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Temps passé sur les écrans pendant le confinement : comment bien le doser

Publié le 21.04.20

Pendant le confinement nous devons rester connectés que ce soit pour le travail ou les devoirs. Ces activités sur écrans sont importantes car elles nous permettent de conserver un lien avec le monde extérieur ou de nous évader à travers des séries ou des jeux en ligne par exemple. Comment faire pour contrôler le temps sur les écrans sans y passer toute la journée ?

Aujourd’hui, les réseaux sociaux favorisent le lien social et peuvent être un soutien contre la solitude.

Le numérique, grâce à son ouverture sur le monde nous donne un accès plus facile à des outils de connaissance. En ce moment il permet l’enseignement à distance pour maintenir la continuité pédagogique pendant la fermeture des écoles.

Pourtant, l’utilisation excessive de ces outils numériques, en particulier lorsqu’elle est trop précoce, expose les enfants à des effets négatifs : troubles de la concentration, manque de sommeil, voire surpoids, dépression et addiction dans les cas les plus sévères.

Le Docteur Bernard BASSET, vice-président de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA) nous informe que la prévention s’adresse notamment aux parents d’enfants ou d’adolescents. Ceux-ci doivent être très vigilants quant au temps passé sur les écrans par leurs enfants. Les médecins recommandent à ce titre l’application de la règle dite « 3-6-9-12 » :

• pas d’écran avant 3 ans ;

• pas de console de jeu avant 6 ans ;

• pas d’Internet avant 9 ans ;

• pas d’Internet seul avant 12 ans.

Ce n’est pas une règle stricte, mais elle permet de donner des repères aux parents.

Les professionnels les mettent également en garde contre l’écran passif, allumé en permanence à la maison, qui peut ainsi indiquer à l’enfant qu’il est normal d’être devant un écran. S’agissant des adolescents, les parents doivent être attentifs aux signes d’alerte. Si un jeune est tout le temps isolé dans sa chambre en train de jouer à un jeu vidéo, ils doivent s’en soucier. Certes, l’adolescence est le temps des passions et des découvertes, et le fait de jouer beaucoup ne signifie pas automatiquement qu’il y a addiction. Mais la prolongation de cette situation dans le temps et l’isolement doivent alerter.

Pour éviter les effets négatifs des écrans, vous pouvez également :

- passer un contrat moral avec soi-même mais aussi avec les enfants pour « maîtrise son temps d’écran » : convenez d’horaires à respecter et n’hésitez pas à noter les heures passées devant un écran ;

- arrêter les écrans au moins 1 heure avant de se coucher, pour favoriser l’endormissement et bien dormir ;

- si vous avez des adolescents à la maison, parlez avec eux des questions : de harcèlement, pornographie et de plagiat (les « copier-coller » pour rédiger un devoir)

Vous avez, du mal à faire face à cette situation de confinement ? IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne. Connectez-vous sur votre compte.