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Mis en avant

Prêt à relever le défi du dry january ?

La diète après les fêtes fait souvent partie des bonnes résolutions. Pourquoi alors ne pas tenter le Dry January (« janvier sobre ») ? Il met au défi les volontaires de ne pas boire d’alcool pendant tout le mois de janvier.

Le Dry January est un concept imaginé par une association britannique afin d’encourager les participants à faire un point sur leur relation avec l’alcool et à mieux contrôler leur consommation. L’année dernière, au Royaume-Uni, plus de 5 millions de personnes y ont participé.

DES BIENFAITS IMMÉDIATS SUR LA SANTÉ

Dès les premiers jours, les participants observent une meilleure qualité de sommeil, une perte de poids, une hausse d’énergie, une meilleure concentration et une amélioration de la qualité de leur peau.

Même les personnes qui n’ont pas pu parvenir à une abstinence complète, mais qui ont réduit leur consommation, ont ressenti des effets bénéfiques sur leur santé.

Une étude de l’université du Sussex (groupe d’étude suivi pendant six mois, jusqu’en août 2018) démontre également que « le simple fait de passer un mois sans alcool aiderait les gens à moins boire sur le long terme ». Au mois d’août, les participants ont ainsi rapporté boire 3,3 jours par semaine, contre 4,3 l’année d’avant.

Enfin, le Dry January permet de réaliser une économie d’argent non négligeable.

ÊTES-VOUS PRÊT À RELEVER LE DÉFI ?*

Parlez-en autour de vous.

À plusieurs, c’est plus facile, et vous pourrez échanger des astuces et recettes de boissons sans alcool.

* Pour les personnes habituées à une forte consommation ou avec un risque de dépendance, il est recommandé de consulter un médecin.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

Stockage malin, atelier serein !

Solvants, dégraissants, colles, peintures… Dans un atelier, les produits chimiques font partie du quotidien. Mais leur présence n’est pas sans danger. Inhalation de vapeurs toxiques, réactions imprévues, brûlures ou départs de feu : sans précautions adaptées, les risques sont multiples. Bonne nouvelle, chacun peut agir à son niveau pour limiter les dangers.

  • Un premier réflexe utile consiste à vérifier si l’accès au local de stockage est bien réservé aux personnes formées au risque chimique. Si ce n’est pas votre cas, mieux vaut ne pas y pénétrer sans autorisation. La signalisation présente à l’entrée du local vous aide à repérer immédiatement les risques (nature des produits présents, dangers potentiels, consignes d’utilisation…). Prenez toujours le temps de la lire.
  • Autre bon réflexe : rester attentif à l’étiquetage. Chaque contenant doit comporter une étiquette lisible indiquant clairement le nom du produit, les pictogrammes de danger et les précautions d’emploi. En cas d’étiquette manquante ou illisible, signalez-le sans attendre. Mieux vaut reporter l’utilisation d’un produit que de prendre un risque inutile.
  • Si vous avez accès au local, veillez à ranger les produits dans les zones prévues en respectant les indications des fiches de données de sécurité (FDS). Certains produits ne doivent jamais être stockés ensemble : séparer les incompatibles évite les mauvaises surprises. Et si un produit vous semble abandonné, mal identifié ou périmé, faites remonter l’information à votre responsable.
  • Enfin n’oubliez pas l’environnement du local : une ventilation active, un sol propre et sec, des équipements comme un bac de rétention ou un extincteur sont là pour renforcer la sécurité. Pour préserver cet environnement, il est également strictement interdit d’y fumer, boire ou manger. En cas de doute ou d’anomalie, le bon réflexe reste de prévenir et ne pas intervenir seul.

Bien stocker, c’est une affaire de vigilance partagée. En respectant les consignes, en posant les bonnes questions et en restant attentifs aux signaux d’alerte, vous contribuez activement à la sécurité de votre atelier. Pour en savoir plus, le module e-learning « Sensibilisation aux risques chimiques » est disponible depuis votre espace Solidarité-Prévention.

IRP AUTO vous accompagne pour réduire les risques chimiques sur votre lieu de travail. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre Espace Solidarité-Prévention.

Gardez le cap face aux incivilités

Les incivilités en entreprise peuvent créer un environnement de travail tendu et impacter votre santé, engendrant du stress et des conflits. IRP AUTO vous accompagne pour mieux appréhender et gérer ces situations délicates.

 Les trois règles essentielles à adopter face à l’incivilité :

  • Garder son calme : rester dans son rôle de professionnel en se concentrant sur la résolution du problème du client tout en gérant son stress ;
  • Trouver les mots justes : reformuler les propos, rester objectif en exprimant précisément la problématique et faire preuve d’empathie, c’est-à-dire écouter activement, se mettre à la place de l’autre afin de mieux comprendre son point de vue et ses besoins. L’empathie est très utile pour désamorcer les situations de tension ;
  • Rester positif : parler au présent en utilisant le « Je » et énoncer ce qui est possible.

Ce qu’il faut éviter à tout prix :

  • Répondre à l’agressivité par de l’agressivité ;
  • Utiliser des termes techniques que le client ne peut pas comprendre ;
  • Employer des mots et des phrases négatifs.

Une attitude empathique repose sur 3 actions :

IRP AUTO vous accompagne sur ces sujets. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

Et si vous deveniez le héros du quotidien ?

Un malaise, une coupure, un accident… Au travail, ces situations peuvent survenir à tout moment. Et souvent, ce sont les premières minutes qui comptent. À l’occasion de la Journée mondiale des premiers secours, c’est le moment idéal pour (re)découvrir le rôle essentiel du Sauveteur Secouriste du Travail (SST).

Être SST, c’est savoir réagir rapidement en cas d’urgence, en attendant l’arrivée des secours. C’est aussi adopter les bons réflexes pour protéger les autres… et soi-même. Dans la branche des services de l’automobile, la présence d’un SST est obligatoire dans les ateliers où des travaux dangereux sont effectués mais plus largement, c’est un vrai plus pour l’ensemble des équipes : une présence rassurante, un réflexe sécurité toujours disponible.

La formation SST est accessible à tous. Elle dure généralement deux jours, pendant lesquels on apprend à repérer une situation dangereuse, protéger une victime, alerter les secours et effectuer les premiers gestes de secours : massage cardiaque, arrêt d’une hémorragie, position latérale de sécurité… Des mises en situation concrètes permettent d’être prêt le jour où cela compte vraiment. À l’issue de la formation, une certification est délivrée, renouvelable tous les deux ans.

Se former, c’est donc acquérir des compétences utiles dans la vie professionnelle comme personnelle. C’est aussi une façon concrète de s’engager pour la sécurité de ses collègues, de renforcer la cohésion d’équipe et d’installer une culture de prévention dans l’entreprise. Un SST bien formé peut faire toute la différence.

Et si, demain, c’était vous qui faisiez la différence dans votre entreprise ? Vous souhaitez devenir SST, parlez-en à votre responsable !

IRP AUTO vous aide à développer la culture de la prévention dans votre entreprise. Rendez-vous sur votre espace Solidarité-Prévention pour découvrir l’ensemble de nos services.

Redémarrage en douceur : et si la rentrée passait aussi par le corps ?

La rentrée approche, et avec elle, le retour à un rythme soutenu. Pour les professionnels de l’automobile, souvent sollicités physiquement au quotidien, c’est aussi le moment idéal pour prendre un bon départ… en remettant un peu d’activité physique dans sa routine.

Pendant les vacances, on se relâche un peu et c’est tant mieux. Mais trop de relâchement musculaire, combiné à la sédentarité, peut rendre le retour au travail plus éprouvant : douleurs dans le dos, jambes lourdes, fatigue persistante. Si vous n’avez pas trop bougé pendant vos vacances, reprendre une activité physique, même modérée, permet de réactiver le corps, de retrouver de l’énergie et de mieux gérer le stress de la reprise.

Pas besoin de grande performance : marcher un peu plus chaque jour, faire quelques exercices de renforcement ou simplement s’étirer régulièrement suffit à relancer la machine. Quelques minutes suffisent, à condition d’être régulier.

L’idée n’est pas de « se mettre au sport » à tout prix, mais de préparer le corps aux efforts du quotidien : soulever, piétiner, rester en position debout ou assise prolongée… L’activité physique devient ici un outil de prévention, en particulier contre les troubles musculo-squelettiques (TMS) fréquents dans la profession.

C’est aussi un bon moyen de retrouver un équilibre mental : se recentrer, se défouler, respirer, sortir du cadre. Et de commencer la rentrée non pas à reculons… mais bien ancré sur ses appuis.

Reprendre le rythme, oui. Mais avec plus d’énergie, moins de tension et un peu de mouvement dans la bonne direction.

IRP AUTO vous accompagne pour prendre soin de votre forme avec des cours de sport en ligne animés par un coach en direct. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.​

Soudure : des gestes maîtrisés pour une sécurité assurée

Dans les ateliers de carrosserie et de réparation automobile, la soudure est une opération courante mais qui comporte des risques importants pour votre santé et votre sécurité. Les fumées générées par le soudage contiennent plus de 25 substances dangereuses, dont certaines sont cancérogènes. En respirer régulièrement, surtout en milieu mal ventilé, peut avoir des conséquences graves sur vos voies respiratoires.

Au-delà des fumées, les risques sont multiples : brûlures dues à la chaleur ou aux projections métalliques, chocs électriques, lésions oculaires causées par les rayonnements UV ou les éclairs lumineux, sans oublier les dangers d’incendie à proximité de carburants et solvants inflammables.

Pour vous protéger efficacement, il est indispensable d’adopter des gestes simples mais rigoureux :

  • assurez-vous que la ventilation soit suffisante, notamment par un système d’aspiration localisée pour évacuer les fumées au plus près de leur source ;
  • portez toujours les équipements de protection individuelle (EPI) adaptés : vêtements résistants au feu, gants, casque ou visière de soudage et masque filtrant ;
  • maintenez votre poste de travail dégagé et éloignez tout produit inflammable.
  • gardez un extincteur de classe ABC en état de marche à portée de main ;
  • veillez à adopter des postures de travail confortables pour limiter les troubles musculo-squelettiques, fréquents dans votre métier.

En respectant ces mesures, vous réduisez vos risques et contribuez à un environnement de travail plus sûr. La sécurité en soudure est entre vos mains, elle garantit votre santé et la qualité de votre travail au quotidien.

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Malaise cardiaque : savoir réagir, c’est peut-être sauver une vie

Un malaise cardiaque peut survenir brutalement, sans prévenir. Pour les professionnels de l’automobile, ce type d’incident peut avoir des conséquences dramatiques, en particulier lorsqu’on travaille seul ou dans des environnements physiquement exigeants. La rapidité de réaction peut alors faire toute la différence.     

Reconnaître les signes est la première étape. Une douleur oppressante dans la poitrine, des sueurs froides, une pâleur soudaine, des nausées, une gêne respiratoire, voire une perte de connaissance : tous ces signaux doivent alerter. Il est à noter que les symptômes peuvent varier entre les hommes et les femmes. Pour en savoir plus sur ces différences, consultez notre article sur Infarctus du myocarde : comprendre les risques pour mieux les prévenir.

En présence de l’un ou plusieurs de ces symptômes, il est crucial de prévenir les secours (15 ou 112) et de ne pas minimiser ce qu’on ressent.

Si vous êtes témoin d’un malaise cardiaque, la priorité est d’agir vite, mais calmement. Appelez le 15, expliquez la situation clairement, mentionnez si la personne est consciente ou non, respire ou non. En attendant les secours, rapprochez-vous du Sauveteur Secouriste du Travail (SST) puis placez la personne dans une position confortable : si elle est consciente, semi-assise ; si elle a perdu connaissance mais respire encore, en position latérale de sécurité. Et si elle ne respire plus, pratiquez immédiatement un massage cardiaque.

Ce qu’il ne faut surtout pas faire : tenter de faire boire ou manger la personne, la secouer, attendre « que ça passe » ou encore reprendre la route si on est soi-même concerné. Le déni peut coûter cher.

Il est recommandé surtout pour les chauffeurs et dépanneurs de ne jamais négliger les bilans de santé, surtout en cas d’antécédents ou de facteurs de risque cardiovasculaire. Un malaise cardiaque n’est pas une fatalité si l’on apprend à en reconnaître les signes et qu’on adopte les bons réflexes au bon moment.

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Le soleil, un allié… à dose maîtrisée

Un peu de soleil, ça fait du bien ! En effet, s’exposer de manière modérée permet à votre organisme de produire de la vitamine D, essentielle pour renforcer les os, améliorer l’immunité et préserver le moral. Dans les métiers de l’automobile, certains travaux (réparations extérieures, nettoyage, interventions sur site) vous exposent régulièrement aux rayons du soleil, surtout en été.

Mais attention, au-delà des bienfaits, une exposition prolongée ou mal protégée peut entraîner de réels dangers. Coup de soleil, insolation, déshydratation, mais aussi maux de tête, vertiges, nausées ou coups de chaud : ces symptômes sont des signaux d’alerte à ne jamais ignorer.

Dès que la température grimpe, adoptez les bons gestes :

  • buvez régulièrement, même sans soif. Privilégiez l’eau fraîche (mais pas glacée) ;
  • portez une casquette, des lunettes de soleil et des vêtements légers mais couvrants ;
  • utilisez une crème solaire avec indice 30 minimum sur les zones découvertes ;
  • évitez les efforts physiques intenses entre 12 h et 16 h, heures les plus chaudes ;
  • travaillez à l’ombre dès que possible et aménagez des pauses régulières.

Les ateliers ou zones fermées peuvent également devenir des « serres » en été. Une bonne ventilation, une hydratation adaptée et la limitation des sources de chaleur (machines, moteurs en marche) sont essentielles.

Enfin, soyez attentif à vos collègues : un salarié victime d’un coup de chaleur doit être rapidement mis au repos dans un endroit frais, allongé, jambes surélevées, et hydraté. Si les symptômes persistent ou s’aggravent, il faut appeler les secours.

Travailler au soleil, oui mais pas à n’importe quel prix. Avec les bons réflexes, vous profitez de ses bienfaits tout en restant en sécurité.

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Feu, gaz, poussière : attention, zone à haut risque d’explosif !

Vous travaillez dans un atelier ou vous manipulez des produits inflammables dans le cadre de vos missions ? Alors vous êtes peut-être déjà passé sans le savoir dans une zone ATEX. Voici les réflexes à adopter pour prévenir les risques et travailler en toute sécurité.

ATEX, c’est le terme pour désigner une atmosphère explosive. Cela peut se produire lorsqu’un mélange de gaz, de vapeur, de brouillard ou même de poussière entre en contact avec une source d’ignition : une étincelle, un appareil électrique non adapté, une surface chaude… Résultat : un départ de feu, voire une explosion.

Dans le secteur automobile, ces risques ne sont pas rares. Dégagements de vapeurs d’essence, nettoyage de pièces à l’aide de solvants, ateliers de peinture ou maintenance de réservoirs sont autant de situations propices à la formation d’une atmosphère explosive.

Les bons réflexes en zone ATEX :

  • ne jamais entrer dans une zone ATEX avec un appareil non certifié (lampe, téléphone, outils électriques) ;
  • ne pas fumer, ni provoquer d’étincelles (grincements métalliques, chute d’outils) : le frottement entre deux pièces métalliques ou l’impact d’un outil sur une surface dure peut produire une étincelle suffisante pour enflammer une atmosphère explosive ;
  • s’assurer que la ventilation fonctionne et qu’aucune fuite de produit n’est en cours ;
  • respecter les panneaux d’avertissement et les consignes de sécurité spécifiques à la zone.

Mais comment sait-on qu’on est en zone ATEX ?

Une zone ATEX est toujours balisée : signalisation, accès restreint, matériel spécifique… Vous n’êtes pas censé y entrer sans autorisation. Mais si vous avez un doute, posez la question. Mieux vaut prévenir que de risquer un accident grave.

Dans une atmosphère explosive, un geste banal peut déclencher l’irréparable. Connaître le danger, c’est déjà s’en protéger !

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Vacances : et si une bonne organisation, c’était déjà partir l’esprit tranquille ?

L’été approche, ou peut-être une période de vacances scolaires ? Pour beaucoup, c’est le moment de souffler. Mais avant de fermer la porte de l’atelier ou de poser la caisse à outils, une question se pose : comment bien s’organiser pour que tout roule en votre absence ?

Dans les garages, les concessions ou les ateliers de carrosserie, l’activité continue, même avec des équipes réduites. Une bonne anticipation est donc essentielle pour éviter tensions, surcharges ou retards à votre retour. Voici nos conseils :

  • Anticiper, c’est gagner du temps (et de la sérénité) : un départ en congé ne s’improvise pas. Prévenez votre responsable suffisamment en amont pour permettre une répartition des tâches et, si besoin, des ajustements d’effectifs. N’hésitez pas à lister les tâches et activités en cours et/ou à finaliser  et à signaler les urgences à venir. Cela permet à vos collègues de prendre le relais sans flou ni pression.
  • Informer, c’est éviter les couacs : transmettre les consignes essentielles, signaler les pièces en attente ou les clients à recontacter : ce sont des gestes et bonnes pratiques simples qui facilitent le quotidien de ceux qui restent. Pensez aussi à mettre à jour votre poste de travail et à ranger vos outils : c’est souvent un détail qui fait toute la différence.
  • S’organiser, c’est respecter le travail de tous : chacun a droit à ses congés mais pour que le collectif tourne, cela repose sur une forme de solidarité : adapter son rythme avant le départ, donner un coup de main quand un collègue revient, ou accepter un peu plus de charge pendant une courte période.

Finalement, bien préparer son absence, c’est faire en sorte de partir (et de revenir) serein. Parce qu’un esprit tranquille… c’est aussi ça, les vraies vacances.

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Infarctus du myocarde : comprendre les risques pour mieux les prévenir

On l’appelle souvent « crise cardiaque », mais son nom médical est infarctus du myocarde. Ce trouble cardiovasculaire grave reste l’une des premières causes de mortalité en France. Il survient lorsque l’une des artères qui irriguent le cœur (les artères coronaires) se bouche, empêchant le sang d’y circuler normalement. Privé d’oxygène, le muscle cardiaque se nécrose rapidement : chaque minute compte.

Dans le secteur automobile, les contraintes physiques, les horaires parfois décalés, le stress ou encore certaines habitudes de vie peuvent augmenter les facteurs de risque. L’infarctus ne prévient pas, mais il peut souvent être évité par une meilleure connaissance de ses causes.

Le tabagisme, l’hypertension artérielle, un taux de cholestérol élevé ou encore le diabète figurent parmi les premiers facteurs favorisants. À cela s’ajoutent la sédentarité, le surpoids, le stress chronique et une mauvaise alimentation. Or, dans les métiers de la mécanique, de la logistique ou de la vente, ces éléments peuvent parfois s’accumuler sans qu’on y prête vraiment attention.

Les symptômes de l’infarctus du myocarde peuvent varier selon le sexe. Reconnaître les signes avant-coureurs peut faire la différence : 

Chez les hommes :

  • une douleur thoracique soudaine, souvent ressentie comme une oppression ou un poids ;
  • une irradiation vers le bras gauche ou la mâchoire ou le dos ;
  • des nausées inhabituelles ou une sensation d’essoufflement doivent alerter immédiatement. Appeler le 15 sans attendre peut sauver des vies.

Chez les femmes :

  • une fatigue intense ou inhabituelle, parfois persistante sur plusieurs jours ;
  • un essoufflement y compris sans douleur thoracique ;
  • des douleurs diffuses dans le haut du dos, la nuque, la mâchoire ou l’estomac ;
  • des nausées, vomissements, ou troubles digestifs ;
  • des sueurs froides inexpliquées, vertiges ou sensation de malaise ;
  • une anxiété soudaine ou trouble du sommeil en amont de la crise.

Mais le plus important reste la prévention au quotidien : adopter une hygiène de vie équilibrée, rester actif, limiter le stress et faire un suivi médical régulier permet de protéger efficacement son cœur.IRP AUTO vous accompagne  pour rester en bonne santé (sport, nutrition, etc.). Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

Réparateur vélo : les bon réflexes pour rester en selle

Avec l’essor du vélo et du vélo à assistance électrique (VAE), le métier de réparateur de cycles se développe rapidement. Les réparateurs jouent un rôle clé dans la mobilité durable, mais cette activité comporte des risques qu’il est essentiel de prévenir.

  • Le risque routier : beaucoup de réparateurs interviennent en mobilité, à l’aide de vélos-cargos ou d’ateliers itinérants. Ce mode d’intervention présente des avantages… mais aussi une exposition à la circulation. Le port du casque, d’un gilet haute visibilité, et un bon éclairage sont les équipements de base à ne jamais négliger.
  • Les troubles musculosquelettiques (TMS) : les gestes du quotidien (gonflage, réglages, remplacement de pièces…) peuvent à la longue générer des douleurs s’ils sont mal accompagnés. Pour limiter ces risques, mieux vaut travailler avec un pied de réparation à bonne hauteur et organiser la zone d’intervention pour limiter les gestes contraints.
  • Le risque incendie : particulièrement lié aux batteries des vélos électriques, ce risque nécessite une vigilance accrue. Les batteries peuvent être sensibles aux chocs, à un stockage inadapté ainsi qu’à des températures extrêmes (chaleur ou froid intenses), ce qui peut entraîner des risques d’incendie. Il est donc essentiel de ne pas exposer les batteries à ces conditions, de vérifier régulièrement leur état (notamment la présence de gonflements ou signes de détérioration), de les stocker dans des contenants sécurisés et de surveiller leur rechargement pour éviter tout incident.
  • Les conditions météorologiques qui peuvent influencer la performance et la sécurité des réparateurs. En été, il est crucial de s’hydrater régulièrement, de faire des pauses à l’ombre, et de porter des vêtements adaptés pour prévenir les coups de chaleur. En hiver, il faut se protéger du froid avec des vêtements chauds et imperméables, tout en restant vigilant face aux risques accrus d’accidents liés à la pluie, la neige ou le verglas qui peuvent compliquer les déplacements et interventions extérieurs.
  • Les incivilités : en intervention sur le terrain, les réparateurs itinérants peuvent faire face à des tensions liées aux attentes, aux délais ou aux coûts. Pour désamorcer ces situations, il est important de rester calme, d’expliquer clairement les contraintes techniques et de communiquer de façon transparente avec les clients.

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Mieux voir pour mieux travailler

Dans un atelier, bien voir, c’est essentiel. Pourtant, un éclairage mal adapté reste un problème courant : il fatigue les yeux, gêne la concentration et peut favoriser les erreurs, voire les accidents. Quand la lumière est trop faible, mal orientée ou mal répartie, les yeux doivent compenser en permanence ce qui accroît la fatigue visuelle et réduit la vigilance.

Cette situation augmente les risques d’accidents de travail, comme le fait de trébucher sur des outils ou des pièces mal visibles, ainsi que les erreurs de manipulation qui peuvent avoir des conséquences lourdes. De plus, travailler dans un environnement mal éclairé pousse souvent à adopter une mauvaise posture ou un mauvais alignement du corps, facteur aggravant des troubles musculosquelettiques (TMS).

Le savez-vous ? Si vous devez plisser les yeux ou rapprocher votre visage, c’est que la lumière n’est pas adaptée.

Quelques causes fréquentes de fatigue visuelle, et les bons gestes à adopter :

  • Des lampes mal placées ? Elles éblouissent ou créent des ombres gênantes. à Orientez-les correctement pour un éclairage utile sans gêner.
  • Des reflets sur les écrans ou les surfaces brillantes ? Cela sollicite inutilement vos yeux. à Privilégiez la lumière naturelle, complétée par une lumière homogène et diffuse.
  • Des contrastes trop marqués entre zones sombres et éclairées ? Cela perturbe l’accommodation visuelle. à Favorisez une répartition équilibrée de la lumière.
  • Un éclairage affaibli par la poussière ou du matériel vétuste ? La lumière perd en efficacité. à Nettoyez régulièrement les luminaires et remplacez les ampoules anciennes par des LED performantes.

Un bon éclairage est essentiel pour votre confort et votre sécurité au travail. En prenant soin de votre environnement lumineux, vous améliorez vos conditions de travail et réduisez les risques d’accidents. N’hésitez pas à signaler tout dysfonctionnement pour travailler dans les meilleures conditions.

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