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Mis en avant

Prêt à relever le défi du dry january ?

La diète après les fêtes fait souvent partie des bonnes résolutions. Pourquoi alors ne pas tenter le Dry January (« janvier sobre ») ? Il met au défi les volontaires de ne pas boire d’alcool pendant tout le mois de janvier.

Le Dry January est un concept imaginé par une association britannique afin d’encourager les participants à faire un point sur leur relation avec l’alcool et à mieux contrôler leur consommation. L’année dernière, au Royaume-Uni, plus de 5 millions de personnes y ont participé.

DES BIENFAITS IMMÉDIATS SUR LA SANTÉ

Dès les premiers jours, les participants observent une meilleure qualité de sommeil, une perte de poids, une hausse d’énergie, une meilleure concentration et une amélioration de la qualité de leur peau.

Même les personnes qui n’ont pas pu parvenir à une abstinence complète, mais qui ont réduit leur consommation, ont ressenti des effets bénéfiques sur leur santé.

Une étude de l’université du Sussex (groupe d’étude suivi pendant six mois, jusqu’en août 2018) démontre également que « le simple fait de passer un mois sans alcool aiderait les gens à moins boire sur le long terme ». Au mois d’août, les participants ont ainsi rapporté boire 3,3 jours par semaine, contre 4,3 l’année d’avant.

Enfin, le Dry January permet de réaliser une économie d’argent non négligeable.

ÊTES-VOUS PRÊT À RELEVER LE DÉFI ?*

Parlez-en autour de vous.

À plusieurs, c’est plus facile, et vous pourrez échanger des astuces et recettes de boissons sans alcool.

* Pour les personnes habituées à une forte consommation ou avec un risque de dépendance, il est recommandé de consulter un médecin.

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

Marchez, pédalez, rayonnez ! 

Quand on pense à l’hiver, on imagine les rues humides, le froid et les trajets en voiture bien au chaud. Et si, justement, c’était le moment idéal pour (re)penser ses déplacements ? Bouger autrement en hiver, c’est possible et les bénéfices sont souvent plus grands qu’on ne l’imagine : pour le corps, le budget et le moral. 

On associe souvent les mobilités douces aux beaux jours. Pourtant, même quand le thermomètre chute, il est tout à fait possible de garder des habitudes actives, à condition d’être bien équipé et de s’adapter. 

Voici quelques idées à explorer

  • La marche : la solution la plus simple et fiable pour les trajets courts. Avec de bonnes chaussures antidérapantes et un accessoire réfléchissant, elle permet de bouger avant le travail tout en évitant le stress du trafic.  
  • Le vélo : un allié précieux pour les distances un peu plus longues. Bien équipé (éclairage, gants, pneus adaptés), il reste rapide et efficace même par temps froid. Et l’effort fourni est idéal pour se réchauffer. 
  • Le combo marche + transports en commun : une valeur sûre en hiver. Marcher quelques minutes jusqu’au prochain arrêt puis poursuivre le trajet en bus, tram ou métro, c’est limiter l’usage de la voiture tout en gardant le confort d’un mode de transport collectif. 

Au-delà de la mobilité, ces choix du quotidien apportent de vrais bénéfices, souvent insoupçonnés

Marcher ou pédaler, par exemple, stimule la circulation sanguine, aide à réchauffer les extrémités et limite les raideurs, ce qui contribue aussi à réduire certains troubles musculosquelettiques (TMS). 

En choisissant la marche, le vélo ou les transports en commun (lorsque c’est possible bien sûr), on évite le stress des embouteillages et on profite de l’air frais : une bonne façon d’améliorer son humeur et d’entamer la journée plus sereinement. Sans oublier que ces alternatives permettent aussi de réduire les frais liés au carburant et stationnement ! 

Enfin, pratiquer une activité physique régulière, même modérée, renforce la santé globale : moins de risques cardiovasculaires, davantage de tonus et une meilleure forme pour traverser l’hiver. 

Alors, quelle mobilité douce choisirez-vous cet hiver ? 

IRP AUTO vous accompagne sur ces sujets. Retrouvez nos conseils pratiques et nos actions de prévention sur votre Espace Solidarité-Prévention. 

Handicap invisible : et si on en parlait ? 

Douleurs chroniques, troubles de l’audition, fatigue persistante ou maladie invisible… Près de 8 handicaps sur 10* ne se voient pas. Pourtant, ils font partie du quotidien de nombreux salariés. Mieux comprendre ces situations, c’est déjà un pas vers un environnement de travail plus juste, solidaire et humain. 

Souvent discrets, ces handicaps restent mal compris. Une fatigue, un geste plus lent ou un moment d’inattention peuvent prêter à confusion. “Il ne paraît pas malade”, “il a l’air distrait”… Des remarques anodines, mais parfois blessantes. 

Pourtant, vivre avec un handicap (même) invisible demande une énergie constante, une adaptation de chaque jour et quand la reconnaissance tend à manquer, la lassitude et le découragement peuvent s’installer. D’où l’importance de construire un climat bienveillant où chacun se sent respecté sans devoir se justifier. 

Adopter un regard bienveillant, c’est déjà agir !  

Écouter sans juger, respecter un besoin d’aménagement ou accepter qu’un collègue ait un rythme différent : autant d’attitudes simples qui favorisent la confiance et l’inclusion. 

En parler, c’est aussi rappeler que la santé et le bien-être au travail concernent tout le monde. Créer un climat attentif et compréhensif, c’est prévenir l’isolement, renforcer la cohésion et permettre à chacun d’évoluer sereinement. 

Envie d’en savoir plus ? IRP AUTO met à disposition : 

  • Des modules e-learning sur le handicap, accessibles via votre Espace Solidarité-Prévention. Leur objectif : aider chacun à mieux comprendre les différentes situations et à adopter les bons réflexes pour un environnement de travail plus inclusif. 
  • Un Guide Travail et handicap, téléchargeable directement sur le site d’IRP AUTO   

* Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire 

L’hiver n’aura pas vos articulations

L’hiver arrive ! Et avec lui des sensations familières : les muscles un peu raides, les articulations moins souples, les gestes qui tirent un peu plus que d’habitude. Rien d’anormal ! Le froid met le corps à l’épreuve, surtout lorsqu’on travaille dehors, en atelier peu chauffé ou dans des conditions exposées.

Mais rassurez-vous : avec quelques réflexes simples, il est tout à fait possible de préserver sa mobilité et d’éviter les douleurs.

Pourquoi c’est important ? Parce qu’en hiver, le corps se contracte naturellement. Les muscles sont moins échauffés, les gestes un peu plus crispés, et les articulations plus sensibles. Un effort brusque ou une mauvaise posture peuvent alors déclencher ce qu’on appelle un trouble musculo-squelettique (TMS) : douleur à l’épaule, au dos, au poignet… qui peut s’installer si l’on ne fait rien.

Pour les éviter, voici nos conseils :

  • Échauffez-vous quelques minutes avant de démarrer : quelques rotations des épaules, flexions douces, étirements… rien de compliqué, mais ça prépare les muscles à l’effort.
  • Portez des vêtements adaptés : chauds mais souples, pour ne pas gêner les mouvements. Des gants bien ajustés et un dos bien couvert font aussi la différence.
  • Bougez régulièrement, même sur poste fixe : changer de position, marcher un peu, faire une pause active permet de relancer la circulation.
  • Adoptez de bons gestes au quotidien : éviter les mouvements brusques, forcer à deux si nécessaire, utiliser les aides à la manutention disponibles.
  • Soyez attentif aux premières douleurs : une gêne répétée n’est jamais anodine. Mieux vaut ajuster un geste ou signaler un inconfort que laisser s’installer un trouble

Chaque saison a ses petits défis… mais avec les bons réflexes, on peut continuer à bouger, travailler et se sentir bien dans son corps.

IRP AUTO vous accompagne avec des conseils concrets pour prévenir les douleurs liées aux postures et aux gestes professionnels. Retrouvez toutes nos ressources sur votre Espace Solidarité-Prévention.

Cap sur la retraite

Confiance en soi, nouvelles habitudes, regard des autres… Si vous vous posez des questions à l’approche de la retraite, c’est tout à fait normal. Après des années de travail, ce changement de cap peut être vécu comme une libération… ou un vrai flou. Entre envie de souffler et appréhension de l’inconnu, cette transition s’accompagne souvent de réflexions profondes, parfois un peu déstabilisantes.

Et pour cause : la retraite ne se résume pas à une date à fixer ou à des démarches à remplir. Elle touche aussi à votre rythme de vie, à vos repères sociaux, à la place que vous occupez dans l’entreprise… et même à l’image que vous avez de vous-même. Ce qui se joue, c’est bien plus qu’un simple passage administratif mais cette étape peut aussi marquer le début d’un nouveau chapitre, riche de projets et de libertés retrouvées. À condition de le préparer sereinement.

Voici quelques pistes pour vous aider à aborder cette période avec plus de clarté et de confiance :

  • Osez en parler autour de vous : mettre des mots sur vos ressentis, partager vos appréhensions avec des collègues, un proche ou un professionnel peut déjà aider à y voir plus clair.
  • Faites le point sur vos envies : ce nouveau temps peut être l’occasion de renouer avec une passion, de s’engager dans une association, de prendre soin de sa santé ou tout simplement de ralentir.
  • Anticipez les changements de rythme : on ne passe pas de journées rythmées à un agenda vide du jour au lendemain. Se fixer quelques repères, conserver une certaine structure, rester actif à son rythme : tout cela aide à vivre la transition en douceur.

Prendre le temps d’y réfléchir, c’est déjà faire un pas vers une retraite épanouie. En préparant ce nouveau chapitre avec curiosité et confiance, vous vous donnerez toutes les chances de le vivre comme une belle aventure. 

Froid & glissades : anticipez la saison glissante

Quand les températures commencent à baisser, notre environnement de travail change plus qu’il n’y paraît. L’humidité s’installe, les sols deviennent plus glissants, et les gestes du quotidien demandent un peu plus d’attention. Même une routine bien rodée peut devenir piégeuse : un escalier extérieur un peu givré, une entrée d’atelier rendue glissante par la pluie, ou un mouvement gêné par une tenue plus épaisse que d’habitude.

Dans ces conditions, les chutes de plain-pied deviennent plus fréquentes. Il suffit parfois de peu pour éviter l’accident : quelques réflexes simples, et une organisation bien pensée font toute la différence.

Vous pouvez agir concrètement au quotidien pour limiter les risques dans votre environnement :

  • Adaptez vos EPI à la météo : chaussures de sécurité antidérapantes et isolées pour une meilleure adhérence sur sols humides ou gelés, gants adaptés au froid pour garder une bonne prise, bonnet ou doublure sous casque, vêtements en plusieurs couches et secs pour rester mobile. Ces équipements réduisent le risque de glissades et de chutes de plain-pied.
  • Coordonnez-vous avec vos collègues : qui s’occupe de vérifier les accès le matin ? Qui est responsable du salage ou du déneigement ? En répartissant les rôles, on agit vite et bien.
  • Maintenez les zones de circulation dégagées : rangez câbles, outils, cartons… tout ce qui peut gêner ou faire trébucher. Sur un sol déjà humide ou glissant, le moindre obstacle augmente encore le risque de chute. Plus l’espace est clair, plus vous vous déplacez en sécurité.

Alors autant prévenir plutôt que de réparer. Parlez-en dans l’équipe, adaptez vos habitudes aux conditions météo, et prenez 5 minutes pour vérifier que tout est en place. C’est un petit effort pour un grand pas vers plus de sécurité.

IRP AUTO vous accompagne pour limiter les risques professionnels dans votre quotidien. Rendez-vous sur votre Espace Solidarité-Prévention pour découvrir nos outils de sensibilisation.

Energie en baisse ? Pensez nutrition !

Quand on parle de dénutrition, on pense souvent aux personnes âgées ou malades. Et pourtant, ce phénomène peut aussi concerner des pros en pleine activité : apprentis qui sautent le petit-déjeuner, salariés qui grignotent entre deux interventions ou qui bossent en horaires décalés…

Mais au fond, qu’est-ce que la dénutrition ?

C’est un déséquilibre entre ce que le corps dépense… et ce qu’il reçoit. Quand on mange moins que ce dont on a besoin sur plusieurs jours ou semaines, le corps puise dans ses réserves. Et à la longue, cela l’affaiblit.

Voici quelques signaux qui doivent vous alerter :

  • une fatigue chronique ou inhabituelle,
  • une perte de poids involontaire,
  • une baisse d’appétit,
  • une sensation de faiblesse sans raison apparente,
  • des difficultés à se concentrer ou à rester attentif

Ces petits changements du quotidien, s’ils s’installent sont à prendre au sérieux. Ils peuvent être les premiers signaux d’une dénutrition.

Bonne nouvelle : il existe des repères simples pour améliorer son alimentation au quotidien. Bien sûr, selon son budget, son emploi du temps ou sa situation personnelle, cela demande parfois des ajustements. Mais même de petits changements peuvent vous aider à retrouver de l’énergie et un peu plus de confort au quotidien :

  • Prenez le temps d’une vraie pause : même courte, elle permet de manger dans de bonnes conditions, de mieux récupérer et d’éviter les grignotages sur le pouce.
  • Prévoyez une collation : une tranche de pain, un fruit, un yaourt ou quelques oléagineux (amandes, noix…) peuvent aider à tenir sans tomber dans les sucreries.
  • Buvez régulièrement : une bonne hydratation aide à rester concentré et en forme.
  • Mangez équilibré, même simplement : une base de féculents (riz, pâtes, pain…), un peu de protéines (œuf, jambon, légumineuses…), quelques légumes ou fruits et le tour est joué.
  • Adaptez les repas à votre rythme : si on travaille de nuit ou en horaires décalés, il vaut mieux privilégier un repas léger avant de dormir et un vrai petit déjeuner au réveil.

Et si vous avez un doute, parlez-en. Un collègue, votre médecin, un proche : repérer les premiers signes, c’est déjà une façon de prendre soin de vous.

IRP AUTO vous accompagne avec sa plateforme dédiée à la nutrition : recettes simples, idées de repas adaptés à vos journées, conseils concrets… À découvrir sur votre Espace Solidarité-Prévention.

Posture figée, santé en danger ?

Dans les métiers de l’automobile, on pense souvent aux gestes techniques, aux efforts physiques… mais on oublie parfois l’inverse : la sédentarité. Une journée en atelier passée debout sans vraiment bouger, des heures de conduite ou de travail de bureau sans pause active… et le corps finit par le faire sentir.

Même si l’on fait du sport en dehors, rester immobile trop longtemps nuit à la santé. Le sang circule moins bien, les muscles s’enraidissent, les douleurs s’installent dans le dos, la nuque ou les jambes. Et à la longue, ce mode de vie peut favoriser des maladies chroniques comme le diabète de type 2, les troubles musculo-squelettiques, ou les problèmes cardiovasculaires.

Heureusement, des petits gestes simples suffisent à inverser la tendance. Le but ? Casser la posture, plusieurs fois par jour et quelques minutes suffisent pour se remettre en mouvement.

Voici quelques idées à adopter au quotidien :

  • Mobilisez les articulations dès le matin ou en fin de poste : en roulant les épaules, en tournant la tête doucement, en fléchissant les genoux.
  • Faites une pause active : quelques pas, des étirements, bouger les bras ou relâcher les épaules… ça relance la circulation et diminue la fatigue.
  • Saisissez chaque occasion de bouger : après une tâche statique prolongée ou le port d’une charge lourde, prenez 2/3 minutes pour effectuer quelques étirements pour libérer les tensions et détendre les articulations.
  • Changez régulièrement de postures : alterner quand c’est possible entre travail assis et debout en gardant le dos bien droit. L’important est de bouger souvent pour éviter qu’une même position ne crée des tensions.
  • Hydratez-vous régulièrement : boire 2 à 3 litres d’eau c’est bon non seulement pour la concentration, mais ça encourage aussi à faire une pause… et donc à bouger.

Ces réflexes peuvent sembler anodins, mais ils ont un véritable effet préventif quand ils sont répétés chaque jour. Et en plus, ils améliorent aussi la concentration, l’humeur, et le bien-être général !

IRP AUTO vous accompagne pour prendre soin de votre santé au quotidien. Retrouvez nos conseils pratiques et nos actions de prévention sur votre Espace Solidarité‑Prévention.

Fatigué ? Ou juste décalé…

Vous travaillez tôt le matin, tard le soir ou en pleine nuit ? Même si le rythme devient une habitude, votre corps, lui, ne s’y fait jamais tout à fait. Travailler à contretemps perturbe l’horloge biologique, désynchronise l’organisme… et finit souvent par laisser des traces.

Regard flou, gestes moins précis, oublis inhabituels, irritabilité… Ce sont parfois de petits signes, qu’on met sur le compte du stress ou du manque de motivation. Et pourtant, ils peuvent signaler une “fatigue cachée” : un état de surmenage silencieux, qui agit sur la concentration, la sécurité et même le moral.

Pourquoi est-ce si fréquent ? Parce que le sommeil en horaires décalés n’a pas la même qualité qu’un vrai sommeil nocturne. Même après 7 heures de repos en journée, la récupération n’est pas optimale. Et au fil du temps, cela joue sur la vigilance.

La bonne nouvelle ? Il existe des gestes simples pour limiter les effets de cette fatigue.

Voici quelques bons réflexes à adopter :

  • Garder des horaires de coucher stables, même les jours de repos.
  • S’exposer à la lumière du jour, dès les 30 premières minutes après le réveil.
  • Bouger un peu, même en douceur : marcher, faire quelques étirements même 5 minutes permet d’activer le corps à rester alerte.
  • Alléger le dîner et éviter les écrans 1 heure avant le coucher.
  • Boire du café, oui, mais pas en fin de poste : l’effet peut gêner l’endormissement.
  • Noter ce qui compte : la mémoire peut être plus fragile en horaires décalés.
  • Prendre des pauses régulières, même brèves.
  • Et surtout : en parler. Une fatigue partagée est souvent mieux comprise et mieux gérée.

Si la fatigue devient trop présente ou durable, n’attendez pas pour en parler avec votre médecin ou avec la médecine du travail. Mieux comprendre ses limites, c’est déjà un premier pas vers une meilleure récupération.

IRP AUTO vous accompagne sur ces sujets. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

Les perturbateurs endocriniens

Présents dans certains produits d’entretien, carburants, solvants ou emballages plastiques, les perturbateurs endocriniens font partie de notre quotidien, souvent à notre insu. Pourtant leurs effets peuvent être durables sur la santé.

Mais qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien exactement ? Il s’agit d’une substance chimique capable de dérégler le fonctionnement hormonal du corps. À long terme, cette action peut favoriser l’apparition de troubles de la fertilité, de certaines maladies métaboliques ou encore de cancers hormonodépendants.

Dans votre métier, l’exposition peut se faire sans que vous ne vous en rendiez compte : un peu de produit sur la peau, des vapeurs respirées, des gestes répétitifs… Et pourtant, plusieurs produits utilisés au quotidien peuvent en contenir. C’est le cas des carburants, solvants, dégraissants, colles, peintures, plastiques souples ou encore de certains produits détergents ou parfumés.

La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez facilement limiter votre exposition à l’atelier comme à la maison, en adoptant quelques gestes simples :

  1. Lisez les étiquettes : méfiez-vous des produits avec des parfums artificiels, des parabènes ou des phtalates.
  2. Utilisez les EPI adaptés (gants, lunettes, masques) dès que vous manipulez des produits chimiques.
  3. Privilégiez les produits sans parfum pour le nettoyage des mains.
  4. Aérez régulièrement les locaux et vos espaces de travail.
  5. Stockez les produits chimiques en sécurité, dans un local ventilé.
  6. Lavez-vous les mains avant chaque repas, sans utiliser de solvants.
  7. Évitez de manger ou boire dans l’atelier ou près des zones de travail exposées.
  8. Ne transvasez jamais un produit dans un contenant alimentaire.
  9. Portez une tenue de travail propre, changée régulièrement.
  10. Parlez-en autour de vous : plus on est informé, mieux on se protège.

Ces gestes simples appliqués au quotidien réduisent réellement les risques : moins vous êtes exposé, mieux vous vous protégez sur le long terme.

IRP AUTO vous accompagne pour renforcer la sécurité au quotidien. Retrouvez tous les contenus et supports à votre disposition sur votre Espace Solidarité-Prévention.

Bien démarrer, ça commence au petit déjeuner !

Baisse de lumière, températures plus fraîches, rythme qui s’accélère : l’automne est une période de transition… pour la météo comme pour notre énergie. Et si tout commençait dans l’assiette ? Un bon petit déjeuner adapté à la saison peut aider à rester concentré, éviter les coups de mou et affronter la journée du bon pied, même quand le ciel est gris.

Pas besoin d’y passer une heure. L’idée, c’est de recharger les batteries intelligemment : de l’énergie, des fibres, un peu de protéines, et des bons nutriments de saison. En atelier, sur la route ou au bureau, mieux vaut éviter les sucres rapides qui affolent la glycémie… et la fatigue qui suit.

Voici quelques idées simples pour composer un petit déjeuner automnal à la fois rapide, équilibré et réconfortant :

  • Des fruits de saison (pommes, poires, raisins, figues, noix, noisettes…) pour les fibres, les vitamines et un peu de croquant.
  • Un produit céréalier complet (pain aux céréales, flocons d’avoine, muesli sans sucre ajouté) pour un apport d’énergie régulier.
  • Un laitage (yaourt, fromage blanc, boisson végétale enrichie en calcium) pour les protéines et la satiété.
  • Une boisson chaude (thé, café, infusion ou lait chaud) pour s’hydrater tout en douceur.
  • Et pour les plus pressés : une compote sans sucre ajouté + quelques amandes et une tranche de pain complet à emporter.

Et si vous changiez vos habitudes en 5 minutes chrono ? Il suffit parfois de peu pour bien démarrer la journée. Vous verrez : en misant sur des produits de saison, c’est souvent plus savoureux… et plus économique.

Prendre soin de soi, c’est aussi ça, la prévention. Pour faire le plein d’idées et de conseils adaptés à votre rythme, connectez-vous à notre plateforme nutrition via votre Espace Solidarité-Prévention. Recettes, astuces, vidéos : tout y est pour vous aider à bien manger, toute l’année !

Un moral gonflé à bloc !

Changement d’heure, journées qui raccourcissent, lumière plus rare… Pas étonnant que la fatigue, la lassitude ou une baisse de moral pointent souvent le bout de leur nez à l’automne. Et si ce petit coup de mou saisonnier est courant, il ne faut pas le banaliser pour autant.

En cette période, notre horloge biologique se dérègle un peu. Moins de lumière naturelle, c’est aussi moins de sérotonine (l’hormone du bien-être), et un sommeil parfois plus difficile. Cela peut se traduire par une irritabilité accrue, un manque d’énergie, voire une démotivation au travail.

Voici nos conseils pour traverser au mieux cette période :

  • Faites le plein de lumière dès que possible : marchez un peu le matin, sortez pendant vos pauses, laissez entrer la lumière dans votre atelier ou votre bureau. La lumière naturelle reste votre meilleure alliée.
  • Gardez une bonne hygiène de vie : essayez de conserver des horaires réguliers, même le week-end. Mangez équilibré, hydratez-vous bien, limitez les excitants en fin de journée… autant de petits gestes qui améliorent le sommeil et le moral.
  • Bougez, même un peu : l’activité physique, même douce, stimule les endorphines. Pas besoin d’un marathon : une balade, quelques étirements ou une séance de sport en ligne peuvent déjà faire la différence.
  • Parlez-en si le moral reste bas : un passage à vide peut arriver à tout le monde, mais il ne doit pas s’installer. En parler à un collègue, à votre médecin, ou à un professionnel de l’écoute peut être un vrai soulagement. L’essentiel est de ne pas rester seul.

Dans la branche automobile, les rythmes intenses, les horaires variables, les contraintes physiques peuvent parfois renforcer cette fragilité de saison. C’est pourquoi IRP AUTO vous accompagne aussi sur les sujets de bien-être mental et de prévention des risques psychosociaux. Rendez-vous sur votre Espace Solidarité-Prévention pour en savoir plus.

Vos oreilles méritent aussi d’être protégées

Dans un atelier, le bruit fait partie du quotidien. Marteau, clé à chocs, disqueuse ou soufflette à air comprimé : certains sons montent vite dans les décibels, parfois sans qu’on s’en rende compte. Et si vos oreilles, elles, s’en rendaient compte… trop tard ?

Les protections individuelles contre le bruit (PICB) ne sont pas de simples accessoires, ce sont de véritables équipements conçus pour préserver votre audition sans gêner vos gestes ni votre concentration. Le choix ne dépend pas tant du métier que du niveau sonore auquel vous êtes exposé et du confort recherché : bouchons d’oreilles ou casque antibruit, l’essentiel est que l’atténuation soit suffisante.

Voici quelques niveaux sonores fréquents dans un atelier automobile :

  • Pistolet à peinture : 80 à 85 dB
  • Pont élévateur : 80 à 85 dB
  • Ponceuse : 85 à 90 dB
  • Démonte-pneu : 85 à 90 dB
  • Meuleuse d’angle : 95 dB
  • Clé à chocs : env. 100 dB
  • Soufflette à air comprimé : 110 dB

Dès 80 dB*, votre audition commence à être mise à rude épreuve et, au-delà de 85 dB le port d’une PICB devient indispensable. Voici quelques repères pour bien les choisir :

  • Bouchons jetables en mousse : atténuation 20 à 30 dB,
  • Bouchons réutilisables ou moulés sur mesure : atténuation 20 à 30 dB
  • Casques antibruit : jusqu’à 35 dB de réduction

Petit rappel pratique : les bouchons nécessitent des mains propres avant la pose pour éviter tout risque d’infection et les modèles jetables ne doivent pas être réutilisés. Dans des ateliers où l’on manipule des produits chimiques, cette vigilance est d’autant plus importante.

Mais l’efficacité de la protection ne tient pas qu’au modèle choisi. C’est aussi une question d’habitude : les enfiler au bon moment, les entretenir, les remplacer lorsqu’ils sont usés… Un petit geste, une grande différence. Car une fois l’audition abîmée, aucun PICB ne pourra réparer ce qui est perdu.

Pour aller plus loin, testez vos connaissances avec le module e-learning « Risque lié au bruit » accessible sur votre Espace Solidarité-Prévention. L’occasion d’adopter, au quotidien, les bons réflexes pour prendre soin de vous.

*dB : décibel