traitements existent ?

Il existe deux types de bruxisme :

  • le bruxisme nocturne (80 % des cas) est un désordre du sommeil lié au stress et à l’anxiété ressentis au cours de la journée. Il se produit la nuit et peut être associé à des arythmies ventilatoires du sommeil, notamment le syndrome d’apnée obstructive du sommeil ;
  • le bruxisme diurne est moins fréquent et moins destructeur que le bruxisme nocturne, car la personne arrive à se contrôler et peut ainsi décider seul d’arrêter de serrer les dents.

On apprend que l’on est atteint de bruxisme le plus souvent par :

  • des douleurs à la mâchoire ressenties au réveil (du fait d’avoir serré les dents la nuit) ;
  • des maux de tête constants ;
  • la présence d’usure ou de dommages aux dents ;
  • ou par les plaintes de son conjoint désireux de nous voir arrêter de serrer les dents la nuit…

Le bruxisme est plus fréquent chez les personnes qui souffrent d’un trouble du sommeil tel que le ronflement, les pauses respiratoires pendant le sommeil et l’apnée obstructive du sommeil (AOS).

Les conséquences du bruxisme sur la santé buccodentaire et la santé globale sont :

  • une usure dentaire ;
  • une sensibilité de la dent aux changements de température et aux aliments acides (l’émail dentaire se dégrade) ;
  • un bris de prothèses, de couronnes ou de plombages ;
  • fatigue chronique (le grincement et le serrement des dents nuisent au sommeil, et ce, peu importe le nombre d’heures de repos).

Différents traitements existent comme :

  • la pose d’une gouttière qui a un rôle protecteur ;
  • la technique du Biofeedback : des capteurs sont posés sur le visage du patient et reliés à un réveil (les effets disparaissent à l’arrêt du traitement) ;
  • une prise en charge comportementale pour apprendre à gérer son stress : amélioration du sommeil, relaxation musculaire, méditation, psychanalyse, etc.

C’est le chirurgien-dentiste (ou le stomatologue) qui est le praticien qualifié pour poser le diagnostique de bruxisme, n’hésitez pas à lui en parler si vous ressentez certains des symptômes.

9 conseils pour conduire de nuit

Fatigue, éblouissement, perception différente, etc. la conduite de nuit demande davantage de vigilance et d’attention aux automobilistes. Il est donc important de s’y préparer pour s’assurer un trajet sans danger. Retrouvez tous nos conseils pour bien conduire de nuit.

Représentant moins de 10 % des kilomètres parcourus, la nuit est pourtant impliquée dans près de la moitié des décès sur la route*.

Une fois la nuit tombée, l’insécurité routière est plus élevée, notamment en raison du manque de visibilité mais d’autres  facteurs aggravent la conduite de nuit :

  • contrastes atténués ;
  • champ visuel réduit ;
  • sens du relief perturbé ;
  • feux des autres véhicules davantage éblouissants.

À ces dangers, s’ajoute le risque de somnolence et d’endormissement. Il est donc important de savoir reconnaître les premiers signes de fatigue : picotements des yeux, nuque et dos plus raides, paupières lourdes, etc.

Avant de prendre le volant de nuit il est recommandé de :

  • nettoyer les vitres et phares avant et arrière du véhicule. Des trainées laissées sur les phares pourraient en effet réduire leur efficacité de l’ordre de 90 % dans certains cas !
  • régler le rétroviseur intérieur en position de nuit de façon à réduire l’éblouissement des autres véhicules. De même, adapter l’éclairage de l’habitacle en diminuant l’intensité de la lumière ;
  • s’assurer que les feux arrière et phares avant du véhicule sont en bon état de fonctionnement**.

Pour conduire la nuit en toute sécurité, le conducteur doit :

  • allumer les phares de manière à rester visible par les autres conducteurs. N’utiliser les feux de route que lorsque qu’aucun véhicule n’est à l’horizon ; si un véhicule arrive dans le sens opposé, faire usage des feux de croisement ;
  • réduire sa vitesse et allonger la distance de sécurité avec le véhicule devant soi pour réduire les risques de collision ;
  • ne pas fixer les feux des véhicules qui arrivent en face pour éviter d’être ébloui : regarder plutôt le bas-côté de la route ou à droite de la source lumineuse ;
  • ne pas rouler trop près des bas-côtés où peuvent circuler des piétons et cyclistes parfois peu visibles ;
  • en cas d’arrêt d’urgence, utiliser ses feux de détresse et éclairer aussi l’intérieur de sa voiture afin d’être visible des autres usages de la route et leur signaler son immobilité ;
  • raire des pauses toutes les deux heures, voire plus régulièrement en cas de premiers signes de fatigue.

Pour en savoir plus, retrouvez notre vidéo sur le sujet ICI.

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* Source : Lelynx.fr

** Les feux de croisement doivent normalement éclairer la route sur une distance de 45 à 75 mètres et les feux de route une distance de 90 à 150 mètres. Il est donc indispensable d’avoir des phares bien réglés pour disposer d’un large éclairage.

Le captage à la source pour réduire les émissions de poussière

De nombreux salariés exercent une activité pouvant générer de la poussière dans l’air. C’est le cas notamment des activités de ponçage et de meulage.

L’émission de poussière peut s’avérer dangereuse pour la santé, à court et long terme ; il est donc important de réduire l’exposition à ces particules.

Pour cela, il est recommandé d’utiliser des systèmes de captage à la source, qui permettent d’aspirer un flux de polluants avant sa diffusion dans l’atmosphère de travail.

Les ponceuses avec aspiration intégrée, directement reliées au réseau d’aspiration centralisé, permettent de récupérer et d’évacuer les poussières à l’extérieur, sans avoir de dispersion à l’intérieur des ateliers.

Les systèmes de captage à la source doivent être vérifiés annuellement pour s’assurer de la conformité du débit global d’air extrait ou de l’état des composants de l’installation de ventilation.

Pour réduire l’exposition aux poussières, des actions simples peuvent être mises en œuvre, telles que :

  • isoler les activités produisant des poussières ;
  • capter les poussières émises à l’aide d’une cabine ventilée ou d’une ponceuse aspirante ;
  • utiliser un masque anti-poussière jetable (type FFP2 ou FFP3) ;
  • privilégier l’aspiration et/ou le nettoyage par voie humide au soufflage.

Comment éviter les accidents électriques ?

S’ils diminuent régulièrement depuis 30 ans, les accidents dus à l’électricité demeurent particulièrement graves. Plusieurs mesures peuvent être prises au quotidien pour les éviter.

Chaque année, une dizaine de salariés meurent électrocutés dans le cadre de leur activité professionnelle. Par ailleurs, on recense 4 000 électrisations graves et une centaine de morts au domicile.

Les chocs électriques peuvent avoir deux conséquences suivant la puissance de l’installation et la durée du contact :

  • l’électrisation : le courant électrique traverse le corps d’une personne et provoque des blessures plus ou moins graves ;
  • l’électrocution : le courant électrique, de forte intensité, provoque la mort.

L’électrisation peut se produire par contact direct (avec une pièce normalement sous tension) ou indirect (avec une pièce conductrice mise accidentellement sous tension).

Les premières minutes qui suivent l’accident sont très importantes pour les chances de survie : il faut donc agir vite ! Coupez immédiatement le courant, sans toucher au corps de la victime, et prévenez les secours.

Pour prévenir les accidents électriques, il est nécessaire d’observer quelques règles simples :

  • ne pas laisser un appareil électrique branché inutilement ;
  • ne jamais intervenir sur une installation électrique sans avoir au préalable coupé le courant au disjoncteur général (même pour changer une ampoule) ;
  • ne pas utiliser une multiprise en surpuissance ;
  • faire entretenir régulièrement les installations électriques ;
  • ne pas utiliser un appareil électrique lorsque vous avez les mains ou les pieds mouillés ;
  • faire changer immédiatement les appareils ou matériels électriques endommagés (prise de courant, interrupteur, fil dénudé, etc.)
  • ne jamais débrancher un appareil d’une prise électrique en tirant sur le fil.

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Le smartphone peut nuire à l’attention…

Le portable fait partie intégrante de notre quotidien, il nous permet de : garder le contact avec nos proches, écouter de la musique, trouver une information rapidement, se déplacer, etc. Cependant, il peut être une source importante de baisse de notre vigilance et d’accidents en tout genre. Voici nos recommandations sur les bons gestes à adopter.

Les bons gestes pour allier téléphone portable et sécurité 

En déplacement :

  • si vous avez besoin d’utiliser votre téléphone portable en voiture, veillez à ce que votre véhicule soit stationné correctement ainsi que votre moteur à l’arrêt ;
  • pensez également à anticiper votre trajet en le repérant à l’avance pour éviter de toucher le GPS en route ;
  • que vous soyez piéton ou automobiliste, lorsque vous écoutez de la musique, conservez un volume sonore raisonnable afin d’entendre ce qui se passe autour de vous.

Au travail : Évitez de laisser votre téléphone dans votre champ de vision. Même si vous ne l’utilisez pas, sa simple présence peut vous déconcentrer.

À la maison : Pour améliorer son sommeil et mieux récupérer, il est conseillé d’éteindre tous les écrans (y compris le téléphone) une heure au moins avant d’aller se coucher.

Le saviez-vous ?

En plus d’être un danger pour vous et pour les autres, l’usage du téléphone portable en voiture est une infraction assortie d’une amende forfaitaire de 135 € et d’un retrait de 3 points sur le permis de conduire.

Téléphoner en conduisant détourne obligatoirement l’attention et multiplie par 3 le risque d’accident.

En voiture, le distracteur le plus dangereux ne sont pas les passagers, la musique ou le GPS mais bien le téléphone portable.

Mettre en place les bons gestes lors de l’utilisation de votre smartphone vous permet de garantir votre sécurité mais également celle des autres.


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Zoom sur un outil : les genouillères

Lors de l’entretien ou de la réparation des véhicules, les salariés de la branche des services de l’automobile travaillent souvent genou à terre. Pour éviter les blessures, l’utilisation de genouillères est conseillée…

Une posture genou à terre prolongée peut être douloureuse sur le court terme (éraflures, ecchymoses et engourdissement) et source de maladies professionnelles sur le long terme (bursite, compression du nerf sciatique et lésions méniscales).

Pour protéger les genoux des éventuels chocs, efforts ou frottements, l’utilisation de genouillères est une bonne solution. Il en existe deux sortes :

des genouillères intégrées au pantalon ou à la combinaison de travail, recommandées pour un travail régulier à genou ;

des genouillères à fixer au-dessus du pantalon et à adapter à sa taille.

En cas de problèmes d’articulation, il est préférable de privilégier des genouillères souples et, à l’inverse, en cas de traumatisme, de privilégier des genouillères rigides et résistantes.

Les genouillères de protection sont considérées comme des équipements de protection individuelle (EPI) au même titre que les chaussures de sécurité, les gants ou les lunettes.

Par ailleurs, il est conseillé de porter des genouillères dans la pratique d’activités physiques et sportives où le risque de chutes et de chocs est élevé, comme le roller, la trottinette, etc.

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Verglas : comment éviter les chutes ?

Premières causes d’accident de la vie courante*, les chutes peuvent avoir de graves conséquences sur la santé (traumatismes, incapacité permanente, etc.). En cette période hivernale, voici nos conseils pour prévenir le risque de chute en cas de verglas.

Avant de sortir de chez vous :

  • consultez la météo pour anticiper vos déplacements ;
  • privilégiez les chaussures plates, chaudes, à larges talons et à semelles antiglisse. Si vous en disposez, utilisez des chaussures de randonnée ou à crampons ;
  • n’hésitez pas, devant chez vous, à déposer du gros sel ou du sable.

Lorsque vous vous déplacez à pied :

  • gardez l’équilibre et adoptez la démarche dite du « pingouin » : ouvrez vos pieds à l’extérieur, faites des petits pas tout en gardant la tête haute et écartez les bras sur le côté ;
  • passez sur les chaussées déblayées en vous accrochant à tout point d’appui à proximité, (mur, barrière, rampe, etc.) ;
  • rejetez-vous vers l’arrière, en cas de chute, pour tomber sur vos fesses et ainsi protéger vos mains.

Sur la route :

  • lorsque vous utilisez votre voiture, vérifiez vos pneus et, quand cela est nécessaire, optez pour des pneus neige ou des chaînes.

* Source : https ://www.inpes.santepubliquefrance.fr

La prévention au cœur d’un métier : mécanicien poids lourds

Les mécaniciens poids lourds peuvent être confrontés à certains risques ciblés dans l’exercice de leur activité. Focus sur les deux principaux risques et les actions pour les réduire !

À chaque risque, sa mesure de prévention :

Le risque routier :

Le risque routier peut exister sur les dépannages effectués à l’extérieur et lors des essais sur route.

Les bons réflexes car même pour les courtes distances il faut :

  • respecter les limites de vitesse ;
  • voir et être bien vu sur la route, grâce aux différents feux, clignotants, lumières, etc. ;
  • bien évaluer les distances :
    • de freinage (50 mètres minimum, ce qui correspond à deux bandes blanches de signalisation sur autoroutes) ;
    • de dépassement (il n’est pas autorisé de rouler au-dessus de la vitesse maximale lorsqu’on dépasse un véhicule ; il faut s’assurer d’avoir suffisamment de place pour se rabattre.

Le risque lié aux troubles musculo-squelettiques (TMS) :

Les palans, les crics, les vérins, les « chèvres d’atelier » ou les colonnes élévatrices sont les compagnons du mécanicien poids lourds. En revanche, pas de pont de levage dans ce type d’atelier. On accède aux pièces du châssis en descendant dans des fosses.

Les bons réflexes pour ménager son dos :

  • plier les genoux doucement et ne jamais baisser son dos pour soulever une pièce ;
  • privilégier l’utilisation d’équipements de manutention : les ateliers de mécanique poids lourds sont équipés de nombreux dispositifs de levage, qui permettent de déplacer, par exemple, une boîte de vitesse pesant 300 kilos ;
  • alterner vos gestes et vos postures.

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Lire une étiquette de produit dangereux

Les principales informations requises sur les emballages des substances et mélanges classés dangereux sont :

1°) L’identité du fournisseur

Nom, adresse et numéro de téléphone

2°) Les identificateurs de produit

Le nom chimique et dans certains cas le numéro d’identification, le nom commercial et l’identité de certaines des substances contenues dans le mélange qui sont responsables de la classification

3°) Les pictogrammes de danger

Il s’agit de symboles noir sur un fond blanc avec encadré rouge, ils sont destinés à communiquer sur les principaux dangers contenus dans le produit

4°) Les mentions d’avertissement

On distingue deux catégories « DANGER » (utilisé pour les catégories de dangers les plus sévères) et « ATENTION »

5°) Les mentions de danger

La nature et le degré du danger que constitue le produit chimique sont décrits. Elles sont codifiées avec la lettre « H » suivie de 3 chiffres

6°) Les conseils de prudence

Ils donnent des indications sur le stockage, la manipulation ou l’élimination du produit et que faire en cas de fuite ou d’accident. Ils sont codifiés avec la lettre « P » suivie de 3 chiffres

7°) Les informations supplémentaires (dans certains cas)

Elles peuvent compléter les informations fournies dans les mentions de danger et les conseils de prudence. Elles sont codifiées « EUH » suivie de 3 chiffres

Crédit photo : INRS

La Fiche de données et de sécurité (FDS) complète l’étiquette. Consultez là pour y retrouver les conseils de prudence avec leur code.

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Situation d’addiction : comment aider un proche ?

Que ce soit dans son entourage personnel ou professionnel aborder l’addiction n’est pas toujours facile. Comment faire pour parler de ce sujet et aider un proche ou un collègue dans cette situation ? Retrouvez nos conseils.

Fréquemment, une personne qui est dans une situation d’addiction ne va pas oser en parler. En effet, elle ne va pas aborder le sujet par peur du regard de l’autre que ce soit à la maison ou au travail et va ressentir une forme de honte. La personne en situation d’addiction peut donc se murer dans le silence mais il est essentiel de casser ce silence et de discuter pour ne pas rester seule.

Comment faire pour en parler au travail ?

De manière générale, il est plus facile d’en parler dans l’entreprise car il y a moins d’affect.

Le levier du travail va nous aider car on va pouvoir aborder la question sous l’angle du dysfonctionnement sur le travail réalisé car on va voir qu’il est moins bien fait. Quand le manager aborde la question il faut que les faits dont il parle soient objectifs et non contestable.

Il y a aussi des signes qui peuvent permettre de voir un dysfonctionnement. Par exemple si une personne qui était toujours à l’heure commence à arriver de plus en plus souvent en retard avec des excuses de moins en moins logique (ex : j’ai eu un problème de métro alors que l’on prend la même ligne à la même heure et qu’il n’y a pas eu de souci de transport ce jour-là) et a un comportement de plus en plus inhabituel.

IRP AUTO Solidarité-Prévention a mis en place un outil digital afin d’accompagner les managers dans l’identification des comportements à risque et réagir en situation d’urgence. Connectez-vous à votre compte pour en savoir plus.

Comment faire pour en parler à la maison ?

C’est un sujet assez compliqué d’aborder dans la sphère privée car il y a un phénomène de co-dépendance. En effet, le conjoint est forcément impacté par la situation et la dimension d’affecte est grande. Il faut donc communiquer et aussi poser sa propre limite afin de poser un cadre car cela va pousser la personne dépendante à se poser des questions

Il est important de ne pas rester dans le silence et d’en parler. Souvent la personne en situation d’addiction peut être dans le déni. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide notamment avec des sites/plateformes comme par exemple :

Addict’Aide : ce site accompagne les consommateurs ou les proches. On y retrouve des informations sur tous les produits (forme d’addictions), où trouver de l’aide, à qui s’adresser et un forum est à disposition où des patients experts* répondent.

Plus d’informations ici

Addictions et Alcool : Ensemble on est plus forts : il s’agit d’un groupe Facebook pour les personnes en situation d’addiction mais aussi leur proche avec des outils pour aider, informer, ou amener à réfléchir.

Plus d’informations ici

Retrouvez notre FACEBOOK LIVE avec nos experts en addiction

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* Fort de son expérience propre sur la maladie, il représente une ressource capitale, à la fois pour les équipes médicales, mais aussi pour les autres patients.

La prévention au cœur d’un métier : peintre en carrosserie

Les peintres en carrosserie peuvent être confrontés à certains risques ciblés dans l’exercice de leur activité. Focus sur les deux principaux risques et les actions pour les réduire !

À chaque risque, sa mesure de prévention :

Le risque lié aux produits et agents chimiques émis :

Le peintre en carrosserie utilise des produits chimiques pour peindre, vernir ou nettoyer ses outils. Ces produits sont susceptibles de contenir des solvants pouvant engendrer des effets irritants et toxiques ainsi que des substances cancérigènes.

Les bons réflexes :

  • utiliser les équipements prévus : les cabines de peinture, les zones de préparation, le laboratoire de mélange de peinture et les fontaines de nettoyage ;
  • porter les équipements de protection individuelle adéquats : un masque de protection respiratoire de type A2BP3, un vêtement de protection de type 5 ou 6, des lunettes de protection et des gants laminés multicouches ;
  • se laver les mains régulièrement et soigneusement.

Le risque lié aux troubles musculo-squelettiques (TMS) :

Le peintre en carrosserie est amené à effectuer des tâches dans des postures contraignantes, notamment lors de l’application de peinture en cabine. Les risques pour le dos et les membres supérieurs (épaules, coudes et poignets) et inférieurs (genoux) sont induits par des positions de torsion de bras en l‘air, agenouillées ou accroupies.

Les bons réflexes :

  • prévoir un temps d’échauffement avant la prise de poste et d’étirements en fin de journée ;
  • organiser sa journée afin d’alterner les tâches physiques et celles moins contraignantes ;
  • utiliser des outils comme la table élévatrice pour adapter la hauteur de travail ou des protections individuelles comme les tapis de protection des genoux ou des genouillères.

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