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Le bruxisme : causes et traitements

Publié le 13.03.22

Nous parlons de bruxisme lorsque sous l’effet du stress, certaines personnes se mettent à « serrer ou grincer les dents », de jour comme de nuit, la moitié d’entre elles sans s’en rendre compte… Comment savoir si nous sommes un « bruxomane » et quels traitements existent ?

Il existe deux types de bruxisme :

  • le bruxisme nocturne (80 % des cas) est un désordre du sommeil lié au stress et à l’anxiété ressentis au cours de la journée. Il se produit la nuit et peut être associé à des arythmies ventilatoires du sommeil, notamment le syndrome d’apnée obstructive du sommeil ;
  • le bruxisme diurne est moins fréquent et moins destructeur que le bruxisme nocturne, car la personne arrive à se contrôler et peut ainsi décider seul d’arrêter de serrer les dents.

On apprend que l’on est atteint de bruxisme le plus souvent par :

  • des douleurs à la mâchoire ressenties au réveil (du fait d’avoir serré les dents la nuit) ;
  • des maux de tête constants ;
  • la présence d’usure ou de dommages aux dents ;
  • ou par les plaintes de son conjoint désireux de nous voir arrêter de serrer les dents la nuit…

Le bruxisme est plus fréquent chez les personnes qui souffrent d'un trouble du sommeil tel que le ronflement, les pauses respiratoires pendant le sommeil et l'apnée obstructive du sommeil (AOS).

Les conséquences du bruxisme sur la santé buccodentaire et la santé globale sont :

  • une usure dentaire ;
  • une sensibilité de la dent aux changements de température et aux aliments acides (l’émail dentaire se dégrade) ;
  • un bris de prothèses, de couronnes ou de plombages ;
  • fatigue chronique (le grincement et le serrement des dents nuisent au sommeil, et ce, peu importe le nombre d’heures de repos).

Différents traitements existent comme :

  • la pose d’une gouttière qui a un rôle protecteur ;
  • la technique du Biofeedback : des capteurs sont posés sur le visage du patient et reliés à un réveil (les effets disparaissent à l’arrêt du traitement) ;
  • une prise en charge comportementale pour apprendre à gérer son stress : amélioration du sommeil, relaxation musculaire, méditation, psychanalyse, etc.

C’est le chirurgien-dentiste (ou le stomatologue) qui est le praticien qualifié pour poser le diagnostique de bruxisme, n’hésitez pas à lui en parler si vous ressentez certains des symptômes.