Santé sexuelle : comment se protéger des infections sexuellement transmissibles ?
Pour bien vivre sa sexualité, il est important de prendre garde aux infections sexuellement transmissibles (IST). Retrouvez tous nos conseils.
Lancée en 2017 par le ministère des Solidarités et de la Santé, la « Stratégie nationale de santé sexuelle 2017-2030 » souhaite agir en faveur d’une meilleure santé sexuelle* des individus, en les alertant notamment sur le danger des IST.
Les rapports sexuels comportent en effet un risque pour les partenaires s’ils ne se protègent pas. Ce risque est le même pour tous, quelle que soit l'orientation sexuelle (hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, etc.).
Qu’est-ce qu’une IST ?
C’est la transmission de microbes (virus, bactéries ou parasites) qui passent d’une personne à l’autre au cours d’une relation sexuelle non protégée.
Certaines IST se soignent facilement, contrairement à d'autres qui ont une gravité variable. Elles peuvent notamment conduire à la stérilité (syphilis, gonorrhée, herpès, chlamydiose, etc.), voire être mortelles (hépatite B et VIH, virus du SIDA).
Comment prévenir et se protéger des IST ?
1. utiliser un préservatif masculin ou féminin lors d’un rapport avec un partenaire dont on ne connaît pas le passé sexuel (le préservatif est un mode de contraception qui protège efficacement contre l’échange de microbes) ;
2. se faire dépister de manière régulière, notamment lorsque l’on a plusieurs partenaires ;
3. se faire dépister si l’on décide d’arrêter le préservatif avec un partenaire régulier ;
4. si l’on est infecté, prendre les traitements prescrits par son médecin pendant la durée indiquée, et prévenir son partenaire pour qu’il puisse se faire dépister et bénéficier d’un traitement en cas de contamination ;
5. se faire vacciner.
Il existe des vaccins contre deux IST :
• l’hépatite B, qui figure dans les programmes de vaccination du nourrisson ;
• l’infection à papillomavirus, qui peut provoquer le cancer du col de l'utérus (la vaccination est recommandée pour les jeunes filles et les jeunes garçons de 11 à 14 ans). En rattrapage, le vaccin est recommandé pour les personnes des deux sexes de 15 à 19 ans révolus non encore vaccinées.
* État de bien-être physique, mental et social dans le domaine de la sexualité (définition de l'OMS).