La prévention au cœur d'un métier : mécanicien poids lourds
Publié le 19.11.21
Les mécaniciens poids lourds peuvent être confrontés à certains risques ciblés dans l’exercice de leur activité. Focus sur les deux principaux risques et les actions pour les réduire !
À chaque risque, sa mesure de prévention :
Le risque routier :
Le risque routier peut exister sur les dépannages effectués à l’extérieur et lors des essais sur route.
Les bons réflexes car même pour les courtes distances il faut :
- respecter les limites de vitesse ;
- voir et être bien vu sur la route, grâce aux différents feux, clignotants, lumières, etc. ;
- bien évaluer les
distances :
- de freinage (50 mètres minimum, ce qui correspond à deux bandes blanches de signalisation sur autoroutes) ;
- de dépassement (il n’est pas autorisé de rouler au-dessus de la vitesse maximale lorsqu’on dépasse un véhicule ; il faut s’assurer d’avoir suffisamment de place pour se rabattre.
Le risque lié aux troubles musculo-squelettiques (TMS) :
Les palans, les crics, les vérins, les « chèvres d’atelier » ou les colonnes élévatrices sont les compagnons du mécanicien poids lourds. En revanche, pas de pont de levage dans ce type d’atelier. On accède aux pièces du châssis en descendant dans des fosses.
Les bons réflexes pour ménager son dos :
- plier les genoux doucement et ne jamais baisser son dos pour soulever une pièce ;
- privilégier l'utilisation d'équipements de manutention : les ateliers de mécanique poids lourds sont équipés de nombreux dispositifs de levage, qui permettent de déplacer, par exemple, une boîte de vitesse pesant 300 kilos ;
- alterner vos gestes et vos postures.
IRP AUTO Solidarité-Prévention vous accompagne sur ces sujets. Retrouvez toutes les actions à votre disposition en vous connectant sur votre compte.