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Mis en avant

Prêt à relever le défi du dry january ?

La diète après les fêtes fait souvent partie des bonnes résolutions. Pourquoi alors ne pas tenter le Dry January (« janvier sobre ») ? Il met au défi les volontaires de ne pas boire d’alcool pendant tout le mois de janvier.

Le Dry January est un concept imaginé par une association britannique afin d’encourager les participants à faire un point sur leur relation avec l’alcool et à mieux contrôler leur consommation. L’année dernière, au Royaume-Uni, plus de 5 millions de personnes y ont participé.

DES BIENFAITS IMMÉDIATS SUR LA SANTÉ

Dès les premiers jours, les participants observent une meilleure qualité de sommeil, une perte de poids, une hausse d’énergie, une meilleure concentration et une amélioration de la qualité de leur peau.

Même les personnes qui n’ont pas pu parvenir à une abstinence complète, mais qui ont réduit leur consommation, ont ressenti des effets bénéfiques sur leur santé.

Une étude de l’université du Sussex (groupe d’étude suivi pendant six mois, jusqu’en août 2018) démontre également que « le simple fait de passer un mois sans alcool aiderait les gens à moins boire sur le long terme ». Au mois d’août, les participants ont ainsi rapporté boire 3,3 jours par semaine, contre 4,3 l’année d’avant.

Enfin, le Dry January permet de réaliser une économie d’argent non négligeable.

ÊTES-VOUS PRÊT À RELEVER LE DÉFI ?*

Parlez-en autour de vous.

À plusieurs, c’est plus facile, et vous pourrez échanger des astuces et recettes de boissons sans alcool.

* Pour les personnes habituées à une forte consommation ou avec un risque de dépendance, il est recommandé de consulter un médecin.

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Chutes : les bons réflexes pour les éviter

Que ce soit de plain-pied ou de hauteur, les chutes touchent tous les domaines et constituent 20 % des accidents du travail*. L’objectif est de les repérer et de mettre en œuvre des mesures pour prévenir toutes les conséquences causées par ces chutes afin de rester sur ses deux pieds.

Chute de plain-pied, chute de hauteur : quelle différence ?

La chute de plain-pied correspond à une chute de sa propre hauteur contrairement à la chute de hauteur qui est défini par une chute liée à une élévation (ex :une marche, une bordure, etc.)

Comment prévenir le risque de chute ?

De nombreuses situations sont la cause des chutes en entreprise :

  • déversement de produit ;
  • trou dans la chaussée ;
  • mauvais revêtement de sol ;
  • escalier mal balisé ;
  • inattention des différentes personnes ;
  • encombrement des sols ;
  • mauvais éclairage.

Il est recommandé de commencer par un diagnostic en effectuant une évaluation des risques, en se basant sur les principes généraux de prévention et d’adopter de bons réflexes afin de se protéger :

  • mettre un tapis absorbant lorsqu’on observe un liquide au sol ;
  • utiliser un garde-corps si on observe un trou ou une altération du sol ;
  • baliser si on observe une altération du sol ;
  • rester vigilant face à son environnement ;
  • ne pas se déplacer en regardant son téléphone ;
  • ne pas marcher en arrière ;
  • éviter de parler en regardant son interlocuteur lorsqu’on se déplace.

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* Source : Assurance maladie risques professionnels.

Le papillomavirus : pourquoi faut-il s’en protéger ?

Les papillomavirus humains (HPV) sont transmis au cours des relations sexuelles. La majorité des hommes et des femmes sont infectés par des papillomavirus au cours de leur vie et l’infection passe le plus souvent inaperçue. ToutRoule fait le point pour s’en protéger.

L’infection par le papillomavirus humain (HPV) est provoquée par un virus qui entraîne en général des verrues génitales et cutanées, mais qui peuvent évoluer en cancer.

Le papillomavirus chez les femmes

Elles présentent le plus grand risque, car le HPV, chez elles, peut provoquer un cancer du col de l’utérus s’il n’est pas traité. Des formes bénignes de HPV peuvent également provoquer des verrues génitales chez les femmes.

Le papillomavirus chez les hommes

Il est moins dangereux chez les hommes, car les verrues génitales qu’il occasionne se résorbent en général d’elles-mêmes. Néanmoins, certaines souches de HPV peuvent évoluer en cancer du pénis, de l’anus, de la tête et du cou, mais les cas sont assez rares.

La plupart des infections par les papillomavirus ne donnent aucune lésion :

  • dans 90 % des cas, l’infection est transitoire et s’élimine naturellement en une à deux années après la contamination sexuelle ;
  • dans 10 % des cas, l’infection persiste et peut entraîner des anomalies (lésions) au niveau de la muqueuse du col de l’utérus. Ces lésions peuvent évoluer vers un cancer 10 à 15 ans après l’infection par le virus.

La vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) a pour objectif de réduire la survenue de lésions précancéreuses génitales de la femme (mais aussi indirectement de l’homme), et à terme des cancers du col de l’utérus, de la vulve et du vagin chez la femme et des cancers du pénis et de l’anus chez l’homme.

La vaccination HPV ne fait pas partie des 11 vaccinations obligatoires mais est fortement recommandée pour :

  • toutes les jeunes filles et tous les garçons âgés de 11 à 14 ans révolus (le vaccin est d’autant plus efficace que les jeunes filles et les jeunes garçons n’ont pas encore été exposés au risque d’infection par le HPV) ;
  • les personnes de 15 à 19 ans révolus non encore vaccinées ;
  • les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), jusqu’à l’âge de 26 ans révolus, en prévention des lésions précancéreuses anales, des cancers anaux et des condylomes (petites verrues).

Le saviez-vous ?

Depuis la rentrée scolaire 2024, les collégiens de 5e peuvent se faire vacciner gratuitement pour assurer une meilleure protection contre les cancers liés aux papillomavirus humains (HPV).

L’objectif de cette campagne annuelle est d’augmenter la couverture vaccinale et de prévenir contre l’infection, responsable chaque année de 6 000 nouveaux cas de cancers et de 30 000 lésions précancéreuses du col de l’utérus*.

* Source : service-public.fr.

Être référent handicap : pourquoi pas vous ?

Le référent handicap en entreprise est une personne ressource dans la mise en œuvre, la coordination et le suivi de la politique handicap. Le référent handicap est-il obligatoire dans toutes les entreprises ? En quoi consiste concrètement son rôle ? ToutRoule vous dit tout.

Le référent handicap a pour mission d’accompagner les salariés en situation de handicap, pour faciliter leur intégration et leur maintien dans l’emploi. Il peut aider à la mise en œuvre de solutions adaptées (aménagement du poste de travail, aide au financement de matériel spécifique, etc.), aux démarches de demande de RQTH*, ou aux besoins de formation.

Seules les entreprises de plus de 250 salariés ont l’obligation d’avoir un référent handicap. Toutefois, tout salarié peut se porter volontaire pour le devenir, dans les grandes comme dans les petites structures !

La formation du référent handicap n’est pas obligatoire. Il est cependant indispensable qu’il se forme pour acquérir les fondamentaux sur ce sujet, ainsi que les compétences transversales qui peuvent se révéler nécessaires dans l’exercice de cette fonction (prise de parole en public, gestion de projet, etc.).

L’Agefiph** qui a pour but d’agir au plus près du terrain, est un lieu ressource pour les référents handicap :

La délégation régionale de l’Agefiph propose des modules de professionnalisation via le programme « Modul’Pro », dont certains sont spécifiques aux référents handicap.

L’Agefiph pilote et anime le Réseau des référents handicap (RRH14) pour les soutenir dans leurs missions et encourager le partage d’expériences.

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* Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé.

** Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées.

Comment prévenir l’intoxication au monoxyde de carbone ?

L’intoxication au monoxyde de carbone représente la première cause de décès accidentel toxique en hiver en France. Elle constitue un danger important aussi bien au travail qu’à la maison. ToutRoule fait le point pour adopter les bons réflexes pour réduire les risques.

Qu’est-ce que le monoxyde de carbone (CO) ?

C’est un gaz asphyxiant, non irritant, inodore et incolore qui se diffuse rapidement dans l’air. Il provient notamment des appareils de chauffage qui fonctionnent au gaz, à l’essence ou encore au fioul.

L’intoxication au monoxyde de carbone engendre des maux de tête, nausées et vertiges.

Voici quelques réflexes de prévention à adopter :

  • avant chaque hiver, faire systématiquement vérifier et entretenir les installations de chauffage et de production d’eau chaude et les conduits de fumée par un professionnel qualifié ;
  • tous les jours, aérer au moins dix minutes, pour maintenir les systèmes de ventilation en bon état de fonctionnement, et ne jamais boucher les entrées et sorties d’air ;
  • respecter les consignes d’utilisation des appareils à combustion : ne jamais faire fonctionner les chauffages d’appoint en continu ;
  • placer impérativement les groupes électrogènes à l’extérieur des bâtiments ;
  • ne jamais utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage : cuisinière, brasero, barbecue, etc.

Bon à savoir :

Si vous êtes équipé d’une chaudière, lors de l’entretien annuel, le professionnel qualifié qui intervient est tenu de mesurer le monoxyde de carbone pour s’assurer que votre installation n’émet pas de monoxyde de carbone.

Si vous souhaitez équiper votre logement d’un détecteur de monoxyde de carbone, assurez-vous au préalable que le détecteur que vous avez choisi soit déclaré par le fabricant conforme à la norme européenne NF EN 50291 (cette mention doit figurer sur l’emballage du produit).

Batteries Lithium : connaître les risques pour travailler en sécurité

Les véhicules et engins électriques ou hybrides (voitures, chariots mais aussi trottinettes, vélos, etc.) utilisent très majoritairement des batteries au lithium. Le stockage et l’utilisation de ces batteries peuvent exposer à des risques. ToutRoule vous éclaire sur les bons réflexes à avoir pour travailler en sécurité.

Les risques liés aux batteries Lithium

La manipulation de batteries Lithium expose les salariés à des risques électriques (électrisation voire électrocution ; arc flash*) et à des risques de troubles musculo-squelettiques (en cas de manipulation de batteries lourdes, par exemple celles des véhicules électriques).

D’autres risques peuvent apparaître en cas de dysfonctionnement ayant pour origine un défaut du fabricant, un choc, ou encore une utilisation non conforme (rechargement avec un chargeur non adapté, par exemple). Ces dysfonctionnements peuvent conduire à un dégagement de liquide ou gaz dangereux (risque chimique) et à un risque d’incendie et d’explosion en cas d’emballement thermique (réaction chimique incontrôlée).

Les bonnes pratiques :

  1. Vérifier l’état de la batterie avant toute manipulation : si la batterie est endommagée (déformée, gonflée, percée, etc.), elle doit être mise à l’écart et manipulée et stockée selon des règles particulières en attendant son enlèvement par une entreprise spécialisée ;
  2. Manipuler la batterie avec précautions, en évitant les chocs et en utilisant des moyens de manutention adaptés si nécessaire ;
  3. Réaliser uniquement les interventions pour lesquelles l’on est formé (et habilité, le cas échéant) en respectant les consignes de sécurité liées à ces interventions (travail hors tension, port des EPI, respect des distances de sécurité, etc.)
  4. Utiliser des chargeurs adaptés pour mettre en charge la batterie ;
  5. Respecter les règles de stockage préconisées par le constructeur. Le stockagedes batteries au lithium doit être réalisé dans des enceintes ventilées, résistantes au feu et à l’écart des matériaux combustibles. Les batteries doivent être séparées les unes des autres afin d’éviter les courts-circuits.

Si la batterie est endommagée, il convient de :

– la stocker à l’écart des autres batteries dans un espace ventilé et en la plaçant dans un récipient incombustible, en veillant à la manipuler avec précaution et avec les EPI adaptés,

– surveiller sa température en attendant de la faire évacuer par une entreprise spécialisée.

Décès d’un proche : que dois-je faire ?

La perte d’un proche (un conjoint, un enfant, un collègue) est un moment particulièrement difficile. Dès le décès, un certain nombre de formalités doivent être accomplies. Des aides et accompagnements existent pour vous aider.

Dans les 6 jours du décès, contactez (en fonction de la situation du défunt) :

  • la CARSAT (Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail) et les Caisses de retraite complémentaire pour demander la pension de réversion ou l’allocation veuvage ;
  • l’employeur ou Pôle Emploi afin de régulariser le contrat de travail, récupérer des documents (solde de tout compte, fiche de paie, etc.) ;
  • l’établissement scolaire ;
  • les mutuelles et organismes complémentaires pour étudier les droits et aides ;
  • les banques et établissements de crédit afin d’arrêter les prélèvements et les virements et mettre en conformité les comptes.

Dans le mois du décès de votre proche, contactez (en fonction de la situation du défunt) :

  • la CAF (Caisse d’Allocation Familiale) pour réviser l’ensemble des droits ;
  • l’Assurance Maladie afin de mettre à jour le dossier, étudier les droits ;
  • le bailleur pour modifier ou résilier le contrat de location ;
  • les services postaux en vue de mettre à jour le dossier et faire suivre le courrier ;
  • les compagnies d’assurance, assurance Vie, prévoyance, etc. pour obtenir le paiement des prestations et modifier les contrats ;
  • les abonnements (électricité, gaz, eau, téléphone, internet, etc.) afin de modifier ou résilier le contrat.

Il vous faudra ensuite vous rapprocher des impôts et si besoin contacter le notaire pour ouvrir la succession.

Les démarches peuvent être lourdes et compliquées, vous pouvez obtenir des conseils et un accompagnement à travers :

  • IRP AUTO Solidarité-Prévention si vous êtes un salarié ou une entreprise des services de l’automobile ;
  • le service social de l’Assurance Maladie ;
  • le service social de la CAF (si vous avez un enfant à charge de moins de 21 ans) ;
  • le conseil départemental de l’accès au droit pour obtenir toutes les informations juridiques liées aux décès ;
  • CILEO en cas de difficultés relatives au logement suite au décès ;
  • La Fédération Européenne Vivre Son Deuil (FEVSD).

IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.

Situation d’addiction : comment aider un proche ?

Que ce soit dans son entourage personnel ou professionnel aborder l’addiction n’est pas toujours facile. Comment faire pour parler de ce sujet et aider un proche ou un collègue dans cette situation ? Retrouvez nos conseils.

Fréquemment, une personne qui est dans une situation d’addiction ne va pas oser en parler. En effet, elle ne va pas aborder le sujet par peur du regard de l’autre que ce soit à la maison ou au travail et va ressentir une forme de honte. La personne en situation d’addiction peut donc se murer dans le silence mais il est essentiel de casser ce silence et de discuter pour ne pas qu’elle reste seule.

Comment faire pour en parler au travail ?

De manière générale, il est plus facile d’en parler dans l’entreprise car il y a moins d’affect.

Le levier du travail va nous aider car on va pouvoir aborder la question sous l’angle du dysfonctionnement sur le travail réalisé car on va voir qu’il est moins bien fait. Quand le manager aborde la question il faut que les faits dont il parle soient objectifs et non contestable.

Quand le manager aborde la question, il le fait sous l’angle du dysfonctionnement sur le travail réalisé en s’appuyant sur des faits dont il parle objectifs et non contestable qui montrent que le travail est moins bien fait qu’avant.

Il y a aussi des signes qui peuvent permettre de voir un dysfonctionnement. Par exemple si une personne qui était toujours à l’heure commence à arriver de plus en plus souvent en retard avec des excuses de moins en moins logique (ex : j’ai eu un problème de bus alors que l’on prend la même ligne à la même heure et qu’il n’y a pas eu de souci de transport ce jour-là) et a un comportement de plus en plus inhabituel.

IRP AUTO Solidarité-Prévention a mis en place des interventions et des supports afin de sensibiliser les salariés et d’accompagner les managers dans l’identification des comportements à risque et réagir en situation d’urgence. Connectez-vous à votre compte pour en savoir plus.

Comment faire pour en parler à la maison ?

C’est un sujet assez compliqué d’aborder dans la sphère privée, car il y a un phénomène de co-dépendance. En effet, le conjoint est forcément impacté par la situation et la dimension d’affecte est grande. Il faut donc communiquer et imposer sa propre limite afin de mettre un cadre à la discussion mettant en avant les bonnes questions à se poser.

Il est important de ne pas rester dans le silence et d’en parler. Souvent la personne en situation d’addiction peut être dans le déni. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide notamment avec des sites/plateformes comme par exemple :

Addict’Aide : ce site accompagne les consommateurs ou les proches. On y retrouve des informations sur tous les produits (forme d’addictions), où trouver de l’aide, à qui s’adresser et un forum est à disposition où des patients experts* répondent.

Plus d’informations ici

Addictions et Alcool : Ensemble on est plus forts : il s’agit d’un groupe Facebook pour les personnes en situation d’addiction mais aussi leur proche avec des outils pour aider, informer, ou amener à réfléchir.

Plus d’informations ici

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* Fort de son expérience propre sur la maladie, il représente une ressource capitale, à la fois pour les équipes médicales, mais aussi pour les autres patients.

Peinture à l’eau : restons vigilant…

Aujourd’hui, l’utilisation de peinture à l’eau en carrosserie a pris le pas sur celle de la peinture à solvant. Contenant entre 60 et 80 % d’eau, les peintures à l’eau, du fait de leur nom, ont tendance à nous faire oublier qu’elles contiennent d’autres produits qui ne sont pas sans risque pour la santé…

Les peintures à l’eau (ou hydrosolubles), actuellement couramment utilisées en carrosserie, sont composées, en plus de l’eau de :

  • liants, résines permettant l’adhérence de la peinture à l’objet à peindre ;
  • pigments, pour l’opacité et la couleur, tels que le dioxyde de titane ;
  • charges, qui baissent le prix de la peinture, tels que le talc ou le kaolin ;
  • solvants, cosolvants ou agents de coalescence tels que les hydrocarbures ou les éthers de glycol ;
  • amine de neutralisation ;
  • additifs, dont les agents de neutralisation qui stabilisent les peintures.

Malgré la suppression de plusieurs composants toxiques dans leurs formules (qui a considérablement réduit le risque chimique), la présence de liants, de solvants et d’additifs, même en faible quantité, présente un risque accru d’allergie.

La pénétration des produits nocifs dans l’organisme se fait principalement par inhalation, par voie cutanée ou par ingestion. Il est donc toujours important de se protéger lors de la manipulation de ces produits, surtout lors des activités de préparation, mélange et pulvérisation de peinture.

Voici des conseils pour rester protégé :

  • utilisez si possible des produits ne contenant pas d’isocyanate (vérifiez la fiche de données de sécurité) ;
  • captez les polluants à la source ;
  • portez des vêtements de travail couvrant tout votre corps ;
  • utilisez des équipements de protection individuelle (EPI) : gants nitrile jetables, visières de protection, masques A2B2P3.

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Comment se préparer au changement d’heure

Mis en place pour limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel, le changement d’heure a des impacts non négligeables sur notre rythme biologique et réduit notamment la durée de notre sommeil. Retrouvez nos conseils pour vous préparer au mieux à ce changement.

Pour aider l’organisme à s’habituer au changement d’heure, il est conseillé, deux ou trois jours avant :

  • de dîner au moins deux heures avant le coucher, pour faciliter l’endormissement ;
  • de se coucher un peu plus tôt (au moins dix minutes avant l’heure habituelle) ;
  • de se lever progressivement plus tôt (dix à vingt minutes avant l’heure habituelle) ;
  • si cela est possible, de modifier son rythme de travail en allant travailler plus tôt pour finir plus tôt et profiter de la lumière jusqu’à la fin de la journée, par exemple.

La veille du changement d’heure, pensez à :

  • régler l’heure de toutes vos montres, horloges et réveils afin de limiter le stress dû à la peur de ne pas se réveiller ;
  • éviter les excitants après 16 heures (café, nicotine, alcool, etc.) et prendre un repas léger toujours deux heures avant de se coucher.

Se préparer au changement d’heure permet de faire une transition et d’éviter qu’un manque de repos impacte aussi bien notre attention, que notre nervosité ou occasionne de la somnolence.

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Prévenir les risques liés aux vibrations

L’exposition aux vibrations se produit lorsque nous entrons en contact avec des outils, des sièges ou des planchers vibrants. Sur le long terme, l’utilisation régulière de machines vibrantes expose les personnes à des secousses, des chocs et des vibrations transmises à l’ensemble du corps. ToutRoule vous partage ses conseils pour se protéger.

Dans le domaine de l’automobile, les vibrations peuvent être transmises à toute la partie supérieure du corps (surtout les bras, les épaules ou les mains) lors de l’utilisation de la clé à chocs, de la boulonneuse, de la meuleuse d’angle (disqueuse), du pistolet à aiguilles, ou encore de la ponceuse vibrante.

La conduite de véhicules utilitaires, ou de voitures en général, engendre aussi des vibrations, cette fois-ci transmises à l’ensemble du corps.

Quelques conseils pour prévenir les risques liés aux vibrations :

  • veiller à bien porter les vêtements de protection (ceinture dorsale, protèges-poignets, harnais de force, etc.) ;
  • prendre des temps de repos pour permettre une meilleure récupération ;
  • penser à pratiquer une bonne relaxation musculaire régulière ;
  • garder les mains au chaud à l’abri de l’humidité en portant des gants (l’exposition au froid peut-être un facteur aggravant) ;
  • prendre en compte la détection de symptômes précoces grâce à un examen médical (parlez-en au médecin du travail).

Prendre soin de sa vue au quotidien

La vision joue un rôle primordial dans nos relations de tous les jours. Il est important de préserver sa vue et se faire dépister quel que soit son âge. ToutRoule vous partage ses conseils pour avoir 10/10 à chaque œil !

La vision est une fonction essentielle pour apprendre, travailler, se déplacer ainsi que pour développer et tisser des liens sociaux dans notre quotidien. Il est donc essentiel de protéger notre capital visuel en fonction de son âge, de son mode de vie et de ses activités.

Le manque de dépistage précoce justifie l’augmentation des déficiences visuelles dans le monde, puisque de nombreuses personnes n’ont pas accès aux soins et aux examens de prévention.

Chez les adultes, une déficience visuelle a des répercussions sur la vie de tous les jours comme l’inclusion sur le marché du travail, et peut entrainer un isolement social, une hausse d’anxiété et de dépression.

D’après le Ministère de la Santé et de la Prévention, en France, 75 % des plus de 20 ans et 97 % des plus de 60 ans sont concernés par des troubles de la vision (myopie, hypermétropie, astigmatisme, presbytie, etc.).

La journée mondiale de la vue, qui se tient au mois d’octobre, et qui est portée par l’IAPB*, a pour objectif d’attirer l’attention sur la cécité et la déficience visuelle mais aussi de mettre en avant les moyens de prévention pour protéger sa vue.

Pour prendre soin de vos yeux au quotidien, il est recommandé de :

  • faire des contrôles médicaux réguliers chez son ophtalmologue. Pour les adultes porteurs de lunettes ou de lentilles de contact, une visite tous les deux ans. Pour les personnes de plus de 45 ans, une consultation annuelle est conseillée pour surveiller tout développement de pathologies oculaires. Pour les enfants, une consultation dès la première année de vie de l’enfant, puis à l’âge de 3 ans, 6 ans et 12 ans ;
  • bien hydrater ses yeux. Buvez régulièrement de l’eau pour rester aussi hydraté que possible et n’hésitez pas à cligner des yeux car cela entraîne une petite sécrétion lacrymale. Il est possible d’utiliser du sérum physiologique qui a un effet hydratant et nettoyant local ;
  • se protéger des écrans. Nous passons de plus en plus de temps sur les écrans, voici nos conseils pour préserver sa vue face aux écrans ICI ;
  • respecter des règles d’hygiène et aérez-vous. Lavez-vous les mains pour préserver vos yeux si vous les frottez ou manipulez des lentilles. Tout comme le reste de notre corps, nos yeux ont également besoin d’air frais. Une promenade peut aider vos yeux fatigués à se détendre ;
  • bien manger. La vue s’entretient aussi dans l’assiette ! Il est recommandé d’avoir une alimentation équilibrée et de faire attention à consommer suffisamment de zinc, de lutéine et les oméga 3 : Les poissons gras comme le saumon, le brocoli, les épinards, les caroténoïdes (fruits et légumes orangés), les légumes feuilles, etc.

* International Agency for the Prevention of Blindness (Agence internationale pour la prevention de la cécité).

Enseignant de la conduite : les actions pour réduire les risques

Autrefois appelés « moniteurs auto-école », les enseignants de conduite exercent un métier en pleine mutation ces dernières années. Les risques professionnels auxquels ils sont exposés évoluent constamment. ToutRoule partage le code de conduite pour prévenir les risques et préserver sa santé.

Afin de maîtriser au mieux les risques liés au métier d’enseignant de conduite, certaines actions simples peuvent être mises en œuvre :

Le stress et la fatigue

  • s’organiser pour éviter les pics de stress (itinéraires, horaires, variation des activités, etc.) ;
  • veiller à son hygiène de vie (activité physique, alimentation, sommeil, etc.).

L’agression

  • être diplomate et souriant ; il s’agit de la meilleure arme face un interlocuteur qui perd son sang-froid.

L’accident routier

  • vérifier régulièrement le bon état du véhicule ;
  • prévenir l’état de fatigue afin de rester vigilant à son environnement : faire des pauses régulières, alterner les leçons de conduites avec les leçons de code au cours de la journée, etc.

Les troubles musculo-squelettiques (TMS)

  • s’étirer régulièrement et varier les positions ;
  • ajuster et aménager son poste de travail ;
  • exercer une activité physique régulière.

La pollution

  • aérer régulièrement le véhicule ;
  • nettoyer régulièrement et méticuleusement l’habitacle du véhicule.

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