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Prêt à relever le défi du dry january ?

La diète après les fêtes fait souvent partie des bonnes résolutions. Pourquoi alors ne pas tenter le Dry January (« janvier sobre ») ? Il met au défi les volontaires de ne pas boire d’alcool pendant tout le mois de janvier.

Le Dry January est un concept imaginé par une association britannique afin d’encourager les participants à faire un point sur leur relation avec l’alcool et à mieux contrôler leur consommation. L’année dernière, au Royaume-Uni, plus de 5 millions de personnes y ont participé.

DES BIENFAITS IMMÉDIATS SUR LA SANTÉ

Dès les premiers jours, les participants observent une meilleure qualité de sommeil, une perte de poids, une hausse d’énergie, une meilleure concentration et une amélioration de la qualité de leur peau.

Même les personnes qui n’ont pas pu parvenir à une abstinence complète, mais qui ont réduit leur consommation, ont ressenti des effets bénéfiques sur leur santé.

Une étude de l’université du Sussex (groupe d’étude suivi pendant six mois, jusqu’en août 2018) démontre également que « le simple fait de passer un mois sans alcool aiderait les gens à moins boire sur le long terme ». Au mois d’août, les participants ont ainsi rapporté boire 3,3 jours par semaine, contre 4,3 l’année d’avant.

Enfin, le Dry January permet de réaliser une économie d’argent non négligeable.

ÊTES-VOUS PRÊT À RELEVER LE DÉFI ?*

Parlez-en autour de vous.

À plusieurs, c’est plus facile, et vous pourrez échanger des astuces et recettes de boissons sans alcool.

* Pour les personnes habituées à une forte consommation ou avec un risque de dépendance, il est recommandé de consulter un médecin.

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Adapter sa conduite en hiver

En hiver, les températures négatives, la neige, le risque de verglas, etc. rendent les routes difficilement praticables et particulièrement dangereuses. Pour éviter tout accident ou rester bloqué sur un axe, ToutRoule vous partage ses conseils afin d’être bien préparé.

1°) Avant de prendre la route :

Il est indispensable de bien s’informer sur les conditions de trafic sur https://www.bison-fute.gouv.fr/ et sur les conditions météorologiques sur https://meteofrance.com/ avant vous déplacer.

Lorsque les balais d’essuie-glaces sont en mauvais état, ils rendent difficile le nettoyage du pare-brise et réduisent la visibilité. N’hésitez pas à mettre du liquide lave-glace spécial hiver qui résistera au gel.

Pensez à vérifier l’état d’usure et à contrôler la pression de vos pneus. En hiver, les pneus perdent en pression. Gonflez-les si besoin. Enfin, pensez à vérifier la profondeur des rainures des pneus. Il ne doit pas descendre en dessous de 4 mm pour des pneus hiver.

Lorsque la température descend en dessous de 7°C, il est important de remplacer ses pneus par des pneus neige qui permettent d’avoir une meilleure adhérence sur une route enneigée.

2°) Sur la route :

  • Observer pour bien voir et être vus

Regarder loin devant et non pas au niveau du capot de la voiture pour anticiper les dangers potentiels.

En hiver, la luminosité est globalement plus faible et la perception de l’environnement plus difficile. Si la visibilité est inférieure à 50 mètres, la vitesse ne doit pas excéder 50 km/h, quel que soit l’état de la chaussée. Il convient également d’allumer les feux de croisement dès que la luminosité est insuffisante pour être bien vu par les autres usagers.

  • Adopter une conduite souple

Prenez votre temps pour conduire et évitez de faire des mouvements brusques. Abstenez-vous de faire des dépassements intempestifs, d’accélérer de manière précipitée ou d’effectuer des freinages brusques. Souvent les dérapages ont lieu lorsque les automobilistes roulent trop vite.

  • Allonger les distances de sécurité

Pour rappel, à 50 km/h sur route sèche, il faut 28 mètres pour arrêter son véhicule. En cas de faible visibilité, il faut maintenir une distance de 50 mètres entre deux voitures pour réduire le risque de perte de contrôle du véhicule.

Adapter sa conduite en hiver

Bon à savoir :

Si vous roulez avec des chaînes, sachez qu’elles modifient la conduite. Il est conseillé de réduire fortement sa vitesse et de ne pas dépasser 50 km/h

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Fatigue hivernale : comment l’éviter ?

Froid, manque de lumière, infections à répétition… pas de doute : l’hiver est bien là ! Voici nos conseils pour prévenir la fatigue hivernale, qui entraîne aussi bien une fatigue physique que nerveuse, afin d’affronter cette période et rester en forme.

Les jours qui raccourcissent et le manque de lumière hivernal agissent directement sur notre horloge biologique ou circadienne. Cette dernière, située dans une petite partie du cerveau, régit un grand nombre de fonctions de l’organisme agissant sur le métabolisme, l’humeur, l’appétit, le sommeil

Voici nos conseils pour garder la forme :

1°) L’alimentation

Pendant cette période, nous avons envie de plats chauds et c’est l’idéal car un plat équilibré consommé chaud réchauffera le corps et permettra une digestion qui demandera moins d’efforts et donc moins d’énergie.

Les légumes de saison comme la courge, la citrouille, le potimarron, etc. sont de réels atouts. La famille des choux est aussi très intéressante pour booster le système immunitaire.

Pour les fruits, privilégiez ceux riches en vitamine C comme les kiwis ou les agrumes, et n’hésitez pas à consommer du brocoli et du persil qui eux aussi permettent le plein de vitamine C.

En hiver, les carences en vitamine D sont fréquentes, puisque cette dernière est synthétisée grâce au soleil. Pour trouver de la vitamine D, tournez-vous vers : le saumon, le chocolat, le jaune d’œuf ou l’huile de foie de morue.

2°) L’hygiène de vie

Après l’alimentation, le combo gagnant de la forme en hiver se compose de la pratique d’une activité physique régulière et d’un sommeil réparateur !

Le sport est un anti-stress indéniable et grâce à la sécrétion de dopamine, on retrouve énergie et enthousiasme à la fin d’une séance d’activité physique. De plus, le sport stimule les défenses immunitaires et la résistance de l’organisme aux variations de température extérieure. Si le temps le permet, pratiquez une marche au grand air pour bénéficier de la lumière naturelle extérieure (10 minutes d’exposition quotidienne des bras ou des jambes au soleil suffisent à synthétiser la bonne quantité de vitamine D, qui joue un rôle majeur dans la croissance et la minéralisation des os).

Pour avoir un sommeil récupérateur, il est important d’avoir des horaires réguliers de coucher et de lever et ce même le week-end ! Pour favoriser l’endormissement, évitez les repas trop copieux et les sources de lumière (télévision, ordinateurs, tablettes, etc.) avant le coucher.

Si vous avez du mal à vous réveiller le matin, réglez votre réveil 15 minutes avant l’heure et prenez le temps d’émerger. Il est également conseillé, si vous pouvez, de faire une sieste de 20 minutes en milieu de journée pour recharger ses batteries !

3°) Assainir son intérieur

En hiver, on passe plus de temps chez soi qu’en été… Alors, pour éviter que les microbes et autres toxiques envahissent l’intérieur, il est important d’aérer tous les jours au moins 10 minutes pour renouveler l’air.

Il ne faut pas surchauffer les pièces, notamment les chambres. Au-dessus de 19 degrés, le temps d’endormissement peut être allongé et l’air sera plus sec, ce qui peut entrainer un dessèchement des muqueuses du nez, de la gorge, des yeux mais aussi de la peau.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre Chronique Prévention sur le sujet ICI

Qu’est-ce qu’un posturologue ?

La posturologie, aussi appelée posturographie, est une méthode de diagnostic qui consiste à traiter certains troubles grâce au rétablissement normal de l’équilibre postural. Quelles pathologies sont traitées et qui sont les spécialistes de cette discipline ? ToutRoule fait le point.

Nous sommes tous asymétriques, résultat de notre constitution, de nos habitudes, de notre mode de vie. Certains compensent cette situation et ne présentent pas de trouble. Il n’en est pas de même pour d’autres… En effet, certaines circonstances peuvent faire décompenser le système postural :

  • mauvaises postures prolongées et répétées (des conditions de travail) ;
  • traumatismes ;
  • séquelles de certaines chirurgies ;
  • l’asynchronisme des capteurs posturaux, comme par exemple une asymétrie mandibulaire ou visuelle ou encore une asymétrie des appuis plantaire vont générer un déséquilibre postural responsable de son cortège de pathologies.

Les principaux symptômes pouvant être associés à un déséquilibre postural :

  • maux de tête ;
  • tensions dans le dos ou les mâchoires ;
  • douleurs dans la colonne vertébrale ;
  • douleurs articulaires ;
  • troubles visuels ;
  • vertiges ;
  • sensations de déséquilibre, voire de chute (notamment chez la personne âgée) ;
  • déficit de la concentration, de la coordination, comme des maladresses ou manque de précision avec souvent baisse des performances sportives ;
  • ou encore fatigue, sensation de manque d’énergie.

Où trouver un médecin posturologue ?

Avant de consulter un posturologue, il est bien évidemment indispensable de consulter son médecin traitant auparavant pour s’assurer qu’aucune maladie n’est en cause dans les douleurs ressenties.

La posturologie intervient dans plusieurs domaines et peut être pratiquée par de nombreux spécialistes, comme des podologues, médecins du sport, dentistes, ophtalmologues, orthoptistes, orthophonistes, kinésithérapeutes, ostéopathes, préparateurs physiques, oto-rhino-laryngologistes (ORL), neurologues, etc.

Déroulement d’une séance

En premier lieu, le professionnel de santé va effectuer un bilan postural de son patient. Celui-ci va être réalisé à l’aide de plusieurs appareils servant à évaluer la posture. Le plus utilisé est la plate-forme de stabilométrie, qui évalue l’équilibre de l’individu, en position statique. L’appareil mesure ainsi l’oscillation continuelle du corps. Au cours de l’examen, le praticien invite son patient à modifier différents paramètres afin d’évaluer leurs effets sur la posture. Par exemple, fermer les yeux ou répartir son poids tour à tour sur chaque pied, sur les talons ou sur les orteils. Le praticien pourra aussi glisser une mousse qui « anesthésie » les sensations sous les pieds ou inviter son patient à mordre dans une prothèse d’occlusion des dents. Une fois le test terminé, le praticien compare les résultats à des normes statistiques.

Zoom sur un outil : la soufflette

La soufflette est un appareillage connecté à une canalisation d’air comprimé, permettant de diriger un jet d’air sous pression sur une surface que l’on veut nettoyer. Son utilisation est multiple et des mesures de prévention doivent être respectées. ToutRoule vous dit tout !

L’utilisation de la soufflette est courante dans les activités de mécanique et de carrosserie. Elle est notamment utilisée pour :

  • dépoussiérer des pièces ;
  • dépoussiérer des surfaces poncées ;
  • sécher des pièces ;
  • nettoyer des postes de travail.

Les risques

Il existe plusieurs risques liés à l’utilisation de la soufflette :

  • Risque chimique lié à l’inhalation de poussières lorsque la soufflette est utilisée pour nettoyer des pièces ou des surfaces sur lesquelles sont déposées des poussières dangereuses pour la santé, telles que des poussières métalliques issues du ponçage de pièce, par exemple. Utiliser la soufflette pour nettoyer la pièce ou la surface, c’est remettre en suspension les poussières et prendre le risque d’en inhaler ;
  • Risque lié au bruit généré par le jet d’air comprimé, qui peut atteindre des niveaux très élevés. Même si la durée de cette opération est faible, sa répétition et son niveau élevé peuvent affecter de manière importante l’audition de l’utilisateur ;
  • Risque de blessures par les particules projetées par le jet d’air comprimé. Ces particules peuvent causer des irritations, des plaies ou des infections si elles pénètrent dans les yeux ou sous la peau
  • Risque de blessures en cas d’introduction d’air comprimé dans le corps (par la bouche, le nez, l’oreille, les yeux ou à travers la peau) qui peut entraîner de graves lésions (tympan, œsophage, etc.) ou une embolie pouvant conduire à un arrêt cardiaque ou un accident vasculaire cérébral

Les mesures de prévention

La première mesure de prévention des risques liés à l’utilisation de la soufflette est de chercher à réduire son utilisation, voir à la supprimer si cela est possible.

En effet, il existe différentes techniques alternatives de nettoyage à privilégier, par exemple :

  • L’aspiration (pneumatique ou électrique)
  • Le balayage humide à l’aide d’un chiffon ou d’une lingette humide

S’il n’est pas possible de supprimer son utilisation, il convient de :

  • Choisir des soufflettes sécurisées dont les buses évitent que l’air comprimé ne rentre sous la peau ou dans le sang, adaptées à la tâche, et silencieuses
  • S’assurer de maintenir les outils en bon état d’utilisation et contrôler la pression
  • Porter les EPI adaptés : lunettes de protection, masque adapté au type de poussières, casque anti-bruit, gants de protection et tenue de travail
  • Respecter les consignes de sécurité
  • Proscrire l’utilisation de la soufflette pour dépoussiérer les vêtements de travail

Risques psychosociaux : Comprendre, détecter et prévenir

Les entreprises des services de l’automobile ne sont pas à l’abri des Risques Psychosociaux (RPS) qui peuvent nuire à la santé mentale des employés. Pour minimiser ces risques, il est crucial de les identifier, de les détecter tôt, et de mettre en place des mesures de prévention appropriées.

Les risques psychosociaux (RPS) doivent être pris en compte par toute organisation au même titre que les autres risques professionnels quelle que soit son activité ou son nombre de salariés. En cas de manquement, la responsabilité pénale de l’employeur peut être engagée.

La prise en compte des RPS en entreprise permet d’assurer la sécurité et la santé mais également d’améliorer le bien-être, l’organisation et la qualité de vie au travail.

Identifier, détecter tôt et prévenir les RPS dans les services automobiles :

1°) Identifier :

  • les délais stricts, parfois serrés, pour la réparation ou la livraison des véhicules peuvent créer une pression intense sur les employés qui se traduit par une pression temporelle et de charge de travail ;
  • les interactions avec des clients parfois mécontents peuvent être source de stress et d’irritation ;
  • la complexité des diagnostics et des réparations automobiles peut entraîner une charge mentale importante.

2°) Moyens de détection :

  • les managers peuvent mener des entretiens individuels réguliers avec les employés pour discuter de leur bien-être et de leurs préoccupations ;
  • l’observation des comportements, comme les changements dans l’attitude, la baisse de motivation, l’absentéisme ou la tension, peuvent indiquer des RPS ;
  • les entreprises peuvent réaliser des évaluations des risques psychosociaux pour identifier les domaines à risque.

3°) Mesures de prévention :

  • organiser des formations sur la gestion du stress aux collaborateurs peut les aider à mieux faire face aux pressions du travail ;
  • encourager une communication ouverte entre employés et gestionnaires peut aider à résoudre rapidement les problèmes et les conflits ;
  • mettre en place des politiques de conciliation travail-vie personnelle, telles que des horaires flexibles, peut améliorer la qualité de vie des salariés ;
  • favoriser un environnement de travail où les employés se soutiennent mutuellement peut contribuer à réduire l’isolement et le stress (soutien social).

Les RPS sont des préoccupations réelles dans les entreprises en évolution. La sensibilisation à ces risques, la mise en place de moyens de détection appropriés, et la promotion de mesures de prévention telles que la gestion du stress et l’équilibre travail-vie personnelle sont essentielles pour maintenir un environnement de travail sain et productif dans ce secteur exigeant. Cela profite à la fois aux salariés et à la performance globale de l’entreprise.

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Diabète du type 2 : comment le prévenir ?

Le nombre de personnes atteintes de diabète de type 2 est en constante augmentation en France. Comment prévenir l’apparition de ce trouble du métabolisme, essentiellement lié au mode de vie et à la sédentarité ?

Le diabète de type 2 modifie la façon dont l’organisme utilise le sucre (glucose) comme source d’énergie. Il empêche l’organisme d’utiliser correctement l’insuline (hormone qui permet la régulation du taux de sucre – glucose – dans le sang), ce qui peut entraîner une forte glycémie s’il n’est pas traité.

Il est plus fréquent que celui de type 1 et touche essentiellement des personnes de plus de 40 ans. Plus de 95 % des personnes diabétiques ont un diabète de type 2*. Le diabète de type 2 était autrefois appelé non insulinodépendant ou d’apparition à l’âge adulte.

Le nombre de cas de diabète de type 2 diagnostiqué chaque année augmente de plus de 5 % par an**.

Au fil du temps, le diabète de type 2 peut causer de graves lésions, en particulier des nerfs et des vaisseaux sanguins.

Les symptômes du diabète de type 2 sont discrets et il est le plus souvent diagnostiqué à l’occasion d’une prise de sang.

Quand la maladie progresse, les symptômes peuvent finir par apparaître :

  • augmentation de la soif et de la faim ;
  • besoin fréquent d’uriner ;
  • fatigue ;
  • peau sèche sujette à des démangeaisons ;
  • coupures et blessures qui cicatrisent lentement ;
  • infections fréquentes des gencives, de la vessie, du vagin, de la vulve et du prépuce ;
  • insensibilité ou fourmillement des mains et des pieds ;
  • troubles de l’érection ;
  • vision floue ;
  • etc.

Les moyens de prévention

  • avoir une alimentation saine : manger des aliments variés, 5 à 10 fruits et légumes par jour, limiter la consommation d’alcool, diminuer le sel et le gras ;
  • pratiquer une activité physique régulière : au moins 30 minutes par jour et tous les jours ;
  • maintenir « un poids normal » : combiner activité physique et alimentation saine ;
  • apprendre à gérer son stress : il est un facteur important de déclenchement, la pratique du yoga, de la méditation ou la respiration permet de le réduire ;
  • faire un dépistage régulier ;
  • éviter la consommation de tabac.

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* source : Organisation mondiale de la santé (OMS).

** source : Inserm.

Prévenir les risques d’un poste mal éclairé

Un éclairage mal adapté (trop ou pas assez de lumière) peut nuire à la qualité du travail mais aussi constituer un risque pour la santé. Retrouvez les moyens de prévention à mettre en place.

Un éclairage inadapté peut causer plusieurs sortes de fatigue :

  • une fatigue oculaire en raison des efforts à fournir par l’œil pour discerner les détails, ou au contraire se protéger des éblouissements ;
  • une fatigue intellectuelle pour comprendre et analyser les perceptions ;
  • une fatigue physique liée aux contractures de posture. Le travail en éclairage artificiel peut entraîner une perte des repères temporo-spatiaux.

Il existe des moyens de prévention à mettre en place tel que :

  • adapter les éclairages en fonction des travaux effectués (ex : utiliser une lampe baladeuse, alerter en cas de dysfonctionnement d’un luminaire) ;
  • porter son équipement de protection individuel (EPI) adaptés.

À noter : un poste de travail mal éclairé peut également entraîner des risques de chutes de plain-pied et de coupure.

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Bronchiolite : les bons gestes

L’année dernière nous avons connu une épidémie de bronchiolite, la plus virulente depuis 10 ans. Quelles sont les recommandations en matière de prévention et de prise en charge pour les parents ou personnes en contact avec des enfants de moins de deux ans ?

Souvent virale et très contagieuse, la bronchiolite est une infection aigüe des voies respiratoires qui touche les nourrissons et enfants de moins de deux ans. Elle se caractérise principalement par de la toux et une respiration rapide et sifflante. Les adultes et grands enfants atteints n’ont habituellement aucun symptôme (si ce n’est un simple rhume) et transportent souvent le virus sans le savoir.

Comment limiter la propagation du virus ?

Santé Publique France conseille d’adopter les gestes barrières suivants :

  • limiter les visites au cercle des adultes très proches et non malades, pas de bisous, ni de passage de bras en bras, pas de visite de jeunes enfants avant l’âge de 3 mois ;
  • se laver les mains avant et après contact avec un bébé (notamment au moment du change, de la tétée, du biberon ou du repas) ;
  • laver régulièrement les jouets et doudous ;
  • porter un masque en cas de rhume, de toux ou de fièvre. Faire porter un masque aux visiteurs en présence du nourrisson ;
  • si le reste de la fratrie présente des symptômes d’infection virale même modérés, les tenir à l’écart du bébé à la phase aiguë de leur infection ;
  • éviter au maximum les lieux très fréquentés et clos ;
  • aérer quotidiennement au moins 10 minutes par jour le lieu de vie de l’enfant, en particulier sa chambre ;
  • ne pas confier son enfant à une garde en collectivité s’il présente des symptômes d’infection virale.

Que faire si mon enfant est malade ?

La majorité des bronchiolites est bénigne et guérit spontanément en quelques jours (5 à 10 jours) mais la toux peut persister quelques semaines. Si votre enfant est malade, consultez en priorité votre médecin traitant qui pourra fournir toutes les consignes de soin (réhydratation, désencombrement régulier du nez, fragmentation de l’alimentation, etc.) et de suivi des symptômes. Ces derniers peuvent en effet évoluer, en s’aggravant les premiers jours, puis en s’améliorant progressivement. À noter : l’infection étant virale, les antibiotiques sont inutiles.

Si votre médecin n’est pas disponible, il est recommandé de ne pas se rendre directement aux urgences et d’appeler le 15 avant de se déplacer, pour être orienté vers la structure la plus adaptée.

Bon à savoir :

Humidifiez l’air pour faciliter la respiration de votre enfant. Un air sec augmente l’irritation des muqueuses et la difficulté respiratoire.

Retrouvez l’affiche des 7 gestes simples pour éviter de la transmettre aux enfants ICI*

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* source : sante.gouv.fr

Prévenir les risques liés à la circulation interne

Les flux de circulation des piétons et véhicules dans l’entreprise (chariots automoteurs, voitures, véhicules de livraison ou de transports, etc.) peuvent créer des risques et engendrer des accidents de travail avec des conséquences parfois importantes. Comment prévenir les risques liés à la circulation interne ?

La prévention des risques liés à la circulation interne représente un enjeu de santé et sécurité au travail important pour l’entreprise : en effet, mal organisée, la circulation interne peut conduire à des accidents du type collisions entre un piéton et un véhicule, collisions des engins avec des obstacles fixes ou un autre engin, ou de chutes pour les piétons.

Afin de prévenir les risques, il appartient à l’employeur :

  • d’organiser les flux de circulation, notamment à l’aide d’un plan de circulation qui définit des règles de circulation dans l’entreprise, et en organisant l’accueil des entreprises extérieures sur son site) ;
  • de sécuriser les déplacements dans l’entreprise, en s’assurant notamment du bon état, du bon éclairage et de la bonne visibilité des voies de circulation ; en disposant des balisages et signalétiques rappelant les règles de circulation, et en s’assurant que les véhicules et engins circulant sur le site sont en bon état et que le personnel soit formé à leur utilisation.

Chacun à son niveau peut également agir pour prévenir les risques en s’assurant de :

  • respecter le plan et les règles de circulation (sens et voies de circulation, vitesse, etc.) ;
  • respecter les zones de stockage prévues afin de ne pas encombrer les voies de circulation ;
  • conduire uniquement les véhicules et engins pour lesquels l’on a été formé et habilité ;
  • signaler immédiatement le mauvais état des revêtements, des éclairages ou des véhicules ;
  • alerter ses collègues en cas de comportement dangereux et rappeler les règles ;
  • faire remonter toute situation qui semble dangereuse.

La prévention des risques liés à la circulation interne, qui fait partie du quotidien de l’entreprise, implique une rigueur dans l’application des règles et procédures par tous afin de préserver la sécurité.

Prendre soin de son dos : action !

La clé pour préserver son dos est : de rester actif ! En effet, l’activité physique met notre corps en mouvement ce qui étire le dos tout en renforçant les muscles et sollicitant les articulations pour empêcher le mal de dos de s’installer. Mal de dos ? ToutRoule vous accompagne pour bien bouger !

Le traitement à privilégier pour prévenir le mal de dos ou quand on a mal au dos est la pratique régulière, voire quotidienne, d’une activité physique. Plus une personne est sédentaire, donc non sportive, plus elle a de chance de souffrir du dos.

Il est essentiel de pratiquer une activité physique, modérée mais régulière, trente minutes par jour. Bougez, marchez, toute activité est bonne pour le dos : aller à pied à la boulangerie, se déplacer en vélo, prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur, etc.

C’est prouvé, rester inactif majore le risque de douleurs lombaires et dorsales, mais faire trop de sport également. Il faut donc bouger avec modération, en trouvant un sport qui nous convient afin de renforcer les muscles localisés en avant, en arrière et sur les côtés de l’abdomen.

Ainsi, les sports et les exercices conseillés quand on a mal au dos sont les suivants :

  • Exercices de gainage pour stabiliser le dos
  • Renforcement musculaire (musculation)
  • Activité cardiovasculaire (marche, natation, vélo)
  • Pilates

Ce sont les activités qui donnent le plus de résultats pour soulager et soigner la lombalgie, c’est à dire la douleur dans le bas du dos. Les résultats sont encore meilleurs lorsque ces sports et ces exercices sont cumulés au sein d’un programme construit et adapté.

Pour vous accompagner :

  • Retrouvez nos vidéos d’exercices qui soulagent le dos ICI et pour renforcer votre dos ICI
  • N’hésitez pas à télécharger l’application mobile gratuite de l’Assurance Maladie appelée Activ’Dos. Vous y retrouverez de nombreux conseils, des quiz ou encore des exercices physiques

Le saviez-vous ?

On entend parfois que le mal de dos et le stress sont liés. Quand on en a « plein le dos », c’est souvent lui qui prend ! Le stress et l’anxiété peuvent entraîner des maux de dos chroniques et les émotions, en l’occurrence négatives, influencent également l’intensité d’une douleur. Soyez vigilant à la gestion de votre stress et de votre sommeil !

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On s’en lave les mains !

Pièce de monnaie, téléphone, poignée de porte, etc., nous sommes en permanence exposés aux microbes et aux saletés diverses. Pour les éviter, un seul moyen : un bon lavage de mains !

80 % des microbes se transmettent par les mains. Le lavage de mains est donc le moyen le plus efficace pour limiter la transmission des bactéries et les infections.

En milieu professionnel, la manipulation de produits chimiques doit se faire systématiquement avec des gants adaptés et être suivie d’un lavage de mains pour éviter une intoxication en cas de contact avec la bouche. En effet, si les conséquences ne sont pas immédiates, une exposition répétée peut, à terme, devenir nocive.

Afin de limiter ces risques d’infection, pensez à vous laver les mains systématiquement à l’eau et au savon :

  • AVANT de préparer les repas, de vous occuper d’un bébé, de manger et d’aller aux toilettes ;
  • APRÈS vous être mouché, avoir été aux toilettes, avoir utilisé les transports en commun et vous être occupé d’une personne malade.

L’utilisation du gel hydroalcoolique

Le gel hydroalcoolique est un désinfectant permettant de détruire les micro-organismes, dont les microbes. Il est utile lorsqu’il n’est pas matériellement possible de se laver les mains à l’eau et au savon.

Pour les enfants, il est recommandé de ne pas l’utiliser avant l’âge de 10 ans.

AVC : comment le détecter ? Comment réagir ?

Chacun d’entre nous peut, sans connaissance médicale, jouer un rôle majeur pour identifier les signes d’un Accident vasculaire cérébrale (AVC), pratiquer les bons gestes afin de limiter les séquelles. Lors d’un AVC, chaque minute compte, ToutRoule vous partage ses conseils pour réagir au plus vite.

Les AVC en France

L’Accident vasculaire cérébral (AVC) est une maladie grave qui se caractérise par une lésion d’une partie du cerveau à la suite de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau sanguin. Il entraîne souvent un déficit neurologique.

L’AVC en chiffres* :

  • 1ère cause de handicap acquis de l’adulte ;
  • 3e cause de mortalité chez l’homme et la 2e chez la femme ;
  • Plus de 110 000 hospitalisations par an ;
  • 70 % de patients gardent des séquelles et 30 % décèdent dans l’année qui suit l’accident.

Les signes d’alerte à (re)connaître

Plus la prise en charge d’un AVC est rapide, moins les séquelles sont importantes. Voici les principaux signaux qui doivent immédiatement vous alerter :

  • déformation de la bouche ou engourdissement du visage (en règle général du côté gauche) ;
  • engourdissement d’un côté du corps (bras ou jambe) ;
  • cécité ou trouble transitoire de la vue ;
  • troubles de la parole.

Ces premiers symptômes peuvent disparaître au bout de quelques minutes, mais ils sont le signe d’un obstacle dans la circulation du sang dans le cerveau. Il faut donc agir très vite.

A prendre en compte certains symptômes peuvent être différents en fonction du sexe de la personne, à noter que pour les femmes les symptômes peuvent se manifester différemment et être associées à des douleurs brutales :

-douleur au ventre, vomissements, nausées ;

-céphalées intenses, hallucination ; crise d’épilepsie

-troubles visuels ou encore étourdissements

L’AVC peut toucher à tout moment un collègue, un voisin, un ami, etc. Proche ou inconnu, lui venir en aide au plus vite peut tout changer pour lui. Il en va de même pour vous !

Dès que vous constatez l’un des signaux d’alerte de l’AVC, contactez en urgence le 15 ou le 112 (de préférence depuis un téléphone mobile) et suivez les indications qui vous sont données.

Si vous êtes au travail, contactez d’abord le SST (sauveteur secouriste au travail). S’il est absent, contactez les urgences.

Les bons réflexes dans l’attente des secours :

  • allongez le malade avec, dans l’idéal, un oreiller sous la tête ;
  • notez l’heure de survenue des premiers signes de l’AVC ;
  • regroupez si possible des documents de santé le concernant (ordonnance par exemple) ;
  • ne lui donnez ni à boire ni à manger ;
  • ne lui donnez aucun médicament.

Les mesures de prévention

Il existe plusieurs facteurs de risque de l’AVC : hypertension artérielle, tabac, obésité abdominale, diabète, sédentarité, etc. Adopter une bonne hygiène de vie et pratiquer une activité physique régulière restent les meilleurs moyens de prévention connus. Prenez soin de vous !

* Chiffres et sources : Santé Publique France – Ameli