Les professionnels de la mécanique moto sont confrontés à de nombreux risques notamment physiques, dans l’exercice de leur activité. Retrouvez toutes les actions pour les réduire !

À chaque risque, sa mesure de prévention :

Le risque de blessures légères :

Les occasions de se couper, de se griffer, de se cogner ou de lâcher un objet lourd sont fréquentes dans la journée d’un mécanicien. Pour limiter les dégâts, le bleu de travail assez épais permet de se protéger. Les chaussures de sécurité sont également indispensables tout comme les gants et les lunettes de protection.

Le risque de chute de moto ou de scooter :

Une faute d’inattention ou une manœuvre imprécise peuvent conduire à l’accident. Si la moto est toujours placée sur une table élévatrice, qui permet au mécanicien de travailler à la hauteur qu’il souhaite, il est primordial de s’assurer de sa stabilité.

Si le deux-roues, pesant parfois plus de 200 kg, perd l’équilibre, il est inutile d’essayer de le rattraper !

Le risque routier :

L’essai qui marque la fin de l’intervention sur une moto reste le moment le plus critique pour le mécanicien en termes de sécurité. Il est donc indispensable de rester attentif au moindre bruit et au bon fonctionnement des pièces qui ont été changées, de garder sur la route la vigilance exigée de tout conducteur de deux-roues.

Les équipements comme les gants et le casque sont bien sûr obligatoires. Tout comme le respect absolu du Code de la route.

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Les professionnels des stations-services sont confrontés à de nombreux risques physiques et psychosociaux, dans l’exercice de leur activité. Voici les actions pour les réduire !

A chaque risque, sa mesure de prévention :

Le risque d’incendie et d’explosion :

En présence de carburants, le danger le plus évident est bien entendu l’incendie. Il est bien sûr formellement interdit de fumer dans la station. Il est important de prendre connaissance en amont du plan d’évacuation et des plans de localisation des extincteurs pour pouvoir réagir le plus calmement possible si un début d’incendie se manifeste.

Le risque d’isolement lié aux horaires décalées :

L’amplitude horaire souvent importante dans les stations-service, en particulier de grand volume, nécessite de constituer des équipes de nuit. Ces rythmes de travail peuvent provoquer des périodes de baisse de forme, d’insomnie, de déprime ou de dérèglements du régime alimentaire. Il est donc nécessaire de prendre soin de soi, de s’organiser et d’adapter au mieux sa vie sociale et familiale.

Pour vous aider, n’hésitez pas à visionner cette vidéo

Le risque d’accident de la circulation :

C’est plus rare, mais il est déjà arrivé qu’une voiture percute violemment une pompe à essence. La plupart des stations, spécialement sur autoroute, sont conçues avec des aménagements routiers et un circuit empêchant qu’un véhicule puisse y pénétrer à grande vitesse. L’opérateur de station-service est aussi un piéton exposé à la circulation sur les espaces extérieurs. Il lui est recommandé de porter un gilet réfléchissant et de rester en état de vigilance permanent.

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Les professionnels du dépannage sont confrontés à de nombreux risques physiques et psychosociaux, dans l’exercice de leur activité. Voici les actions pour les réduire !

A chaque risque, sa mesure de prévention :

1. Le risque de circulation : le suraccident

Le dépanneur doit être vigilant à ne jamais tourner le dos à la circulation et à se positionner sur le côté droit de la bande d’arrêt d’urgence. Il s’agit également de mettre en sécurité les passagers du véhicule à dépanner.

2. Le risque de manipulation : l’écrasement de doigts

Les câbles, poulies ou autres goupilles sont autant d’objets pouvant provoquer des coincements, et, le plus souvent, des blessures aux mains en cas de faux mouvement ou d’inattention. Il s’agit d’être très attentif lors des manœuvres de chargement qui impliquent des gestes avec précision.

3. Le risque de chute : l’accident courant

Sortir du camion et y rentrer, tout comme grimper et descendre de la plate-forme, plusieurs dizaines de fois par jour, c’est le quotidien du dépanneur. Il est donc nécessaire de vérifier les conditions des sols (verglas, glissant) et de ne pas se précipiter pour éviter l’accident.

4. Les risques psychosociaux : le conflit, le stress

Dans le contexte de la panne ou de la mise en fourrière, des conflits peuvent surgir. Une des parades possibles pour le dépanneur : la diplomatie.

Ne pas sous estimer également les chocs liés à la vision des scènes d’accidents, parfois mortels. Ne pas hésiter à consulter un médecin en cas de choc traumatiques persistants et handicapants au quotidien.

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Responsable de 44 % des décès en milieu professionnel, le risque routier est la première cause de mortalité en entreprise.

Deux types de risques routiers existent en entreprise : 

• le « risque mission » concerne les collaborateurs qui effectuent des déplacements dans le cadre de leur fonction ;
• le « risque trajet » concerne tous les collaborateurs lors de leur déplacement entre leur lieu de travail, leur domicile et leur lieu de restauration lors de la pause méridienne.

La mise en place de la semaine de la sécurité routière en milieu professionnel assure des actions de prévention dans les entreprises telles que des formations, des communications en interne, la mise en place de journée sécurité, la création de réunions d’informations ludiques et interactives et bien d’autres.

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Chaque année, environ 1 800 véhicules accidentés terminent leur parcours dans des casses automobiles. Il s’agit d’un métier en pleine évolution, où les questions de sécurité et d’efficacité environnementale ont pris une place majeure.

Ce métier peut comporter des risques, il est donc important de respecter les mesures de prévention :

1. Le risque de chute de plain-pied et de hauteur

Ces risques sont présents notamment en cas de sols glissants. Il est donc nécessaire de veiller au bon entretien des zones de passage mais également au bon entretien des chariots élévateurs et de toutes les installations électriques qui pourraient être des obstacles dangereux.

2. Le risque de chute d’objet

Si les pièces sont mal rangées dans les rayonnages, cela peut être dangereux aussi bien pour les magasiniers que pour les vendeurs de pièces d’occasion et les mécaniciens. Il est donc nécessaire de ranger correctement les zones de manutentions afin d’éviter les chutes d’objets.

3. Le risque de coupure

Le port des gants est également nécessaire afin de limiter les risques de coupure qui peuvent survenir lors des diverses manipulations de carcasses.

La casse automobile permet à un grand nombre de personnes et d’entreprises de trouver des pièces détachés d’occasion à moindre coût. Autrement nommé les épavistes, ils sont aussi sollicités pour la prise en charge de voitures accidentées et hors d’usage.

Le pont élévateur est un outil fréquemment utilisé dans les ateliers d’entretien ou de réparation automobile. Retrouvez les précautions à prendre pour garantir sa sécurité.

Pour intervenir sur les véhicules automobiles il faut utiliser un pont élévateur et des précautions doivent être prises comme :

1. respecter la charge maximale de levage ;

2. identifier les points de levage des véhicules et vérifier leur état ;

3. s’assurer que la zone de travail est bien dégagée afin de réaliser une intervention dans de bonnes conditions.

Ces actions de prévention permettent de garantir sa sécurité en évitant tout risque d’écrasement pouvant conduire à un accident grave.

Il est important de rester très attentifs tout au long de l’utilisation de cet équipement. Avant, pendant ou après la réalisation du levage !

Comme chaque année l’EU-OSHA (Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail) organise la semaine européenne de la santé et de la sécurité du 19 au 23 octobre 2020.

Cette année, le thème est « Des lieux de travail sains allègent la charge », en abordant notamment la problématique des troubles musculo-squelettiques liés au travail (TMS).

À cette occasion, plusieurs actions et événements seront mis en place pour sensibiliser aux différents risques professionnels et promouvoir une approche active et participative. 

Cette semaine est également l’occasion de faire un point sur ses propres pratiques au travail en réalisant quelques actions simples comme :

• relire les consignes de sécurité liées à votre activité professionnelle (exemple : veiller à porter correctement ses Equipements de Protection Individuelle) ;
• respecter les conseils de bonnes pratiques (par exemple : comment soulever correctement une charge lourde) ;
• organiser des temps d’échanges avec vos collègues pour discuter autour des questions de la santé et sécurité au travail.

N’oublions pas que, selon le Code du Travail, même si l’employeur à un devoir de veiller à la sécurité et à la santé de ses salariés, les salariés eux même ont l’obligation de veiller à leur santé et à celle de leurs collègues. Restons donc ensemble vigilants à ces thématiques.

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Lorsque le feu prend dans des garages, il provoque souvent des dégâts importants. Il est donc essentiel d’anticiper ce risque grâce à une démarche de prévention efficace. Voici nos conseils.

Des gestes simples permettent de réduire le risque d’incendie au travail :

– respectez les règles de stockage des produits chimiques ;

– stockez les produits inflammables dans des armoires anti-feu, sur un bac de rétention ;

– ne fumez ou ne vapotez pas dans un atelier ou un local à risque.

Les moyens de prévention ou de réaction face à un incendie :

– l’utilisation du matériel incendie (extincteurs) ;

– la mise en place d’un système d’alarme incendie (détecteurs de fumée ou de chaleur, sirènes) ;

– l’affichage des consignes et plan d’évacuation.

Si malgré toutes les mesures de précaution, un feu devait se déclarer, il est important de rester calme et d’appliquer les consignes : « Alarmer – Sauver – Éteindre » :

Alarmer : appelez le 118

Sauver : sans vous mettre en danger vous-même ni en aggravant le sinistre, sauvez les personnes puis les animaux. Utilisez les voies d’évacuation et surtout pas les ascenseurs

Eteindre : Tant que le feu n’a pas pris trop d’extension, utilisez les moyens à disposition pour l’éteindre (extincteurs, couvertures anti-feu, linge ou torchon humide).

NE JAMAIS JETER DE L’EAU : sur de l’huile, des graisses ou des carburants en feu ni sur des installations électriques sous tension !