Risque routier : les dangers de l'alcool au volant pendant les fêtes
À l’occasion des fêtes de fin d’année, il n’est pas rare de consommer de l’alcool de manière festive. Cependant, on ne le répétera jamais trop, boire ou conduire, il faut choisir !
L’alcool tient un rôle majeur dans la mortalité routière.
Selon les chiffres de la sécurité routière, il serait la cause principale d’au moins 20 % des accidents mortels*.
L'alcool au volant peut provoquer :
- une mauvaise coordination des gestes ;
- un allongement du temps de réaction ;
- le trouble de la vision.
Il favorise également la somnolence.
L’alcool a un effet désinhibiteur et euphorisant qui modifie la perception des risques (vitesse, distance, conditions pour dépasser, etc.).
Contrairement aux idées reçues, à part le temps, rien ne peut faire baisser l’alcoolémie ! Il faut compter 1 à 2 heures après absorption pour éliminer une « dose d’alcool ». Par exemple, à 0,75 g/l, il faudra 5 heures pour revenir à 0.
Choisissez donc :
- les soirées sans retour en voiture ;
- la désignation d’un accompagnant SAM (personne nommée « capitaine de soirée », qui ne boira pas et conduira la voiture pour vous raccompagner) ;
- ou de dormir sur place.
L’alcoolémie du lendemain :
Même après avoir dormi, le corps peut être encore alcoolisé le lendemain matin. En effet, tout dépend des quantités absorbées et de l’heure à laquelle la personne a arrêté de consommer de l’alcool.
Par exemple, une alcoolémie de 1,5 g/l dans le sang à 3 heures du matin est encore de 0,6 g/l le lendemain à 9 heures.
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* Source : securite-routiere.gouv.fr