Le risque d'écrasement : conséquences et moyens de prévention
Entre 23 et 33 % des accidents du travail dans le secteur automobile et métallurgie sont des accidents liés aux machines. Le risque d’écrasement fait partie du risque mécanique. ToutRoule vous informe sur les risques et les moyens de prévention pour le réduire.
L’écrasement fait partie de la famille des risques mécaniques, avec notamment les coupures, les cisaillements ou encore les chocs. Il peut survenir à la suite de l’utilisation de machines (démonte-pneus, presse hydraulique, courroies, etc.), de la mobilité des équipements (engins de manutention) ou bien du levage de charges.
La gravité des dommages causés par un accident dû à un écrasement est conditionnée par plusieurs facteurs :
- la forme des éléments mobiles ou immobiles (éléments coupants, arêtes vives...) ;
- la disposition des éléments qui peuvent créer ou non des zones d’écrasement ;
- la masse et la stabilité des éléments, ainsi que la vitesse si ceux-ci sont en mouvement.
Dans les services de l’automobile, le risque d’écrasement peut arriver sur les travaux :
- d’engrenages ;
- de roue à chaîne ;
- de poulie et courroie ;
- de véhicule sur cric.
Les facteurs de risques et les moyens de prévention :
Les conséquences pour l’entreprise et les salariés
Même si certains écrasements engendrent des « petites blessures », elles doivent être traitées. En effet, non traitées, elles peuvent avoir des conséquences plus graves telles qu’une perte de motricité.
Dans les cas les plus graves, l’écrasement peut aussi entraîner l’invalidité voire davantage. Il ne faut pas sous-estimer son impact sur l’entreprise (indemnités, désorganisation des équipes, image de marque, etc.) et surtout sur les salariés (conséquences psychologiques, baisse de moral, etc.).
IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ce sujet. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.