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9 conseils pour conduire de nuit

Fatigue, éblouissement, perception différente, etc. la conduite de nuit demande davantage de vigilance et d’attention aux automobilistes. Il est donc important de s’y préparer pour s’assurer un trajet sans danger. Retrouvez tous nos conseils pour bien conduire de nuit.

Représentant moins de 10 % des kilomètres parcourus, la nuit est pourtant impliquée dans près de la moitié des décès sur la route*.

Une fois la nuit tombée, l’insécurité routière est plus élevée, notamment en raison du manque de visibilité mais d’autres  facteurs aggravent la conduite de nuit :

  • contrastes atténués ;
  • champ visuel réduit ;
  • sens du relief perturbé ;
  • feux des autres véhicules davantage éblouissants.

À ces dangers, s’ajoute le risque de somnolence et d’endormissement. Il est donc important de savoir reconnaître les premiers signes de fatigue : picotements des yeux, nuque et dos plus raides, paupières lourdes, etc.

Avant de prendre le volant de nuit il est recommandé de :

  • nettoyer les vitres et phares avant et arrière du véhicule. Des trainées laissées sur les phares pourraient en effet réduire leur efficacité de l’ordre de 90 % dans certains cas !
  • régler le rétroviseur intérieur en position de nuit de façon à réduire l’éblouissement des autres véhicules. De même, adapter l’éclairage de l’habitacle en diminuant l’intensité de la lumière ;
  • s’assurer que les feux arrière et phares avant du véhicule sont en bon état de fonctionnement**.

Pour conduire la nuit en toute sécurité, le conducteur doit :

  • allumer les phares de manière à rester visible par les autres conducteurs. N’utiliser les feux de route que lorsque qu’aucun véhicule n’est à l’horizon ; si un véhicule arrive dans le sens opposé, faire usage des feux de croisement ;
  • réduire sa vitesse et allonger la distance de sécurité avec le véhicule devant soi pour réduire les risques de collision ;
  • ne pas fixer les feux des véhicules qui arrivent en face pour éviter d’être ébloui : regarder plutôt le bas-côté de la route ou à droite de la source lumineuse ;
  • ne pas rouler trop près des bas-côtés où peuvent circuler des piétons et cyclistes parfois peu visibles ;
  • en cas d’arrêt d’urgence, utiliser ses feux de détresse et éclairer aussi l’intérieur de sa voiture afin d’être visible des autres usages de la route et leur signaler son immobilité ;
  • raire des pauses toutes les deux heures, voire plus régulièrement en cas de premiers signes de fatigue.

Pour en savoir plus, retrouvez notre vidéo sur le sujet ICI.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ces sujets. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

* Source : Lelynx.fr

** Les feux de croisement doivent normalement éclairer la route sur une distance de 45 à 75 mètres et les feux de route une distance de 90 à 150 mètres. Il est donc indispensable d’avoir des phares bien réglés pour disposer d’un large éclairage.

Le captage à la source pour réduire les émissions de poussière

De nombreux salariés exercent une activité pouvant générer de la poussière dans l’air. C’est le cas notamment des activités de ponçage et de meulage.

L’émission de poussière peut s’avérer dangereuse pour la santé, à court et long terme ; il est donc important de réduire l’exposition à ces particules.

Pour cela, il est recommandé d’utiliser des systèmes de captage à la source, qui permettent d’aspirer un flux de polluants avant sa diffusion dans l’atmosphère de travail.

Les ponceuses avec aspiration intégrée, directement reliées au réseau d’aspiration centralisé, permettent de récupérer et d’évacuer les poussières à l’extérieur, sans avoir de dispersion à l’intérieur des ateliers.

Les systèmes de captage à la source doivent être vérifiés annuellement pour s’assurer de la conformité du débit global d’air extrait ou de l’état des composants de l’installation de ventilation.

Pour réduire l’exposition aux poussières, des actions simples peuvent être mises en œuvre, telles que :

  • isoler les activités produisant des poussières ;
  • capter les poussières émises à l’aide d’une cabine ventilée ou d’une ponceuse aspirante ;
  • utiliser un masque anti-poussière jetable (type FFP2 ou FFP3) ;
  • privilégier l’aspiration et/ou le nettoyage par voie humide au soufflage.

Comment éviter les accidents électriques ?

S’ils diminuent régulièrement depuis 30 ans, les accidents dus à l’électricité demeurent particulièrement graves. Plusieurs mesures peuvent être prises au quotidien pour les éviter.

Chaque année, une dizaine de salariés meurent électrocutés dans le cadre de leur activité professionnelle. Par ailleurs, on recense 4 000 électrisations graves et une centaine de morts au domicile.

Les chocs électriques peuvent avoir deux conséquences suivant la puissance de l’installation et la durée du contact :

  • l’électrisation : le courant électrique traverse le corps d’une personne et provoque des blessures plus ou moins graves ;
  • l’électrocution : le courant électrique, de forte intensité, provoque la mort.

L’électrisation peut se produire par contact direct (avec une pièce normalement sous tension) ou indirect (avec une pièce conductrice mise accidentellement sous tension).

Les premières minutes qui suivent l’accident sont très importantes pour les chances de survie : il faut donc agir vite ! Coupez immédiatement le courant, sans toucher au corps de la victime, et prévenez les secours.

Pour prévenir les accidents électriques, il est nécessaire d’observer quelques règles simples :

  • ne pas laisser un appareil électrique branché inutilement ;
  • ne jamais intervenir sur une installation électrique sans avoir au préalable coupé le courant au disjoncteur général (même pour changer une ampoule) ;
  • ne pas utiliser une multiprise en surpuissance ;
  • faire entretenir régulièrement les installations électriques ;
  • ne pas utiliser un appareil électrique lorsque vous avez les mains ou les pieds mouillés ;
  • faire changer immédiatement les appareils ou matériels électriques endommagés (prise de courant, interrupteur, fil dénudé, etc.)
  • ne jamais débrancher un appareil d’une prise électrique en tirant sur le fil.

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Le smartphone peut nuire à l’attention…

Le portable fait partie intégrante de notre quotidien, il nous permet de : garder le contact avec nos proches, écouter de la musique, trouver une information rapidement, se déplacer, etc. Cependant, il peut être une source importante de baisse de notre vigilance et d’accidents en tout genre. Voici nos recommandations sur les bons gestes à adopter.

Les bons gestes pour allier téléphone portable et sécurité 

En déplacement :

  • si vous avez besoin d’utiliser votre téléphone portable en voiture, veillez à ce que votre véhicule soit stationné correctement ainsi que votre moteur à l’arrêt ;
  • pensez également à anticiper votre trajet en le repérant à l’avance pour éviter de toucher le GPS en route ;
  • que vous soyez piéton ou automobiliste, lorsque vous écoutez de la musique, conservez un volume sonore raisonnable afin d’entendre ce qui se passe autour de vous.

Au travail : Évitez de laisser votre téléphone dans votre champ de vision. Même si vous ne l’utilisez pas, sa simple présence peut vous déconcentrer.

À la maison : Pour améliorer son sommeil et mieux récupérer, il est conseillé d’éteindre tous les écrans (y compris le téléphone) une heure au moins avant d’aller se coucher.

Le saviez-vous ?

En plus d’être un danger pour vous et pour les autres, l’usage du téléphone portable en voiture est une infraction assortie d’une amende forfaitaire de 135 € et d’un retrait de 3 points sur le permis de conduire.

Téléphoner en conduisant détourne obligatoirement l’attention et multiplie par 3 le risque d’accident.

En voiture, le distracteur le plus dangereux ne sont pas les passagers, la musique ou le GPS mais bien le téléphone portable.

Mettre en place les bons gestes lors de l’utilisation de votre smartphone vous permet de garantir votre sécurité mais également celle des autres.


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Zoom sur un outil : les genouillères

Lors de l’entretien ou de la réparation des véhicules, les salariés de la branche des services de l’automobile travaillent souvent genou à terre. Pour éviter les blessures, l’utilisation de genouillères est conseillée…

Une posture genou à terre prolongée peut être douloureuse sur le court terme (éraflures, ecchymoses et engourdissement) et source de maladies professionnelles sur le long terme (bursite, compression du nerf sciatique et lésions méniscales).

Pour protéger les genoux des éventuels chocs, efforts ou frottements, l’utilisation de genouillères est une bonne solution. Il en existe deux sortes :

des genouillères intégrées au pantalon ou à la combinaison de travail, recommandées pour un travail régulier à genou ;

des genouillères à fixer au-dessus du pantalon et à adapter à sa taille.

En cas de problèmes d’articulation, il est préférable de privilégier des genouillères souples et, à l’inverse, en cas de traumatisme, de privilégier des genouillères rigides et résistantes.

Les genouillères de protection sont considérées comme des équipements de protection individuelle (EPI) au même titre que les chaussures de sécurité, les gants ou les lunettes.

Par ailleurs, il est conseillé de porter des genouillères dans la pratique d’activités physiques et sportives où le risque de chutes et de chocs est élevé, comme le roller, la trottinette, etc.

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Verglas : comment éviter les chutes ?

Premières causes d’accident de la vie courante*, les chutes peuvent avoir de graves conséquences sur la santé (traumatismes, incapacité permanente, etc.). En cette période hivernale, voici nos conseils pour prévenir le risque de chute en cas de verglas.

Avant de sortir de chez vous :

  • consultez la météo pour anticiper vos déplacements ;
  • privilégiez les chaussures plates, chaudes, à larges talons et à semelles antiglisse. Si vous en disposez, utilisez des chaussures de randonnée ou à crampons ;
  • n’hésitez pas, devant chez vous, à déposer du gros sel ou du sable.

Lorsque vous vous déplacez à pied :

  • gardez l’équilibre et adoptez la démarche dite du « pingouin » : ouvrez vos pieds à l’extérieur, faites des petits pas tout en gardant la tête haute et écartez les bras sur le côté ;
  • passez sur les chaussées déblayées en vous accrochant à tout point d’appui à proximité, (mur, barrière, rampe, etc.) ;
  • rejetez-vous vers l’arrière, en cas de chute, pour tomber sur vos fesses et ainsi protéger vos mains.

Sur la route :

  • lorsque vous utilisez votre voiture, vérifiez vos pneus et, quand cela est nécessaire, optez pour des pneus neige ou des chaînes.

* Source : https ://www.inpes.santepubliquefrance.fr

La prévention au cœur d’un métier : mécanicien poids lourds

Les mécaniciens poids lourds peuvent être confrontés à certains risques ciblés dans l’exercice de leur activité. Focus sur les deux principaux risques et les actions pour les réduire !

À chaque risque, sa mesure de prévention :

Le risque routier :

Le risque routier peut exister sur les dépannages effectués à l’extérieur et lors des essais sur route.

Les bons réflexes car même pour les courtes distances il faut :

  • respecter les limites de vitesse ;
  • voir et être bien vu sur la route, grâce aux différents feux, clignotants, lumières, etc. ;
  • bien évaluer les distances :
    • de freinage (50 mètres minimum, ce qui correspond à deux bandes blanches de signalisation sur autoroutes) ;
    • de dépassement (il n’est pas autorisé de rouler au-dessus de la vitesse maximale lorsqu’on dépasse un véhicule ; il faut s’assurer d’avoir suffisamment de place pour se rabattre.

Le risque lié aux troubles musculo-squelettiques (TMS) :

Les palans, les crics, les vérins, les « chèvres d’atelier » ou les colonnes élévatrices sont les compagnons du mécanicien poids lourds. En revanche, pas de pont de levage dans ce type d’atelier. On accède aux pièces du châssis en descendant dans des fosses.

Les bons réflexes pour ménager son dos :

  • plier les genoux doucement et ne jamais baisser son dos pour soulever une pièce ;
  • privilégier l’utilisation d’équipements de manutention : les ateliers de mécanique poids lourds sont équipés de nombreux dispositifs de levage, qui permettent de déplacer, par exemple, une boîte de vitesse pesant 300 kilos ;
  • alterner vos gestes et vos postures.

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La prévention au cœur d’un métier : peintre en carrosserie

Les peintres en carrosserie peuvent être confrontés à certains risques ciblés dans l’exercice de leur activité. Focus sur les deux principaux risques et les actions pour les réduire !

À chaque risque, sa mesure de prévention :

Le risque lié aux produits et agents chimiques émis :

Le peintre en carrosserie utilise des produits chimiques pour peindre, vernir ou nettoyer ses outils. Ces produits sont susceptibles de contenir des solvants pouvant engendrer des effets irritants et toxiques ainsi que des substances cancérigènes.

Les bons réflexes :

  • utiliser les équipements prévus : les cabines de peinture, les zones de préparation, le laboratoire de mélange de peinture et les fontaines de nettoyage ;
  • porter les équipements de protection individuelle adéquats : un masque de protection respiratoire de type A2BP3, un vêtement de protection de type 5 ou 6, des lunettes de protection et des gants laminés multicouches ;
  • se laver les mains régulièrement et soigneusement.

Le risque lié aux troubles musculo-squelettiques (TMS) :

Le peintre en carrosserie est amené à effectuer des tâches dans des postures contraignantes, notamment lors de l’application de peinture en cabine. Les risques pour le dos et les membres supérieurs (épaules, coudes et poignets) et inférieurs (genoux) sont induits par des positions de torsion de bras en l‘air, agenouillées ou accroupies.

Les bons réflexes :

  • prévoir un temps d’échauffement avant la prise de poste et d’étirements en fin de journée ;
  • organiser sa journée afin d’alterner les tâches physiques et celles moins contraignantes ;
  • utiliser des outils comme la table élévatrice pour adapter la hauteur de travail ou des protections individuelles comme les tapis de protection des genoux ou des genouillères.

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Savoir bien utiliser un diable

Indispensable pour réduire les risques de blessures entraînés par le port de charges lourdes à la main, le diable doit être utilisé en respectant certaines règles. Les voici.

Le diable est un outil de manutention utilisant le principe du levier pour déplacer des marchandises.

Aussi utile à la maison qu’au travail, le diable est, par exemple, idéal dans des situations de livraison ou de déménagement pour transporter des charges lourdes. De nombreuses déclinaisons de cet équipement existent.

Comment s’en servir ?

Afin de ne pas vous blesser lorsque vous manipulez un diable, quelques bonnes pratiques sont à suivre :

– poussez le diable plutôt que de le tirer ;

– équilibrez et fixez correctement le chargement ;

– respectez la capacité du poids maximum de l’équipement ;

– basculez doucement le diable pour le déplacer ;

– lors du déplacement, placez les poignées à hauteur de hanche.

Bon à savoir :

  • Pour la manutention de charges lourdes et/ou sur terrain escarpé, sachez que des diables à assistance électrique existent.
  • Lorsque l’espace de rangement est exigüe, privilégiez l’utilisation d’un diable pliable.

Travail sous fortes chaleurs : les bons réflexes

Travailler sous fortes chaleurs peut avoir des effets sur sa santé. Pour mieux supporter les chaleurs en été, il est nécessaire de suivre les mesures de prévention et d’adapter son comportement. Voici nos conseils !

L’exposition à de fortes chaleurs peut avoir de multiples conséquences sur la santé.

Elle peut entraîner une modification du comportement :

  • perte de concentration ;
  • perte de la capacité à accomplir  des actes de précision ;
  • augmentation de l’irritabilité ;
  • sensation d’épuisement.

Pour réduire le risque lié au travail sous fortes chaleurs, des mesures de prévention simples existent :

1. Demandez-conseil : si vous avez un traitement médical contactez votre médecin traitant. Au travail, informez-vous des préconisations transmises par votre employeur en concertation avec la médecine du travail et le comité social et économique.

2. Hydratez-vous : buvez un verre d’eau environ toutes les 20 minutes même si vous n’avez pas soif. Évitez l’alcool et le café.

3. Soyez vigilant : repérez les signaux d’alertes : de la nausée, des étourdissements peuvent être annonciateurs d’un coup de chaleur ou de déshydratation.

4. Adaptez votre activité : réduisez ou reportez les efforts physiques intenses et privilégiez le travail à l’intérieur. Vous pouvez également penser à éteindre les appareils électriques inutilisés qui sont source de chaleur supplémentaire.

5. Prenez soin des autres : lors de vos déplacements soyez prudent et attentif à votre environnement. Privilégiez, au travail comme à la maison, des activités en équipe.

Système de ventilation : les bons réflexes

Certaines activités (mécanique ou carrosserie-peinture) favorisent la présence de particules chimiques dans l’air qui peuvent être nocives pour la santé. Pour se protéger, il est nécessaire d’utiliser les systèmes de ventilation.

Les particules proviennent de l’utilisation de peintures, vernis, mastic ou autre produit mais aussi du gaz d’échappement des véhicules.

Afin d’empêcher l’inhalation des particules et de prévenir le risque d’incendie et d’explosion, il est très important d’utiliser les systèmes de ventilation mis en place car ils permettent de :

  • renouveler l’air des différentes zones de travail (atelier mécanique, zone de ponçage, zone d’application et de séchage de peintures, etc.),
  • éviter l’accumulation de poussières ou de substances inflammables dans l’air,
  • limiter le risque d’apparition de maladies professionnelles.

Le système de ventilation doit être utilisé lors des opérations de ponçage, manipulation, application et séchage de peinture et lors de la réalisation de tests moteurs dans les ateliers par exemple.

Outre l’utilisation des systèmes de ventilation, veillez TOUJOURS à :

  • porter vos masques de protection respiratoire (ex : masque à charbon actif),
  • ne pas vous positionner entre le système d’aspiration et la surface sur laquelle vous travaillez (c’est notamment le cas lorsque vous utilisez une hotte aspirante ou une cabine de peinture pour le travail sur les pièces encombrantes),
  • bien positionner les systèmes d’aspiration à la source (les cônes d’aspiration doivent par exemple être positionnés au niveau des pots d’échappements),
  • signaler à votre entreprise tout problème de fonctionnement du système de ventilation (actionnement difficile, filtre à nettoyer, etc.).

Restez vigilant : la présence de particules ou de solvants dans l’air ne peut pas être détectée à l’odorat. Tous les solvants n’ont pas forcément d’odeur !

La prévention au cœur d’un métier : vendeur automobile

Les professionnels de la vente de véhicules peuvent être confrontés à certains risques ciblés dans l’exercice de leur activité. Retrouvez toutes les actions pour les réduire !

Zoom sur un métier : vendeur concession automobile

À chaque risque, sa mesure de prévention :

Le risque routier :

Il arrive qu’une fois la commande passée, le seul véhicule disponible se trouve à plusieurs kilomètres de la concession et le vendeur doit alors le récupérer. Il est donc exposé à tous les dangers habituels de circulation, dans un contexte de pression horaire.

Les bons réflexes :

  • dirigez les appels vers l’entreprise pendant votre trajet ;
  • définissez les règles d’usage du téléphone en voiture, pour exiger des conducteurs que les communications ne se fassent qu’à l’arrêt ;

Le risque de stress et de surconsommation de tabac :

Les métiers du commerce font partie de ceux où la proportion de fumeurs se situe nettement au-dessus de la moyenne. Les périodes d’attente, les difficultés conjoncturelles provoquant du stress ou les enjeux émotionnels nés de la relation avec le client (systématisation de la cigarette après un rendez-vous, etc.) peuvent conduire à davantage consommer.

Il est important de maîtriser sa consommation et, dans le meilleur cas, de s’intéresser à toutes les méthodes d’arrêt susceptibles de correspondre à sa personnalité.

Les bons réflexes :

  • remplacez la cigarette par une autre action : buvez un verre d’eau, marchez cinq minutes ;
  • dormez suffisamment pour limiter le stress et l’anxiété ;
  • pratiquez une activité physique ou sportive ;
  • respirez ! Les exercices respiratoires sont reconnus pour faire retomber la pression.

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